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En 1980, lors de la conférence de la National Women’s Studies Association qui s’est tenue à Bloomington, Indiana, j’ai assisté à une présentation sur « Les femmes dans l’islam » au cours de laquelle je suis intervenue vivement, depuis ma place dans le public, car les intervenantes invitées, trois femmes arabes, présentaient, selon moi un tableau idéalisé de la situation des femmes dans l’islam. Les sociétés islamiques se distinguaient peut-être même plutôt – c’est en tout cas ce que je pensais à l’époque – par le fait qu’elles plaçaient sans équivoque les femmes sous le contrôle des hommes et par le fait qu’elles accordaient aux hommes, de façon tout aussi explicite, le droit à une sexualité et le droit d’exploiter les femmes. Comme le soutenaient les intervenantes, à son avènement l’islam avait apporté un certain nombre de progrès positifs pour les femmes en Arabie. Il avait également accordé certains droits aux femmes tels que le droit à la propriété (qui, en Occident, ne fut accordé aux femmes qu’au dix-neuvième siècle et qui n’est d’ailleurs toujours pas accordé aux femmes selon, parexemple, la loi rabbinique, tout comme le droit de témoigner). Et on ne pouvait certainement pas dire que l’islam était plus malveillant à l’égard des femmes que les deux autres religions monothéistes. Cependant, il me semblait que cela ne justifiait en rien le fait de minimiser la position d’approbation flagrante qui est celle de l’islam en ce qui concerne la supériorité des hommes et le contrôle exercé par ces derniers sur les femmes. Ni d’ailleurs le fait d’occulter les difficultés rencontrées par les femmes, en particulier en ce qui concerne les lois sur le mariage, le divorce et la garde des enfants. Cet article est la traduction de : « Western Ethocentrism and Perceptions of the Harem », Feminist Studies, vol. 8, n°3, autumn 1985, p. 521-534. Cet article a été écrit en 1982 donc avant la disparition de l’Union Soviétique qui date de 1992.
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Véritable blockbuster, Les Monologues Voilés ont rencontré un succès phénoménal dès la création au Théâtre de Poche de Bruxelles. Depuis, le spectacle a été joué plus de 180 fois - à guichets fermés - en Belgique et à Paris.Le spectacle nous propose 12 monologues d'une exceptionnelle intensité, drôles, poétiques, émouvants nous offrant le rare privilège d'entrer dans l'intimité de femmes musulmanes, sans fausse pudibonderie ni voyeurisme. [source jaquette].
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In order to understand Muslim women’s views on veiling in the West, one must take into account historical and socio-political factors such as a country’s colonial/national history, the nature of its immigration regime, the demographic composition of immigrant groups, and how the nation operationalizes concepts such as secularism and citizenship. While academic literature and media reports on young Muslim women in Europe indicate that wearing the niqab or face veil is often viewed as an act of rebellion or a form of personal/political/religious identity, our in-depth interviews of young Muslim women in the United States reveal a different story. While half the participants in this study wore a headscarf or hijab, not one of them said they were interested in wearing the niqab. Instead, they believed the niqab was unnecessary in the American context. However, an overwhelming majority upheld the right of a woman to wear a niqab if she wanted to do so. Two American Muslim women narrated why they gave up wearing the niqab after wearing it for a short time.