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L'expression littéraire est un acte puissant par lequel un être construit son identité à la fois individuellement et collectivement. Dans le contexte de la francophonie, cet acte identitaire est d'autant plus paradoxal que la langue utilisée est le français et que la littérature francophone émerge, lors de la colonisation, dans un environnement multiculturel, à partir de la déconstruction d'une littérature dominante. Afin d'interroger les multiples processus intervenant dans la constitution de l'identité francophone, un colloque a eu lieu à l'université de Pau en 1998. Il s'est achevé par une table ronde qui a réuni trois écrivains francophones : Rachid Boudjedra, Pius Ngandu Nkaashama et Tierno Monénembo qui ont évoqué la relation qu'ils entretiennent avec la langue et l'écriture. Cet ouvrage rassemble les interventions des participants à ce colloque. Tout au long de ces journées, l'identité francophone est apparue comme une configuration d'éléments multiples où la langue remplit une fonction importante. Elle ne suffit cependant pas à fonder le discours identitaire dans la mesure où elle n'est qu'un isntrument au service des écrivains. D'autres éléments apparaissent, en effet, déterminants dans l'élaboration de cette identité, éléments indissociables de l'Histoire et des développements propres à chaque société. De ce fait, l'espace littéraire francophone apparaît décentré par rapport à la langue française car il fait entendre de nouvelles voix à la périphérie de l'aire linguistique du français. Ce qui démontre, si cela était nécessaire, la richesse et la complexité de la littérature francophone, qui constitue d'une certaine façon, le laboratoire de la culture post-moderne du vingt-et-unième siècle.
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La procréation médicalement assistée, puis la perspective d’application humaine du clonage reproductif, ont suscité de nombreuses inquiétudes quant à l’essence même de l’humanité, à laquelle elles semblent porter atteinte, voire qu’elles menacent d’un coup fatal ; ces pratiques restent pourtant minoritaires, et dans le cas du clonage, encore hypothétique. Mais l’important ici n’est pas tant la réalité concrète des faits que les représentations mises en œuvre, et ce qui est craint est surtout l’atteinte à l’idée que l’humanité se fait d’elle-même et de son identité, comme espèce sexuée, généalogique, et mortelle. Sans prendre parti sur le bien-fondé de ces appréhensions, on tâche d’en établir la cartographie schématique, et d’analyser ce qui, dans la différence des sexes et dans le temps vectorisé, est ressenti à la fois comme fondamental eu égard au « propre de l’homme », et fondamentalement fragilisé par l’irruption de la biomédecine dans la procréation.
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The Good-Natured Feminist inaugure une conversation soutenue entre l'écoféminisme et les écrits récents du postmodernisme féministe et de la démocratie radicale. Partant de l'hypothèse que l'écoféminisme est un corpus de théorie démocratique, le livre raconte comment le mouvement est né des débats sur la « nature » dans les féminismes radicaux nord-américains, comment il s'est ensuite mêlé à la politique identitaire et comment il cherche maintenant à inclure la nature dans la conversation démocratique et, surtout, de politiser les relations entre genre et nature dans les milieux tant théoriques qu'activistes.
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L’analyse des relations entre acteurs des nouvelles techniques de reproduction a souvent conduit à privilégier la description des stratégies de ceux qui sont désignés comme dominants : les inventeurs, les médecins, les hommes. A l’inverse, on s’intéressera ici à l’expérience des femmes en faisant l’hypothèse qu’il existe des différenciations dans la démarche de procréation médicalement assistée à l’image de la complexité des rapports sociaux de sexe. Effectivement, l’analyse des parcours de femmes, à partir des dossiers médicaux d’un service hospitalier spécialisé, révèle des lignes de conduite spécifiques : sont ainsi mises à jour des stratégies différentes selon la situation professionnelle, le niveau de qualification, la position vis-à-vis de l’hôpital. Avec la médicalisation croissante de notre société, le « devoir de procréation » se jouerait donc sur une scène où interviennent conjointement les rapports sociaux de sexe, la position vis-à-vis du travail, le lien avec l’institution médicale.
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Cet article décrit l’émergence de deux nouveaux types de patients, le couple et le fœtus, dans certaines techniques reproductives telles la fécondation in vitro et la chirurgie fœtale. Il montre comment l’émergence de ces patients, comme des entités traitables, est liée au développement de ces technologies. Ces pratiques médicales effacent en partie les distinctions entre le naturel et le technique, entre un individu et un autre, et sont accompagnées de dispositifs discursifs spécifiques qui rendent acceptable, voire même naturel ou inévitable le fait de traiter les problèmes de l’enfant ou de l’homme au moyen d’interventions sur le corps de la femme. Cet article est consacré à l’analyse et à la déconstruction de ces dispositifs.
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During the 1930s and 1940s, women artists associated with the Surrealist movement produced a significant body of self-images that have no equivalent among the works of their male colleagues. While male artists exalted Woman's otherness in fetishized images, women artists explored their own subjective worlds. The self-images of Claude Cahun, Dorothea Tanning, Leonora Carrington, Frida Kahlo, Meret Oppenheim, Remedios Varo, Kay Sage and others both internalize and challenge conventions for representing femininity, the female body, and female subjectivity. Many of the representational strategies employed by these pioneers continue to resonate in the work of contemporary women artists. The words "Surrealist" and "surrealism" appear frequently in discussions of such contemporary artists as Louise Bourgeois, Ana Mendieta, Cindy Sherman, Francesca Woodman, Kiki Smith, Dorothy Cross, Michiko Kon and Paula Santigo. This book, which accompanies an exhibition organized by the MIT List Visual Art Center, explores specific aspects of the relationship between historic and contemporary work in the context of Surrealism. The contributors re-examine art historical assumptions about gender, identity, and integenerational legacies within modernist and postmodernist frameworks. Questions raised include: how did women in both groups draw from their experiences of gender and sexuality? What do contemporary artistic practices involving the use of body images owe to the earlier examples of both female and male Surrealists? What is the relationship between self-image and self-knowledge. (source: Nielsen Book Data)
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Feminism and Ecological Communities presents a bold and passionate rethinking of the ecofeminist movement. It is one of the first books to acknowledge the importance of postmodern feminist arguments against ecofeminism whilst persuasively preseenting a strong new case for econolocal feminism. Chris J.Cuomo first traces the emergence of ecofeminism from the ecological and feminist movements before clearly discussing the weaknesses of some ecofeminist positions. Exploring the dualisms of nature/culture and masculing/feminine that are the bulwark of many contemporary ecofeminist positions and questioning traditional traditional feminist analyses of gender and caring, Feminism and Ecological Communities asks whether women are essentially closer to nature than men and how we ought to link the oppression of women, people of colour, and other subjugated groups to the degradation of nature. Chris J.Cuomo addresses these key issues by drawing on recent work in feminist ethics as well as teh work of diverse figures such as Aristotle, John Dewey, Donna Haraway adn Maria Lugones. A fascinating feature of the book is the use of the metaphor of the cyborg to highlight the fluidity of the nature/culture distinction and how this can enrich econfeminist ethics and politics. An outstanding new argument for an ecological feminism that links both theory and practice, Feminism and Ecological Communities bravely redraws the ecofeminist map. It will be essential reading for all those interested in gender studies, environmental studies and philosophy.
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According to classical essentialism, there are underlying true forms or essences, there is discontinuity between different forms rather than continuous variation, and these true forms are constant over time. Modern essentialism consists of a belief that certain phenomena are natural, inevitable, and biologically determined. We consider sociobiology, evolutionary psychology, genetic research, brain research, and endocrine research as examples of essentialist approaches, focusing particularly on how these research approaches treat sexual orientation and sexual attraction. Social constructionism, in contrast, rests on the belief that reality is socially constructed and emphasizes language as an important means by which we interpret experience. We briefly review social constructionist research on sexual orientation and sexual attraction. Finally, we review examples of conjoint or interactionist research, uniting biological and social influences. We conclude that, although there may be theories and research that conjoin biological and social influences, there can be no true conjoining of essentialism and social constructionism.
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An examination of the social and cultural significance of body art by a major new voice. The past few years have seen an explosion of interest in body art, in which the artist's body is integral to the work of art. With the revoking of NEA funding for such artists as Karen Finley, Tim Miller, and others, public awareness and media coverage of body-oriented performances have increased. Yet the roots of body art extend to the 1960s and before. In this definitive book, Amelia Jones explores body art projects from the 1960s and 1970s and relates their impact to the work of body artists active today, providing a new conceptual framework for defining postmodernism in the visual arts. Jones begins with a discussion of the shifting intellectual terrain of the 1950s and 1960s, focusing on the work of Ana Mendieta. Moving to an examination of the reception of Jackson Pollock's "performative" acts of painting, she argues that Pollock is a pivotal figure between modernism and postmodernism. The book continues with explorations of Vito Acconci and Hannah Wilke, whose practices exemplify a new kind of performance that arose in the late 1960s, one that represents a dramatic shift in the conception of the artistic subject. Jones then surveys the work of a younger generation of artists -- including Laurie Anderson, Orlan, Maureen Connor, Lyle Ashton Harris, Laura Aguilar, and Bob Flanagan -- whose recent work integrates technology and issues of identity to continue to expand the critique begun in earlier body art projects. Embracing an exhilarating mix of methodologies and perspectives (including feminism, queer theory, philosophy, psychoanalysis, and literary theory), this rigorous and elegantexamination of body art provides rich historical insight and essential context that rethinks the parameters of postmodern culture.
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Autrefois considéré comme synonyme d'"anti-féminisme", le post-féminisme est maintenant compris comme le terrain de rencontre théorique entre le féminisme et les mouvements anti-fondationalistes tels que le postmodernisme, le post-structuralisme et le post-colonialisme. Dans cet exposé clair de certains des principaux débats, théoriciens et praticiens, Ann Brooks montre comment le féminisme est en train d'être redéfini pour le XXIe siècle. Les chapitres individuels examinent le postféminisme en relation avec l'épistémologie féministe, Foucault, la théorie psychanalytique et la sémiologie, le postmodernisme et le postcolonialisme, la politique culturelle, la culture populaire, le cinéma et les médias, et la sexualité et l'identité Pour tous les étudiants à la recherche de conseils dans les eaux parfois troubles de la théorie féministe contemporaine , ce livre fournira une première escale rassurante.
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This book is a wide-ranging anthology which discusses the nature and diversity of queer studies, its foundations, and some of the most pressing issues in the field.
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Qu’est-ce que la littérature lesbienne ? Doit-il contenir des personnages ouvertement lesbiens et les présenter sous un jour positif ? L’auteurice doit-iel être ouvertement (ou secrètement) lesbienne ? Doit-il y avoir un thème lesbien et doit-il être politiquement acceptable ? Marilyn Farwell examine ici le travail d'écrivaines tels qu'Adrienne Rich, Marion Zimmer Bradley, Jeanette Winterson, Gloria Naylor et Marilyn Hacker pour répondre à ces questions. Divisant leurs écrits en deux genres : l'histoire romantique et l'histoire héroïque, ou de quête, Farwell aborde certaines des questions les plus problématiques à l'intersection de la littérature, du sexe, du genre et du postmodernisme. Illustrant comment le conflit générationnel entre les lesbiennes-féministes d’il y a vingt ans et les théoricien.nes queer d’aujourd’hui attise les feux critiques de la théorie lesbienne et littéraire contemporaine, Heterosexual plots and lesbian narratives conclut en plaidant en faveur d’une définition large et généreuse de l’écriture lesbienne.
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Cette publication de 1996 aborde les identités et les théories postmodernes de la fin du XXe siècle en études féministes. *** FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
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Ce volume présente un débat entre quatre des plus grandes théoriciennes féministes des États-Unis. Seyla Benhabib, Judith Butler, Drucilla Cornell et Nancy Fraser discutent de certaines des questions clés auxquelles la théorie féministe est confrontée. Chacune articule sa propre position dans un essai initial, puis répond aux autres dans un essai de suivi, rendant possible une conversation entre ces penseuses féministes influentes. Commencé comme un symposium sur la question du féminisme et du postmodernisme, le volume s'est transformé en une discussion sur des questions plus larges telles que l'utilité du postmodernisme en tant que concept théorique; le rôle de la philosophie dans la critique sociale ; comment le récit historique est le mieux conceptualisé ; le statut du sujet du féminisme ; et les effets politiques des différentes formulations de toutes ces questions.
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À partir du suivi sociologique d'une expérience domotique portant sur quinze logements du secteur HLM, cette étude traite des conditions d'appropriation sociale d'une nouvelle technologie domestique. Après un exposé de la méthode de recueil des données, basée sur la réalisation de trois vagues ď entretiens - réparties sur trois ans - auprès des ménages du lotissement domotique, l'article présente les premiers résultats ainsi que les nouvelles pistes de recherche à approfondir lors de la troisième et dernière phase du suivi. L'analyse comparative des deux premières vagues d'entretiens a permis de noter la permanence des attentes et des attitudes des ménages à l'égard de la domotique mais aussi le caractère hétérogène et ambivalent de ces dernières. Des freins ď ordre socio-économique et socio-culturel à l'intégration sociale de la technique ont été identifiés. Ainsi, des liens se dessinent entre l'automatisation des tâches et certains éléments tels que le statut et l'identité de la femme, l'organisation et la hiérarchisation des activités domestiques, les pratiques de délégation et ď externalisation du travail domestique.
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Tous originaux de ce volume, ces essais évocateurs rédigés par des chercheureuses tels que Robyn Wiegman, Elizabeth Grosz et Judith Roof examinent un domaine encore intact de la critique littéraire et culturelle et de la théorie du genre, une postmodernité spécifiquement lesbienne. Les essais retracent, d’une part, comment certaines théories et productions culturelles lesbiennes mettent en avant une politique de différence et de marginalité et critiquent ainsi l’hégémonie patriarcale et hétérosexuelle. D’un autre côté, certains essais soulignent comment une esthétique postmoderne, avec sa valorisation de la différence, de la pluralité sexuelle et du flou des genres, contribue à la production culturelle lesbienne. Parmi les sujets abordés figurent les définitions changeantes des termes lesbien et postmoderne ; le potentiel et danger de ce nouveau territoire conceptuel dans la théorie, la représentation littéraire et visuelle et la culture populaire ; la lesbienne dans le cinéma hollywoodien ; les actrices Jodie Foster et Sandra Bernhard ; et des œuvres de Jeanette Winterson, Michelle Cliff et Gloria Anzaldua. Tout au long, les contributeurices abordent les questions et enjeux interdépendants de classe, de race, d’ethnicité, de postcolonialisme et de marchandisation.
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This collection of essays explores the significant agreements and tensions between contemporary feminist and postmodern theories and practices. Having brought enormous changes to conceptions of the body, identity, and the media, postmodernity compels the rethinking of many feminist categories, including female experience, the self, and the notion that "the personal is political." Feminist analysis has been equally important, though not always equally acknowledged, as a force within postmodernism. Feminist writings on subjectivity, master narratives, and the socioeconomic underpinnings of the master narrative of theory itself have been particularly influential. This volume traces the crossings and mutual interrogations of these two traditions into the arenas of cultural production, legal discourse, and philosophical thought. Multidisciplinary and international in their collective focus, the essays range from a study of Madonna as an Italian American woman who is revising the cultural meanings of an ethnic feminism to a unique interview with Mairead Keane, the national head of the Women’s Department of the Irish political party Sinn Fein. Turning the prism of postmodern feminism onto such diverse cultural objects as literary and literary critical texts, contemporary film, and music, these essays intervene in debates regarding technology, sexuality, and politics. Challenging modern feminisms to articulate their inescapable relation to postmodern society, this expanded edition of a special issue of boundary 2 also explores ways in which feminism can work as the cutting edge of a global postmodernism. Contributors. Salwa Bakr, Claire Detels, Margaret Ferguson, Carla Freccero, Marjorie Garber, Barbara Harlow, Laura E. Lyons, Anne McClintock, Toril Moi, Linda Nicholson, Mary Poovey, Andrew Ross, David Simpson, Kathyrn Bond Stockton, Jennifer Wicke
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Naît-on transsexuel ou le devient-on? Quel est le sexe des transsexuels? Peut-on parler de droit à l'identité sexuelle?.... En confrontant les points de vue des acteurs sociaux engagés dans le "phénomène transsexuel" (médecins, psychanalistes, sociologues, juristes et bien sûr les transsexuels eux-mêmes), cela éclaire les enjeux de société que traduisent ces questions profondément éthiques.
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Les auteur/e/s présentent plus de 150 livres, articles et thèses des sciences sociales et humaines établissant un rapport entre le féminisme et la notion de postmodernisme.
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