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This article assesses Exodus’ Egypt as lesbian bar culture of the 1940s and 1950s, treating the main characters of Moses, Pharaoh, Yhwh as competing butches for the femme, Israel. The article utilizes a gender reversal, queer-ideological critical approach in order to read the biblical text of Exodus 2-6 and 14 in the way accessible to the lesbian community.
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La théorie queer soutient que les discours hétéronormatifs dominants sont productifs de sexualités. Comment alors l’hétéronormativité produit-elle des lesbiennes ? Nous théorisons la femme et le butch comme des projets d’incarnation sexuelle.les réponses processuelles et relationnelles à l’hétéronormativité patriarcale sont sans cesse textuellement enfilées tout au long de nos vies. En nous appuyant sur des féminismes radicaux mis à jour avec Foucault et Dorothy Smith, nous proposons des récits autoethnographiques de nos incarnations sexuelles de butch et de femme, en soutenant non pas que les expériences de viol, mais la menace constante de viol dans la vie quotidienne peuvent produire un désir et une incarnation lesbienne. En fin de compte, nous comprenons l'incarnation sexuelle comme non basée sur un fondement ontologique fixe, mais toujours dans les actions relationnelles et quotidiennes des personnes et, par conséquent, malléable dans le contexte social, le moment discursif et les intersections individuelles de la vie d'une personne dans les relations de pouvoir (genre, race, classe sociale, religiosité, nationalité, etc.).
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Le paganisme contemporain est une mouvance religieuse regroupant une multitude de religiosités recomposées. Ces religiosités valorisent la résurgence de représentations, souvent polythéistes, perçues comme préchrétiennes. Elles conçoivent la Terre et la nature comme éléments centraux de la divinité. De surcroît, les religiosités néo-païennes posent l'égalité des sexes comme un fait naturel. Cette thèse porte sur la construction sociale de l'identité de néo-païen.ne.s lesbiennes, gaies, bisexuelles, transgenres ou queer (ou LGBTQ) qui dérogent à la norme de genre binaire et hétérosexuelle. L'objectif est de contribuer à une meilleure compréhension des négociations identitaires en contexte religieux et à faire état des rapports de pouvoir au sein du mouvement néo-païen. Ainsi, la thèse s'intéresse à la représentation du féminin et du masculin dans un cadre de pratiques dites alternatives, où les normes religieuses et de genre sont à la fois strictes et sujettes à interprétation. Plus spécifiquement, elle illustre certaines « négociations queer » grâce auxquelles les personnes LGBTQ font sens des représentations et des pratiques genrées véhiculées et vécues au sein du paganisme contemporain et de la société. En raison de ce caractère genré et des différents discours féministes que véhicule la communauté néo-païenne de Montréal, notamment au sein de groupes comme la Wicca et Reclaiming Witchcraft, une grande partie du cadre théorique est ancrée dans les études féministes et les études queer. Un autre partie importante du cadre théorique se situe dans le domaine de l'étude du religieux contemporain, plus particulièrement de la religion vécue. La thèse repose sur l'analyse de données émanant d'observation participante, de questionnaires, d'entrevues et de récits de vie récoltés auprès de vingt personnes LGBTQ néo-païennes. Elle applique une méthodologie qualitative, sensible aux dimensions expérientielles du phénomène sous enquête. Au regard des enjeux de dynamiques de pouvoir qui apparaissaient clairement au sein des données amassées, cette recherche montre que le féminin et le masculin sacrés sont invoqués par les participant.e.s d'abord pour leur potentialité symbolique au sein de la performance rituelle, ainsi que pour leur capacité à permettre une mise en récit de soi. En outre, l'analyse thématique des négociations queer fait ressortir comment les performances religieuses et identitaires des répondant.e.s sont intimement liées. En effet, le discours qu'illes tiennent sur leur propre expérience dépend largement des rapports sociaux qui les marginalisent par rapport à la binarité du genre. Or, ces individus sont eux-mêmes vecteurs de normativité dans la mesure où leurs performances rituelles, même si elles servent d'alternatives, reproduisent, renversent ou déplacent les normes de genre associées à leur communauté religieuse et à la société en général. En ce sens, la thèse suggère que divers modes de reproduction de la binarité du genre font du paganisme contemporain tant un lieu de normativité quant à la nature du masculin et du féminin, qu'un lieu d'émancipation d'autres mécanismes de reproduction de la norme binaire. En somme, elle montre que cohabitent, au sein du paganisme contemporain, des rapports de pouvoir contradictoires qui tendent à rendre le sens accordé à l'expérience personnelle conforme à celui accordé à l'expérience de reconnaissance collective. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : néo-paganisme, Wicca, identité de genre, orientation sexuelle, LGBTQ, normativité.
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Camp—a sensibility, a style, and a form of artistic selfexpression—is an elusive concept said to be in the eye of the beholder. To refute Susan Sontag’s (1966) claims that camp is apolitical and not especially homosexual, a number of recent scholarly works have been geared toward revealing camp’s fundamental gayness. With the odd footnote aside, lesbian camp has been collapsed into the category of gay male camp, if not eclipsed entirely. Despite the negligible efforts made to legitimize lesbian camp, there are numerous salient cultural examples one might draw on to illustrate, typify, and substantiate a lesbian camp sensibility. I lay the ground work for this scholarly exercise by outlining various definitions and critiques of camp, and by discussing its history and application to queer theory. Then, to unveil lesbian camp, three nonmutually exclusive categories are discussed: classic, erotic, and radical. By gathering various strands of inquiry, and various textual examples (e.g., photography, artistic performances, and literary tropes), this article attempts to reach a more inclusive and nuanced understanding of lesbian camp.
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Cette thèse explore les représentations de trois femmes étrangères, plus particulièrement leur relation au mourir et au nourrir, dans la Bible hébraïque. Les personnages à l'étude sont les suivants : Yaël la nomade, meurtrière de Sisera en Jg 4,17-22 et en Jg 5,24-30 ; Izebel la Sidonienne, mise à mort en 2 R 9,22.30-37 ; la femme folle de Pr 9,13-18, qui attire les jeunes hommes vers le She'ôl. Dans chaque scène, les thématiques de la mise à mort et du repas se révèlent dans leur étroite proximité. Pour cette raison, une double interrogation a guidé l'exégèse de chacune des péricopes à l'étude : de quelles manières les dimensions mortifère et nourricière de la représentation de chaque femme participent-elles à la construction de leur féminité et de leur statut d'étrangère? Il s'agit de vérifier si, d'une part, la superposition des gestes nourriciers et des violences contribue à l'érotisation des femmes étrangères et à leur stigmatisation et si, d'autre part, l'ambiguïté engendrée par l'articulation des dimensions de mort et de vie dans chacune des scènes à l'étude mène à les représenter comme des déviantes. Afin de mener à bien ce projet, des méthodes historico-critiques, mais surtout des approches synchroniques (philologie, critique narrative, analyse structurelle, analyse syntaxique, approche intertextuelle, etc.) ont été mises à profit. Il s'agit par ailleurs d'un projet d'exégèse qui puise aux théories féministes, postcoloniales et queer. Cette recherche exégétique a permis de dégager les rôles du genre, de la violence, de l'étrangeté ethnique et de la nourriture dans la représentation des femmes étudiées. La Yaël de Jg 4 présente un genre ambivalent entre féminité idéale et virilité guerrière, son maternage se transformant en mise à mort. Elle performe une véritable caricature de l'identité qénite de son mari par l'hospitalité qu'elle offre et la violence qu'elle accomplit au service d'Israël. La Yaël de Jg 5 incarne, pour sa part, une guerrière victorieuse. Ses appartenances de genre et de classe lui servent à dire son opposition à Sisera. Elle humilie le chef de guerre en le faisant souffrir comme une femme, violée ou parturiente. La scène de la mère de Sisera et de ses princesses (v. 28-30) confirme la reconduction de la logique du viol et de la sérialisation des femmes. En ce qui concerne la mise à mort d'Izebel en 2 R 9,30-37, elle s'inscrit dans le prolongement de la diffamation à caractère sexuel et ethnique de 2 R 9,22. Dans sa séance de maquillage et de coiffure, la souveraine étrangère est érotisée et stéréotypée par l'intermédiaire du motif de la femme à la fenêtre. Le dégoût qu'elle inspire prend la forme d'un anti-sacrifice : elle est déshumanisée au contact des animaux et devient « viande », puis « fumier ». Finalement, l'étude de la femme folle de Pr 9,13-18 a mené à dégager une personnification apparaissant sous les traits d'une prostituée, pauvre et urbaine, déambulant dans les rues de Jérusalem. Elle représente les femmes natives n'ayant pas connu l'exil ou les non-Judéennes. L'érotisme et la morbidité de la personnification contribuent à en éloigner les jeunes hommes. Toute intimité avec la femme folle, de la conversation à la relation sexuelle en passant par le repas, doit être évitée. Cette thèse a permis de mettre en lumière un réseau de significations, à la fois intertextuel et sériel, de femmes étrangères. L'étude de quatre cas de figure mène au constat que la Bible hébraïque représente les femmes étrangères en les stigmatisant par l'entremise d'une insistance sur la sexualité et sur la « déviance » engendrée par la conjugaison de la féminité et de l'ethnicité étrangère. Les dissonances de genre dans les « performances » de Yaël et d'Izebel n'entraînent pas une véritable subversion du cadre hétéronormatif de ces textes. La sexualisation de chacune d'entre elles ainsi que la violence des représentations à travers lesquelles elles sont portraiturées empêchent toute interprétation en ce sens. Même lorsqu'elles sont actrices de la violence, ces femmes étrangères sont le « lieu » de la blessure et de la mort. Si le repas, prolongement du repaire domestique associé traditionnellement à la féminité, peut constituer une occasion de contre-pouvoir pour les femmes, l'érotisme sous-jacent au don alimentaire, en plus de la ruse attribuée à plusieurs « nourricières » dans la Bible hébraïque, nuisent pourtant à la représentation de la femme impliquée. Finalement, chacune des étrangères, est l'objet d'une caricature ethnique xénophobe. Bien que captives de leurs représentations, ces femmes n'en deviennent pas moins une véritable armée dans l'acte de lecture féministe. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Bible hébraïque, exégèse, traduction, Juges, Proverbes, 1-2 Rois, violence, nourriture, féminisme, genre, ethnicité, postcolonialisme, queer.
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La volonté de ce projet de maîtrise consiste à analyser la manière dont les représentations de figures genderqueers en art actuel participent à une réflexion critique des notions d'identité et de sexualité comme lieux privilégiés de résistance à l'hétéronormativité. Je souhaite démontrer à quel point la représentation du corps queerisé peut agir comme espace stratégique d'une repolitisation de la sexualité et de l'identité et ainsi contribuer à une micropolitique de résistance. Par le truchement des politiques et théories queers et féministes, les pratiques artistiques polymorphes de J.J. Levine, Dorothée Smith, Nina Arsenault et Virginie Jourdain questionnent et critiquent l'hétéronormativité et ses discours pour en dévoiler les principaux axiomes idéologiques et ainsi en déconstruire l'apparente naturalité. Dans l'objectif de comprendre et d'articuler les enjeux que sous-tendent les théories féministes et queers actuelles, je vais m'attarder plus spécifiquement à en circonscrire les prémisses enracinées dans le contexte postmoderne. En revisitant des auteurs clés tels Michel Foucault et Judith Butler, je souhaite mettre en lumière leurs contributions intellectuelles et théoriques pour la constitution d'une pensée critique des identités et des sexualités. Les représentations de figures genderqueers en art actuel participent ainsi d'une déconstruction des présupposés immanents de l'hétéronormativité dont le genre est en quelque sorte l'ancrage ontologique. En jouant de ces codes hégémoniques de manière à en désamorcer la violence symbolique, Smith, Levine, Jourdain et Arsenault participent à une remise en cause des concepts même d'identité et de sexualité pour nous faire entrevoir de possibles subjectivations dissidentes. À la source de mes réflexions, il y a ainsi une volonté épistémologique de produire un savoir mutant, progéniture androgyne d'une multitude de penseurs qui n'ont de cesse de nourrir la discipline de l'histoire de l'art. Ce mémoire est donc le mariage polygame de méthodologies hétéroclites dont l'objectif ultime est la production d'un savoir queer riche et sensible. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : postmodernisme, queer, identités, sexualités, genderqueer, J.J. Levine, Dorothée Smith, Virginie Jourdain, Nina Arsenault, micropolitique de résistance, subjectivités dissidentes, hétérotopies identitaires, hétéronormativité, pharmacopornographie.
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"Faire" son genre implique parfois de défaire les normes dominantes de l'existence sociale. La politique de subversion qu'esquisse Judith Butler ouvre moins la perspective d'une abolition du genre que celle d'un monde dans lequel le genre serait "défait", dans lequel les normes du genre joueraient autrement, tout autrement. ... Ce livre, qui constitue un retour critique sur les analyses développées par l'auteure dans "Trouble dans le genre", s'inscrit dans une démarche indissociablement théorique et pratique : il s'agit, en s'appuyant sur les théories féministe et queer, de faire la genèse de la production du genre et de travailler à défaire l'emprise des formes de normalisation qui rendent certaines vies invivables, ou difficilement vivables, en les excluant du domaine du possible et du pensable. ... Judith Butler s'attache notamment dans les présents essais - ancrés dans l'actualité des politiques et des savoirs du genre, de la sexualité et de la parenté -, à mettre en évidence les contradictions auxquelles sont confrontés ceux et celles qui s'efforcent de penser et transformer le genre."
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"Queer zones 3 est le dernier volume d'une trilogie qui offre un panorama du "queer made in France" tel qu'il s'est développé depuis dix ans. Marie-Hélène Bourcier y poursuit ses analyses des politiques sexuelles et des zones "érogènes" hautement politiques identifiées dès Queer Zones 1 comme espaces de transformation subjective et sociale : le SM, la post-pornographie et les subcultures trans. Elle y souligne les conséquences politiques du refus français d'un cultural turn, dont les effets se font sentir à travers un canon universitaire étriqué et excluant, mais aussi, plus généralement, dans les politiques de l'identité pratiquées en France.Queer Zones 3 s'affirme comme un moment de rupture assumée avec les politiques LGBT officielles, dont l'homonationalisme et l'agenda homonormatif sont aux antipodes des projets politiques queer. Pour Marie-Hélène Bourcier, ces politiques participent d'une gouvernementalité des minorités qui contredit l'un des fondamentaux des luttes féministes, antiracistes et queer : l'empowerment. Queer Zones 3 est ainsi une réflexion sur les ressources et l'orientation de notre "queerisation", un appel à l'action et à la créativité politique, qui s'efforce de dégager les conditions d'une nouvelle "désorientation sexuelle" visant à bouleverser notre conception moderne de l'homosexualité et de l'hétérosexualité".-- page 4 de la couverture.
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Queer zones 3 est le dernier volume d’une trilogie qui offre un panorama du « queer made in France » tel qu’il s’est développé depuis dix ans. Marie-Hélène Bourcier y poursuit ses analyses des politiques sexuelles et des « zones érogènes» hautement politiques identifiées dès Queer Zones 1 comme espaces de transformation subjective et sociale : le SM, la post-pornographie et les subcultures trans’. Elle y souligne les conséquences politiques du refus français d’un cultural turn, dont les effets se font sentir à travers un canon universitaire étriqué et excluant, mais aussi, plus généralement, dans les politiques de l’identité pratiquées en France. Queer Zones 3 s’affirme comme un moment de rupture assumée avec les politiques LGBT officielles, dont l’homonationalisme et l’agenda homonormatif sont aux antipodes des projets politiques queer. Pour Marie-Hélène Bourcier, ces politiques participent d’une gouvernementalité des minorités qui contredit l’un des fondamentaux des luttes féministes, antiracistes et queer : l’empowerment. Queer Zones 3 est ainsi une réflexion sur les ressources et l’orientation de notre « queerisation », un appel à l’action et à la créativité politique, qui s’efforce de dégager les conditions d’une nouvelle « désorientation sexuelle » visant à bouleverser notre conception moderne de l’homosexualité et de l’hétérosexualité.
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Au cours de cette époque révolue, et pourtant récente, que nous appelons aujourd’hui fordisme, l’industrie de l’automobile synthétise et définit un mode spécifique de production et de consommation, une temporalisation tayloriste de la vie, esthétique polychrome et lisse de l’objet inanimé, une façon de penser l’espace intérieur et d’habiter la ville, un agencement conflictuel du corps et de la machine,...
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Chérir, plutôt qu'éradiquer la diversité des pratiques sexuelles, tel est le programme d'une théorie politique radicale de la sexualité selon Gayle Rubin. Sa mise en oeuvre s'est heurtée à la volonté permanente d'imposer une bonne sexualité : hétérosexuelle, monogame, conjugale, gratuite, intragénérationnelle, génitale, à deux, procréative, sans sex toys ni usage de pornographie. Gayle Rubin, féministe et lesbienne militante, est ainsi devenue la cible de la droite états-unienne comme de pans entiers des mouvements féministes et lesbiens. Écrivant sous forme d'articles clairs et décisifs, elle a ouvert la voie au développement d'outils d'analyse spécifiques pour comprendre les oppressions matérielles et symboliques subies par les hors-la-loi du sexe et a contribué à la fondation de la théorie féministe, des études de genre et de la théorie queer. Les réflexions de Michel Foucault sur l'éthique du sadomasochisme masculin se trouvent ici éclairées par celte qu'il appelle " notre amie Gayle Rubin ".