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Belles résidences, domestiques, voyages… la vie des dames de la bourgeoisie, au début du 20e siècle, n'avait rien à voir avec le quotidien des ménagères de milieu populaire. Ces femmes n'étaient pas totalement à l'abri, néanmoins. Dans Genre, patrimoine et droit civil, Thierry Nootens examine les épreuves traversées par plusieurs dizaines d'entre elles. Faillites, malversations du mari ou ruptures pouvaient menacer leur aisance. Quelle a été la réponse des tribunaux de la province de Québec aux difficultés financières et aux disputes domestiques auxquelles elles durent faire face? De quels savoirs juridiques et pratiques disposaient-elles au moment de se défendre, de faire valoir leurs droits, leurs besoins et ceux de leurs enfants? L'analyse combinée de rapports de jurisprudence et de dossiers judiciaires originaux met en lumière la profonde vulnérabilité de ces épouses pourtant protégées, en théorie, par un contrat de mariage avantageux et par leur appartenance aux classes possédantes. Cette forme particulière de fragilité - fragilité sociale et genrée - n'avait pas encore été explorée systématiquement en histoire canadienne, tout comme la manière dont les juges régulaient les obligations, émotions et rapports de domination au cœur de l'existence des ménages bourgeois. Pour l'appareil judiciaire, il ne s'agissait pas seulement d'affaires privées. La morale du mariage, socle de l'ordre social dans la province de Québec, était en jeu. Épouses oublieuses de leurs devoirs, maris escrocs ou indignes ont donc vu s'abattre sur eux le courroux de la magistrature.Belles résidences, domestiques, voyages… la vie des dames de la bourgeoisie, au début du 20e siècle, n'avait rien à voir avec le quotidien des ménagères de milieu populaire. Ces femmes n'étaient pas totalement à l'abri, néanmoins. Dans Genre, patrimoine et droit civil, Thierry Nootens examine les épreuves traversées par plusieurs dizaines d'entre elles. Faillites, malversations du mari ou ruptures pouvaient menacer leur aisance. Quelle a été la réponse des tribunaux de la province de Québec aux difficultés financières et aux disputes domestiques auxquelles elles durent faire face? De quels savoirs juridiques et pratiques disposaient-elles au moment de se défendre, de faire valoir leurs droits, leurs besoins et ceux de leurs enfants? L'analyse combinée de rapports de jurisprudence et de dossiers judiciaires originaux met en lumière la profonde vulnérabilité de ces épouses pourtant protégées, en théorie, par un contrat de mariage avantageux et par leur appartenance aux classes possédantes. Cette forme particulière de fragilité - fragilité sociale et genrée - n'avait pas encore été explorée systématiquement en histoire canadienne, tout comme la manière dont les juges régulaient les obligations, émotions et rapports de domination au cœur de l'existence des ménages bourgeois. Pour l'appareil judiciaire, il ne s'agissait pas seulement d'affaires privées. La morale du mariage, socle de l'ordre social dans la province de Québec, était en jeu. Épouses oublieuses de leurs devoirs, maris escrocs ou indignes ont donc vu s'abattre sur eux le courroux de la magistrature.
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The inequalities that persist in America have deep historical roots. Evelyn Nakano Glenn untangles this complex history in a unique comparative regional study from the end of Reconstruction to the eve of World War II. During this era the country experienced enormous social and economic changes with the abolition of slavery, rapid territorial expansion, and massive immigration, and struggled over the meaning of free labor and the essence of citizenship as people who previously had been excluded sought the promise of economic freedom and full political rights.After a lucid overview of the concepts of the free worker and the independent citizen at the national level, Glenn vividly details how race and gender issues framed the struggle over labor and citizenship rights at the local level between blacks and whites in the South, Mexicans and Anglos in the Southwest, and Asians and haoles (the white planter class) in Hawaii. She illuminates the complex interplay of local and national forces in American society and provides a dynamic view of how labor and citizenship were defined, enforced, and contested in a formative era for white-nonwhite relations in America.
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Finally, a look at the role of women in the shaping of the high-spirited—but hardly feminist—Dada monement. For all of its iconoclasm, the Dada spirit was not without repression, and the Dada movement was not without misogynist tendencies. Indeed, the word Dada evokes the idea of the male—both as father and as domineering authority. Thus female colleagues were to be seen not heard, nurturers not usurpers, pleasant not disruptive.This book is the first to make the case that women's changing role in European and American society was critical to Dada. Debates about birth control and suffrage, a declining male population and expanding female workforce, the emergence of the New Woman, and Freudianism were among the forces that contributed to the Dadaist enterprise. Among the female dadaists discussed are the German émigré Baroness Elsa von Freytag-Loringhoven; Berlin dadaist Hannah Höch; French dadaists Juliette Roche and Suzanne Duchamp; Zurich dadaists Sophie Taeuber and Emmy Hennings; expatriate poet and artist Mina Loy; the "Queen of Greenwich Village," Clara Tice; Margaret Anderson and Jane Heap, the lesbian couple who ran The Little Review; and Beatrice Wood, who died in 1998 at the age of 105. The book also addresses issues of colonialist racism, cross-dressing and dandyism, and the gendering of the machine. The bibliography was compiled by the International Dada Archive (Timothy Shipe and Rudolf E. Kuenzli). Contributors Eleanor S. Apter, Barbara J. Bloemink, Willard Bohn, Carolyn Burke, William A. Camfield, Whitney Chadwick, Dorothea Dietrich, Susan Fillin-Yeh, Paul B. Franklin, Renée Riese Hubert, Marisa Januzzi, Amelia Jones, Marie T. Keller, Rudolf E. Kuenzli, Maud Lavin, Margaret A. Morgan, Dickran Tashjian, Elizabeth Hutton Turner, Barbara Zabel