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Résultats 21 ressources
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Qu’elles se réalisent dans le contexte du travail rémunéré ou dans la vie personnelle, ces tâches se révèlent complexes, voire parfois impossibles à articuler entre elles. La charge mentale affecte plus fortement les femmes1 qui assument une part plus importante dans les tâches domestiques et le soin aux proches. En collaboration avec des représentantes de groupes communautaires et de la société civile concernés par l’équité de genre et la justice environnementale, cette synthèse des connaissances porte sur la charge mentale et ses effets sur la santé des femmes. Quatre messages clés sont à retenir : 1) Les effets de la charge mentale sur la santé des femmes sont nombreux; 2) Il importe de comprendre la charge mentale comme un construit complexe et multifacettes afin de développer des interventions durables et équitables ; 3) Le travail associé à la charge mentale est « invisible » en raison de la gestion émotionnelle et morale et du travail cognitif qu’il comporte, et parce qu’il n’est pas reconnu ou non comptabilisé dans l’économie de marché néolibérale; 4) Les manifestations de la charge mentale prennent des formes différentes qu’il importe d’analyser avec une approche féministe intersectionnelle. Cinq axes regroupant des recommandations et des pistes de solution sont proposés. Axe 1 : Reconnaître la nature complexe de la charge mentale et ses stéréotypes associés. Axe 2 : Soutenir le travail de care dans les milieux de travail. Axe 3 : Améliorer les services de soins et de soutien à la famille offerts à la population et offrir un accès équitable à ces ressources. Axe 4 : Prendre en compte la charge mentale dans les politiques publiques et créer les instances pour assurer des actions de prévention en temps de crise. Axe 5 : Inciter et normaliser le travail de care assumé par les hommes.
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« Le pétrole, c’est un style de vie, une culture et des récits qui structurent nos sociétés patriarcales. Les énergies fossiles conditionnent nos systèmes économiques et politiques. Et elles servent depuis toujours les intérêts d’une minorité. Aussi ont-elles toujours suscité des résistances. Aux marges et dans les interstices du monde capitaliste, il existe une myriade de systèmes énergétiques alternatifs, aptes à inspirer espoir et imagination. Une vision écologique et féministe des enjeux d’énergie. »--Quatrième de couverture.
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Energy security remains a concern in Sub-Saharan Africa. The conceptualisation of energy security at the urban household level has shifted from the security of energy supply to the security of energy services, which is focused more on the demand side. Women and young girls are affected the most by insecure energy services. However, energy policy discourses often fail to focus on the security of energy services or to recognise gender roles in the provision of energy services at the household level. It is therefore imperative to develop innovative and gender-sensitive energy services solutions with a new paradigm of participatory solution design, such as living labs. We assessed living labs and the energy security landscape in poor urban environments through a systematic literature review, and proposed a framework for demonstrating how living labs could be used as a lever to promote the security of energy services. The security of energy services in poor urban households could be improved by harnessing the different innovative strengths of the respective genders. Living labs provide an ideal space for co-generating, co-designing, and co-learning to produce tailored energy services solutions. There is a need for a collaborative effort in resourcing researchers to undertake practical investigations of interactive multi-stakeholder platforms with those who are intended to benefit from the policy to increase its impact and to bridge the science-policy divide. © 2022, South African Institute of Industrial Engineering. All rights reserved.
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Ce 8 mars marque une nouvelle journée dédiée aux droits des femmes. Mais ce constat n'a pas changé : les tâches domestiques restent encore majoritairement réalisées par les femmes, et désormais cela comprend aussi les petits gestes" en matière de protection de l’environnement. Cette inégalité persistante au sein du foyer les détourne aussi de la sphère politique.
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La journaliste Vanessa Destiné explique ce qu’est le racisme environnemental et comment on peut le combattre. Face à la crise climatique, on n’est pas tous égaux et ce n’est pas par hasard. 💰 Au Canada et à l’étranger, un nombre disproportionné de personnes autochtones et racisées sont touchées par des questions environnementales. 🚱 Dans cet épisode de l’ABC, la journaliste Vanessa Destiné explique ce qu'est le racisme environnemental et comment on peut le combattre. 💪🏾💪🏻💪🏿 On souhaite remercier Lourdenie Jean de l'organisme « L'environnement c'est intersectionnel ».
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À qui appartient la ville? Sûrement pas aux femmes. Souvent le théâtre des violences ordinaires ou frontales, la ville repose sur des fondations sexistes. Kern s'attarde à la manière dont les relations de genre, de classe, de race, d'âge se déploient dans la ville. Elle nous invite à redéfinir et à nous réapproprier les espaces urbains. Comment rendre nos villes plus féministes? Partant de son expérience quotidienne de citadine à différentes époques de sa vie (enfant, adolescente, étudiante, travailleuse, militante et mère), elle s'appuie sur les théories d'urbanisme, des travaux de géographes féministes et des références à la culture pop pour montrer comment une ville genrée qui s'embourgeoise exclut les populations marginalisées, mais également pour évoquer les possibles configurations d'une ville plus inclusive.
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C echapitreportesurlesdéfisd’uneapprocheparticipativeintégrant une perspective d’équité de genre rencontrés dans le cadre d’un programme de recherche-intervention sur la pollution urbaine en Afrique de l’Ouest, programme intitulé « Chaire écosanté sur la pollution urbaine de l’air et les maladies respiratoires1 ». Conçu et dirigé par des chercheurs et chercheuses de quatre pays africains (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire et Sénégal), ce programme regroupait des équipes derecherchedechacundespays(équipes-pays)etquelquescollèguesde«paysdunord»,dontleCanada(Québec).IlaétéfinancéparleCentre de recherches pour le développement international du Canada. Outre des objectifs de recherche et de formation, la Chaire comportait un volet nommé Air-Sain qui visait à sensibiliser les actrices et acteurs dediversmilieuxetàsoutenirdeschangementsdurablesafinderéduirela pollution urbaine.
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Après la charge mentale domestique, la charge mentale écologique semble elle aussi aliéner tout particulièrement les femmes. Zoom sur ce concept inhérent aux combats écolo d’aujourd’hui, ce qu’il recoupe, et comment, peut-être, réussir à s’en affranchir.
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Contemporary large-scale land transactions (LSLTs), also called land grabs, are historically unprecedented in their scale and pace. They have provoked robust scholarly debates, yet studies of their gender-differentiated impacts remain more rare, particularly when it comes to how changes in control over land and resources affect women's labor, and thereby their livelihoods and well-being. Our comparative study of four LSLTs in western Ethiopia finds that the transactions led to substantial land use change, including relocation and decrease in size of smallholder parcels, loss of communally-held grazing lands, and loss of forests. These changes had far-reaching impacts on household labor allocation, the gendered division of labor, and household wellbeing. But their effects on women are both more adverse and more severe, expressed in terms of increased wage labor to make up for lost land and livestock, more time spent gathering firewood and water from increasingly distant locations, and an increased intensity of household responsibilities where male members underwent wage labor migration. These burdens led to negative psychological, corporal, and material effects on women living in and near transacted areas compared to their situation prior to transactions. This article both responds to the deficit in studies on the impacts of LSLTs on gendered livelihoods, labor relations, and wellbeing outcomes, and lays the groundwork for future research. © 2019, © 2019 Informa UK Limited, trading as Taylor & Francis Group.
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Apparu dans les années 1980, le concept de charge mentale a été popularisé et brillamment illustré par Emma dans sa désormais célèbre bande dessinée Fallait demander [1]. La charge mentale, c’est la charge cognitive invisible que représentent la planification, l’organisation et la gestion de tout ce qui se situe dans la sphère domestique (tâches ménagères, rendez-vous, achats, soins aux enfants, etc.) et qui, chez les couples hétérosexuels[2], échoit généralement aux femmes en plus de leur activité professionnelle. Car les hommes, consciemment ou pas, désignent souvent leur compagne comme la responsable en titre de la logistique familiale. Et ce travail invisible prend énormément de temps et d’énergie psychique ; il génère davantage de stress que l’accomplissement des tâches domestiques comme telles, la charge mentale accompagnant les femmes au boulot et dans toutes leurs activités.
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Un panel politique dans une émission télévisée du matin. Un article dans une revue grand public. Une table ronde à la radio. Qu’ont en commun ces trois scénarios médiatiques? Les femmes y sont toujours minoritaires, voire absentes. En fait, les femmes représentent en moyenne 29 % des voix entendues comme expertes dans les grands médias canadiens1.
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This paper examines gender differentials in survival amongst older people (50+ years) in the Nairobi slums and to the best of our knowledge is the first study of its kind in an urban African setting. The results provide evidence contrary to the expected paradox of poorer self-rated health yet better survival amongst older women. Older women in the Nairobi slums have poorer self-rated health and poorer circumstances across other factors, including disability and socio-economic status. Further, older women in the slums do not have better survival. The conventional female advantage in mortality only becomes apparent after accounting for the cumulative influence of individual characteristics, social networks, health and socio-economic status, suggesting the female advantage in unadjusted old-age mortality does not apply to contexts where women experience significant disadvantage across multiple life domains. This highlights the urgent need to redress the support, status and opportunities available for women across the life course in contexts such as the Nairobi slums. In addition, a greater number of factors differentiate mortality risk amongst men than amongst women, suggesting inequality amongst slum dwelling older men and highlighting the need for gender sensitive interventions which account for the particular needs of both genders in old age.
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Parmi les sujets absents du débat sur les impacts et les conséquences du Plan Nord se trouvent, invisibles, les femmes autochtones. Celles qui constituent plus de 50 % de la population autochtone dans le Nord sont les moins écoutées, les moins consultées, les plus vulnérables. La question est absente et il y a peu de données disponibles quant à l’impact des activités minières ou des chantiers hydroélectriques sur la condition des femmes. Or, l’expérience de Femmes autochtones du Québec révèle que ce type de développement a souvent des incidences négatives sur la situation des femmes autochtones dans les communautés en exacerbant les préjugés, les violences et les inégalités. Pour poser la réalité des femmes autochtones dans et hors réserve, il faut préciser qu’en 2001, les femmes autochtones enregistraient un taux de monoparentalité deux fois plus élevé que celui des femmes non autochtones (19 % contre 8 %). Les nombreuses familles dirigées par des femmes autochtones sont donc plus dépendantes de l’aide sociale que les hommes autochtones le sont.
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À l’occasion du 30e anniversaire de l’Association des Femmes autochtones du Québec, ces actes de colloque proposent de revoir le parcours des femmes autochtones dans leurs luttes pour l’égalité et la justice sociale.
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