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"Comment expliquer qu’Israël, malgré ses attaques meurtrières à Gaza et sa violation du droit international, reste à l’abri de toute véritable critique? Pourquoi de nombreuses féministes du Nord global, si promptes à dénoncer l’impact du «fondamentalisme islamique» sur les femmes palestiniennes, restent-elles silencieuses quand il s’agit de décrier l’occupation et le génocide que perpétue l’État israélien en Palestine? En déconstruisant les associations fallacieuses entre antisionisme et antisémitisme, la professeure et militante palestinienne Nada Elia, qui vit aujourd’hui aux États-Unis, rappelle la place des femmes et des personnes queers dans la lutte pour la libération de la Palestine, et revendique le démantèlement des structures coloniales qui écrasent la population à Gaza et en Cisjordanie."-- Site de l'éditeur.
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Les jeunes générations, notamment de femmes, rejettent un régime théocratique macabre au nom de la joie de vivre et de la liberté.
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"Les nombreuses questions sociologiques soulevées par Zahra Ali sur les femmes, le genre et le féminisme en Irak ont trouvé des réponses à travers son expérience quotidienne dans le pays, de 2010 à 2019, ce dont elle rend compte avec virtuosité et profondeur dans son livre. Virtuosité, car pour une journée de travail de terrain à Bagdad, il lui fallait passer une douzaine de checkpoints pour aller de la maison familiale au centre-ville. Profondeur, car ses observations ethnographiques nous permettent de comprendre comment un des pays les plus avancés de la région en termes d'éducation, de santé, d'emploi et de droits juridiques des femmes a pu devenir ce territoire militarisé contrôlé par des hommes armés, fragmenté, si difficilement vivable pour ses habitants, et encore plus pour les femmes. Son étude, mêlant ethnographie et histoire sociale, politique et orale, nous offre une compréhension des expériences sociales, économiques, politiques et féministes des femmes irakiennes. Le regard de Zahra Ali postule que les femmes, les questions de genre et les luttes féministes en Irak doivent être analysées au moyen d'un prisme complexe, relationnel et historique, sans avoir recours à l'argument d'une « culture » ou d'un « islam » indifférenciés afin d'expliquer des réalités sociales, économiques et politiques. Cet ouvrage traite autant des femmes, du genre et du féminisme en Irak qu'il est un ouvrage féministe sur l'Irak. Il contribue aux débats féministes et propose une analyse féministe postcoloniale et transnationale de l'histoire socio-politique contemporaine de l'Irak."-- Quatrième de couverture.
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"La politique internationale est un monde d'hommes », disait en 1988 la féministe étatsunienne Ann Tickner, théoricienne des relations internationales. Il semble que cette constatation soit toujours d'actualité quelque trente années plus tard. Dès la création de la première chaire de recherche dans ce domaine, en 1919, c'est une vision masculine et occidentale du monde qui a prédominé. Les choses sont en train de changer, lentement, avec la place de plus en plus grande que prennent divers groupes de femmes au sein des facultés universitaires et des instances de pouvoir, et ce, partout dans le monde.Cet ouvrage au pari ambitieux - relevé avec brio - présente la variété et la richesse méthodologique et théorique des perspectives féministes sur les relations internationales, qui déconstruisent un certain récit conservateur de la discipline et offrent une vision approfondie des débats internationaux. Vingt-neuf chercheuses et deux chercheurs d'une douzaine de pays, associés à une vingtaine d'institutions, proposent des contributions sur la gouvernance mondiale, l'économie politique, la sécurité internationale et les mouvements transnationaux dans leur imbrication avec le genre, l'hétéronormativité, le racisme systémique, le colonialisme, les enjeux autochtones ou l'immigration."-- Fourni par l'éditeur.
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We come together on the 10th anniversary of our last day in Palestine, hundreds of presentations, articles, panels, and interventions later, to offer our Report Card reaffirming the relevance and urgency of re-telling stories of apartheid, ethnic cleansing, and settler colonialism and of Palestinian steadfastness, resistance and resilience. SPEAKERS: Dr. Angela Davis Dr. Anna Guevarra Dr. Barbara Ransby Dr. Beverly Guy-Sheftall Dr. Chandra Talpade Mohanty Dr. Gina Dent Dr. G. Melissa Garcia Dr. Rabab Abdulhadi Dr. Waziyatawin Co-sponsored by Arab and Muslim Ethnicities and Diaspora Studies
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D’après le stéréotype, les femmes vivant au Maghreb et au Moyen-Orient sont opprimées par une religion patriarcale et des traditions ancestrales. Ce petit livre donne à voir une réalité, ou, plutôt, des réalités différentes. Loin d’être un tabou, les droits et modes de vie des femmes constituent dans cette région une question centrale depuis le xixe siècle, où, dans des situations de domination coloniale ou impériale, de multiples formes de prédation économique, d’exploitation et de guerre ont bouleversé les rapports de genre. L’ouvrage analyse les résistances opposées par ces femmes, qu’elles soient rurales ou urbaines, des classes populaires ou lettrées. Il met en lumière leurs usages diversifiés de l’islam, mais aussi leurs mobilisations pour l’emploi, contre les colonialismes, les guerres et les occupations – ou, plus récemment, à la faveur des révolutions, les luttes contre le racisme et l’oppression des minorités sexuelles et de genre. Encastrés dans des histoires politiques, sociales et économiques singulières, les transformations et mouvements liés aux rapports de genre représentent un enjeu essentiel pour le Maghreb et le Moyen-Orient du xxie siècle.
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Sara R. Farris examines the demands for women's rights from an unlikely collection of right-wing nationalist political parties, neoliberals, and some feminist theorists and policy makers. Focusing on contemporary France, Italy, and the Netherlands, Farris labels this exploitation and co-optation of feminist themes by anti-Islam and xenophobic campaigns as “femonationalism.” She shows that by characterizing Muslim males as dangerous to western societies and as oppressors of women, and by emphasizing the need to rescue Muslim and migrant women, these groups use gender equality to justify their racist rhetoric and policies. This practice also serves an economic function. Farris analyzes how neoliberal civic integration policies and feminist groups funnel Muslim and non-western migrant women into the segregating domestic and caregiving industries, all the while claiming to promote their emancipation. In the Name of Women's Rights documents the links between racism, feminism, and the ways in which non-western women are instrumentalized for a variety of political and economic purposes.
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This essay examines Palestinian women’s struggles following the 1948 Nakba, when many challenged their uprooting by attempting to return back to their homes and land. Analyzing women’s narratives recounting their experiences from 1948 to 1953 within the context of the settler-colonial regime of control, the essay reveals Israel’s criminalization of the return of Palestinian refugees as acts of “infiltration,” and the unspoken gendered history of trauma that infiltrates the intimate space of women’s families, bodies, and lives. By sharing women’s voices and their embodied memories about childbirth, menstruation, intimate family life, their homes, and domestic life, the article works to provide gender analyses of the political work of suffering, to demonstrate how women were uniquely targeted and affected by such criminalization. Unmasking the political history of trauma and suffering and borrowing meanings from women cast out as illegal by the Israeli state, positions women returnees as frontliners against the political illegality and criminalization of settler colonialism.
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Conférence de Haideh Moghissi présentée en anglais le 3 octobre 2012 à l’Institut de recherches et d'études féministes. Haideh Moghissi est professeure de sociologie et d'études des femmes à l'Université York (Toronto). Elle a été fondatrice de l'Union nationale des femmes iraniennes et membre de ses premiers comités exécutif et de rédaction, avant de quitter l'Iran en 1984.
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The veiling of Muslim women is subject to strongly contested ideas about whether the veil is a symbol of women's subordination to an oppressive tradition or a means of emancipation from that tradition. This article suggests that women's own personal reasons for veiling must be analysed. Data collected from published documents from Muslim organizations allows for demonstration that the veil is configured as central to an Islamic moral code of female modesty. A further analysis of findings from interviews conducted with veiled Muslim women in Winnipeg shows the nuanced ways in which women enact this code.
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Black studies emerged from the tumultuous social and civil rights movements of the 1960s and empowered African Americans to look at themselves in new ways and pass on a dignified version of Black history. However, it also enriched traditional disciplines in profound and significant ways. Proponents of Black and ethnic studies confronted the false notion that scholarly investigations were objective and unbiased explorations of the range of human knowledge, history, creativity, artistry, and scientific discovery. As they protested against hegemonic notions like universal psychology and re-evaluated canonical texts in literature, a new model of academic inquiry evolved: one committed to serving a range of populations, that critiqued traditional politics, culture, and social affairs, and worked with activist energy for the transformation of the existing social order. With an all-star cast of contributors, The Black Studies Reader takes on the history and future of this multi-faceted academic field. Topics include Black feminism, cultural politics, Black activism, lesbian and gay issues, African American literature and film, education, and religion. This authoritative collection takes a critical look at the current state of Black studies and speculates on where it may go from here.
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Le débat sur l'islam a fini par occulter ce que veut dire être musulman, c'est-à-dire vivre au quotidien la relation à la religion, quelles que soient la pratique réelle et l'intensité de la foi. Comment parler de ce qui relève de l'individu, voire de l'intime, du bricolage, du non-dit, de la fausse évidence, au-delà des conventions et des clichés ? Comment aussi évoquer certains des paradigmes qui structurent la pratique de l'islam aujourd'hui : le réformisme religieux, y compris dans sa forme fondamentaliste, les confréries mystiques, l'islam politique, l'individualisation de la croyance ? Comment enfin parler de modernité, alors que nous n'en avons pas de définition objective ? Nous avons choisi comme sujet le musulman dans la ville, car la ville permet à chacun de se construire son rapport à la religion en jouant sur la multiplicité des références dont elle est la scène. L'orthodoxie dans l'architecture des mosquées, la quête d'une nouvelle tradition dans les choix vestimentaires, les modes universels de consommation, les formes d'art qui épousent ou repoussent le surgissement du religieux, la manière dont les gestes quotidiens sont tour à tour sacralisés ou banalisés. Cinq villes nous ont permis de saisir, sous forme d'instantanés, certaines de ces facettes d'une religiosité en quête d'elle-même : Le Caire, Téhéran, Istanbul, Paris et Dakar. Cinq villes qui, loin de représenter des aires culturelles ou des sociétés précises, tournent autour de cinq paradigmes : la tradition orthodoxe, la modernité, la circulation, le réformisme et l'individualisation de la vie religieuse.
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"En Occident, le harem est représenté comme un lieu de plaisir où s'ébattent des femmes nues et lascives, odalisques d'Ingres et de Matisse, Schéhérazade en version hollywoodienne. En Orient, le harem est au contraire le lieu de la réclusion des femmes qui ne rêvent que de s'en émanciper, en jouant de leur talent et de leur intelligence, qu'elles aient vécu au temps du khalife Haroun Al-Rachid ou dans le harem domestique des années 50 à Fès. Ces deux représentations du harem - l'une fantasmée, l'autre historique - dessinent une vision différente, troublante et inattendue, non seulement de "la femme idéale" mais aussi de la séduction, de l'érotisme et des rapports entre les sexes. "Décris-moi ton harem, je te dirai qui tu es", semble nous suggérer avec humour Fatema Mernissi, bien connue du public pour sa vision aussi pertinente qu'impertinente d'un monde arabe en pleine mutation. Le Harem et l'Occident : un fascinant voyage au coeur des harems, un face à face revigorant entre les cultures autant qu'une méditation sur le pouvoir de l'image et la perception de soi."--Quatrième de couverture.