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Résultats 12 ressources
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Feminists have been taken to task for suggesting both that the higher level of mental illness observed in women is a consequence of the oppression they face - an oppression which drives them into madness and mental disorder - and also that the concept of mental illness is a social construct inappropriately and incorrectly applied to women by a patriarchal order as a means of social control. This paper examines this supposed contradiction and the ideas that underly the contrasting contentions. It argues that the two positions are not in fact incompatible.
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« Ce cahier DE LA PARTICIPANTE a été conçu pour accompagner l’atelier d’échanges et de formation intitulé Ridées mais pas fanées! Il vous appar- tient et vous pouvez le conserver. Cet atelier est consacré à des réflexions sur les femmes et le vieillissement. Il vise à remettre en question les pré- jugés à l’égard de l’âge et à valoriser la place et le rôle des femmes aînées dans la société. Nous considérons qu’à titre de femmes âgées de 60 ans et plus, vous êtes les expertes pour aborder ces sujets. Pour chaque module de formation, vous trouverez un texte d’introduction sur un thème, avec des données scientifiques parfois très surprenantes, puis des activités où votre participation est requise. On ne devrait pas s’ennuyer. » (2008, 4)
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L’idéologie dominante nous enjoint de tolérer l’Autre. Les textes de Christine Delphy nous montrent que celui qui n’est pas un Autre, c’est l’homme, et l’homme blanc. C’est sur la base du sexe, de l'orientation sexuelle, de la religion, de la couleur de peau et de la classe que se fait la construction sociale de l’altérité. L’Autre c’est la femme, le pédé, l’Arabe, l’indigène, le pauvre. La république libérale tolère, c’est-à-dire qu’elle tend la main, prenant bien garde à laisser le toléré-dominé suspendu au vide. L’homo est toléré s’il sait rester discret, le musulman est toléré s’il se cache pour prier, la femme est tolérée si ses revendications égalitaires n’empiètent pas sur le salaire et le pouvoir de l’homme, l’oriental est toléré s’il laisse les armées américaines tuer sa famille pour le libérer de la dictature – et libérer sa femme de lui-même par la même occasion. L’injonction à s’intégrer est surtout une sommation à être semblable, à suivre les règles officieuses mais bien réelles de "l’Occident". Parité, combats féministes et homosexuels, Afghanistan, Guantanamo, indigènes et société postcoloniale, loi sur le voile : autant de prismes pour analyser les dominations, tant hétérosexistes, racistes, que capitalistes. Ceux et celles qui refusent ces règles, ceux et celles qui se montrent pour ce qu’ils et elles sont, le paient le prix fort, combattant-e-s d’une guerre qui sera longue. Écrits dans un style offensif, incisif et souvent drôle, ces textes nous forcent à déplacer notre regard, à mettre en lien des événements toujours cloisonnés, et nous apportent ce supplément d’intelligence qui seul permet de comprendre le monde tel qu’il va.
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In this paper we present the case for those entering/considering same-sex relationships to be included in sex and relationship education in schools. The Government's Guidance on Sex and Relationship Education provides a rationale for including same-sex relationships when it says that schools should meet the needs of all their pupils "whatever their developing sexuality." Research on sex education and domestic violence prevention for schools has highlighted issues of gender, power, the importance of understanding context in providing skills and knowledge for safer sex and non-abusive relationships. However, both tend to assume the context is heterosexuality. Results from our Economic & Social Research Council-funded study of domestic violence in same-sex and heterosexual relationships indicates that those aged under 25 years of age and those in first same-sex relationships are particularly vulnerable to experiencing domestic violence. Four themes arise from the qualitative data that provide a rationale for the provision of sex and relationship education to these young people: first same-sex relationships as an affirmation of identity; and lack of knowledge about what to expect in same-sex relationships; of embeddedness in lesbian, gay, bisexual, transgender and queer friendship networks; and of resources to seek help.
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Black women are generally displaced as victims of rape. The police response to the sexual assault of black women in general and lower-class black women in particular is illustrative of how sexual ideologies help construct complex social hierarchies that in turn structure rights. How the law currently deals with rape places black women outside of the narrative frames that legitimate entitlement. Rape continues to stand in for, and effectively obscure, other social, political, and economic concerns. Unpublished and often ignored, the rape narrative is a ripe site to supply oppositional interpretations of national experience and transmit some of the structural problems in the criminal justice system. Pulling from over two thousand “real” rape cases of low-income black women ignored and not investigated in Philadelphia between 1995 and 2000, this article reads black female rape narratives as case studies in order to discuss the way personal narratives of rape victims are structured by competing and overwhelming sociolegal narratives that undercut their reception. As the fastest growing prison population, the presence of the law to punish black women stands in stark contrast to the absence of the law to protect them.
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Notre recherche traite du phénomène du « plafond de verre », c'est-à-dire des difficultés qui freinent la mobilité ascendante des femmes dans les hautes sphères organisationnelles. Dans un Québec où les prérogatives d'égalité sociale interpellent l'ensemble des structures politiques, nous avons cherché à expliquer la pérennité des facteurs et des pratiques à caractère discriminant qui entravent l'ascension professionnelle des femmes vers les hautes directions. Notre étude, appréhendée à partir d'une théorisation en termes de rapports sociaux de sexe, vise, d'une part, à examiner de quelle manière les rapports sociaux de sexe contribuent à la (re)construction de la différenciation sexuée dans les organisations et, d'autre part, elle cherche à approfondir les impacts générés par le marqueur identitaire « femme » dans une culture organisationnelle considérée masculine. Cette recherche qualitative a été réalisée à l'aide de douze entrevues individuelles. Les participantes travaillent toutes dans le milieu de la gestion et occupent des fonctions de cadre intermédiaire à cadre supérieur. Les entreprises privées ont été ciblées et une majorité d'entre elles sont de grandes entreprises québécoises, sinon canadiennes pour les autres, mais ayant un siège social au Québec. Corollairement à nos postulats théoriques, nos résultats montrent que le modèle dominant de la gestion et de la carrière n'apparaît pas neutre mais étroitement associé aux caractéristiques assignées au sexe/genre masculin. Sur le plan structurel, la division sexuelle du travail reste peu questionnée et concourre fortement à cette cristallisation du paradigme dominant de la gestion. Également, la différence qu'introduisent d'entrée de jeu les femmes en raison de leur appartenance sexuelle produit une kyrielle d'effets tels que la hiérarchisation des statuts de sexe et l'ambiguïté constante qu'occasionne la féminité dans un environnement masculin; les relations professionnelles apparaissent souvent d'ores et déjà sexualisées, dès lors les processus de différenciation/hiérarchisation deviennent opérants. Cependant, à l'aune des nouvelles générations de cadres et des configurations conjugales et familiales émergentes, la trajectoire linéaire de la carrière ainsi que la division sexuée du travail se voient interpellées, sinon remises en cause dans certaines trajectoires individuelles. De plus, les femmes en position de pouvoir mettent de l'avant des pratiques subversives qui questionnent le modèle hégémonique de la gestion, notamment en se réappropriant « leurs différences » et tentent ainsi de sortir de l'impasse qu'apporte le double processus de la différenciation/hiérarchisation des catégories de sexe. En outre, l'ancrage du modèle « masculin » de la gestion et de la carrière s'amenuise lentement pour laisser émerger des pratiques novatrices et faire place aux nouvelles réalités. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Plafond de verre, Ascension professionnelle, Femmes cadres, Femmes dirigeantes, Mobilité verticale, Rapports sociaux de sexe, Différenciation sociale.
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"Application du concept de capabilité aux inégalités de genre. L'auteure évalue le niveau de développement d'un pays non pas à son PIB mais à la capacité du gouvernement à maintenir l'égalité entre les hommes et les femmes. Elle appelle au développement d'une pensée politique et économique attentive à ces disparités, tout particulièrement dans les pays du Sud."
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Résumé Le Canada et le Québec, sociétés pluriethniques, possèdent des politiques et des programmes de promotion et de prévention pour contrer les violences faites aux femmes, mais reconnaissent que le défi est de taille dans le contexte migratoire. Les immigrantes, confrontées à la violence conjugale, ne disposent souvent pas d’accessibilité culturelle aux services sociaux et de santé ou n’obtiennent pas de réponse adéquate à leurs besoins. Toutefois, certains organismes ont des projets pour leur venir en aide mais ils ne sont pas systématiques. L’article présente les résultats d’une recherche exploratoire, avec approche ethnologique, qui documente la perception de 10 intervenants d’organismes communautaires et institutionnels concernant leurs activités dans le domaine et leur préoccupation pour la promotion et la prévention primaire, même si leurs pratiques concrètes sont surtout centrées sur la prévention secondaire. Maints empêchements les limitent, mais leurs perceptions des réponses promotionnelles et préventives mettent en lumière l’impact de la violence structurelle et de la violence conjugale et orientent les perspectives de renouvellement des pratiques d’intervention sociosanitaire en matière de violence conjugale.
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Ce supplément spécial de Global Public Health rassemble les versions courtes de huit revues, rédigées en 2007, dans le cadre des travaux du Women and Gender Equity Knowledge Network (WGEKN) de la Commission des déterminants sociaux de la santé (CSDH) de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Les auteurs de cette introduction étaient les coordinateurs du WGEKN, créé en 2006 et financé par le ministère suédois des Affaires étrangères par l'intermédiaire de l'OMS, l'Institut national suédois de la santé publique (SNIPH) et la Fondation Open Society Institute (Zug). La tâche du WGEKN était de synthétiser les connaissances et d'élaborer des recommandations sur les mécanismes, les processus et les mesures qui peuvent être mis en œuvre pour réduire les inégalités entre les sexes en matière de santé. Les recommandations du WGEKN sont incluses dans ce numéro de la revue en annexe. Le rapport final du WGEKN (Sen et al.Citation2007 ) a été soumis au CSDH en septembre 200