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Les auteur/e/s présentent plus de 150 livres, articles et thèses des sciences sociales et humaines établissant un rapport entre le féminisme et la notion de postmodernisme.
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This paper discusses the role of ideologies of love and intimacy in heterosexual coupledom, and examines the applicability of theories of the gender division of 'emotion work' to the field of intimate personal relationships. Research on the private sphere of the family has recently focused on quantifying instrumental aspects of relationships, such as financial management, the domestic division of labour and informal care. However, although fruitful, such approaches neglect the expressive or emotional; particularly the experiences of love and intimacy, which many people say they regard as a key element in their personal relationships. We suggest reasons for British sociology's neglect of what is almost a cliche in everyday discourse. And we present evidence (including preliminary findings from our own research on heterosexual couples) that - despite dissatisfaction with gender inequalities in domestic tasks and finance - many women express unhappiness primarily with what they perceive as men's unwillingness or incapacity to `do' the emotional intimacy which appears to them necessary to sustain close heterosexual couple relationships. We illustrate how similar discussions of gender differences in emotional behaviour have emerged elsewhere (including in the new masculinity literature), raising questions about how far men's and women's emotional behaviour can and should change.; The exploration of socially-regulated or `managed' gender divisions in intimate emotional behaviour entails two related but distinct questions: are men and women equally `susceptible' to the emotions or discourses of love and intimacy; and, do they handle such emotions in similar ways in the context of close personal relationships. We suggest how research findings on heterosexual couple relationships can be linked to work on the social regulation of emotion, which argues that there is a `gender division of emotion work' where it is assumed that women will take responsibility for the management of emotion in the private sphere.
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Ce volume est une collection soigneusement choisie de textes théoriques, poétiques, analytiques et critiques. Les voix des écrivai.e.s créatif.ves, des traducteurices professionnel.l.e.s et des universitaires offrent un éventail de perspectives sur les écrivaines québécoises contemporaines. À la lumière du postmodernisme, leurs textes proposent des lectures, des appréciations et des célébrations des écritures nouvelles et expérimentales au féminin québécois des trente dernières années. De plus, la bibliographie rassemble une mine d'informations sur ces écrivaines. En français.Les discours féminins . . . examiner la problématique et les fruits de la jonction, dans un contexte québécois, des deux grands mouvements sociaux, théoriques et littéraires d'aujourd'hui : le féminisme, et le postmodernisme. Le livre fait entendre les voix émouvantes et étonnantes de Louky Bersianik, Nicole Brossard, Susanne de Lotbinière-Harwood, Daphne Marlatt et France Théoret, et font lire les textes de quatorze spécialistes de la littérature québécoise dont Janet Paterson, Karen Gould, Louise Forsyth, Lori Saint-Martin. Les auteurices du livre nous offrent l'étude de l'oeuvre d'une ou de plusieurs écrivaines ou écrivains ; elles s'intéressent aux genres littéraires et à la traduction ; elles se penchent sur la question épineuse de la théorie dans l'émergence d'une littérature et d'une culture au féminin, et aussi sur les significations problématiques des termes "féminisme" et "postmodernisme". Ce livre représente un état présent de la plus grande pertinence et utilité, une exploration collective, sous plusieurs perspectives, d'une problématique complexe et tout à fait actuel.
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Le 26 août 1970 à l'Arc de Triomphe, neuf femmes donnaient par une action symbolique le coup d'envoi d'un mouvement qui allait en une quinzaine d'années bouleverser profondément la société française.A partir de son expérience personnelle, de l'étude des écrits et des archives du Mouvement de libération des femmes, d'une enquête auprès des féministes de la première heure, Françoise Picq présente ici une histoire en trois temps : celui de la découverte, celui des contradictions, puis le temps de la réflexion et du bilan avec les années quatre-vingt.
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Nous vivons à l'ère postmoderniste, poststructuraliste (et, diraient certain.e.s, postféministe), à une époque où le terme lesbienne pose problème, même lorsqu'il est utilisé de manière non péjorative par une lesbienne autoproclamée. Nous ne pouvons plus parler en tant qu'« individus », semble-t-il ; le faire est d’une naïveté et/ou d’une simplicité impardonnable. Nous ne pouvons parler qu'en tant que « sujets » romancés, nos identités individuelles n'existant que comme la création de textes (de quelqu'un) ou comme le résultat d'une signification. En cent ans, les sexologues allemand.e.s ont « apparu » les lesbiennes pour nous pathologiser et les poststructuralistes français.e.s nous ont « fait disparaître » pour déconstruire les catégories de sexe et de genre et « interroger » « le » sujet. Certains universitaires suggèrent que le féminisme et le postmodernisme ont de nombreux points communs. Les théoricien.nes du postmodernisme des deux côtés de l’Atlantique affirment de la même manière que leur mouvement partage un agenda politique avec le féminisme, dans la mesure où déstabiliser les relations narratives entre dominant.e et subordonné.e, contenant et contenu, c’est aussi déstabiliser les relations sociales et culturelles de domination et de confinement en dans lequel le masculin conventionnel subsume et enveloppe le féminin conventionnel. Dans le jargon actuel, le postmodemisme et le féminisme ont « problématisé les relations de genre », remettant en question le « caractère naturel » des relations de genre et considérant la relation entre les sexes comme le résultat de forces sociales, de langage et/ou de pouvoir (Giroux, 28). ). Ni « l'homme » ni la « femme » ne sont un objet ontologiquement stable, une catégorie invariable ; les deux sont construits dans l’histoire (Fuss, 3). Nous ne contesterons pas l’idée que le terme Lesbienne, pendant la brève période où il a été utilisé, a souvent été un terme d’opprobre et non d’approbation – qu’il a été utilisé linguistiquement pour signifier la déviance et même la monstruosité. Nous ne souhaitons pas non plus tomber dans le genre d’essentialisme qui supposerait que toutes les lesbiennes sont « simplement » des lesbiennes. Nous sommes membres de différentes races, classes, groupes ethniques ; collectivement, les lesbiennes souffrent de nombreuses formes d’oppression. En revanche, la philosophie postmoderne, du moins dans les formes qu'elle a prises au sein des instances du pouvoir (pédagogie académique, théorie esthétique et critique) nous semble menacer d'effacer le réel (ou, comme diraient les postmodernistes, « » matériel ») Lesbiennes. Si l’identité est construite par des textes, peut-être n’existe-t-il pas de personne (« objet ») comme lesbienne, aucune caractéristique (non construite) que partagent les lesbiennes. Si les textes et l'identité individuelle peuvent être déconstruits, peut-être que n'importe qui, même non-lesbienne, pourra « lire comme une lesbienne », comme certains l'ont suggéré. Mais s’il n’y a pas d’identité lesbienne en tant que telle, alors l’affirmation selon laquelle on « lit en tant que lesbienne » est un non-sens. Le discours postmoderniste cherche à déplacer les notions humanistes libérales du soi, du « sujet bourgeois » (H. Foster, 77, cité dans Waugh, 8). Mais comme le note Waugh (8-9), le moi unifié postulé par l’humanisme libéral n’était/n’est pas un moi féminin, et encore moins un moi lesbien. La subjectivité, historiquement construite et exprimée à travers l'équation phénoménologique soi/autre, repose nécessairement sur l'« altérité » féminine de l'« individuité » masculine. Le centre subjectif des discours socialement dominants (du « je » philosophique et rationnel de Descartes au phallique/symbolique psychanalytique de Lacan) en termes de pouvoir, d'action et d'autonomie a été un sujet « universel » qui a établi son identité à travers la marginalisation ou l'exclusion invisible de ce qu'elle a également défini comme la « féminité » (qu'il s'agisse du non-rationnel, du corps, des émotions ou du pré-symbolique). Le « féminin » devient ainsi ce qui ne peut s'exprimer parce qu'il existe en dehors du domaine de la signification symbolique. Constitué à travers un regard masculin et donc doté du mystère de celui dont le statut objectif est perçu comme absolu et définitif. Un . . . devient une femme... Dans la relation dialectique entre l'humanisme traditionnel et l'antihumanisme postmoderne apparu dans les années 1960, les femmes continuent d'être déplacées. Comment peuvent-ils aspirer, rejeter ou synthétiser un nouveau mode d’être à partir d’une thèse qui n’a jamais contenu ou exprimé ce qu’ils ont ressenti comme étant leur expérience historique ?