Votre recherche
Résultats 4 ressources
-
The editors and contributors to Color of Violence ask: What would it take to end violence against women of color? Presenting the fierce and vital writing of organizers, lawyers, scholars, poets, and policy makers, Color of Violence radically repositions the antiviolence movement by putting women of color at its center. The contributors shift the focus from domestic violence and sexual assault and map innovative strategies of movement building and resistance used by women of color around the world. The volume's thirty pieces—which include poems, short essays, position papers, letters, and personal reflections—cover violence against women of color in its myriad forms, manifestations, and settings, while identifying the links between gender, militarism, reproductive and economic violence, prisons and policing, colonialism, and war. At a time of heightened state surveillance and repression of people of color, Color of Violence is an essential intervention.
-
L’invention de la ménopause au xixe siècle puis celle de l’andropause dans la seconde moitié du xxe siècle ont eu pour effet d’accroître la surveillance des médecins sur les corps féminins et masculins vieillissants et, plus spécialement, sur la sexualité de cette période de la vie. Or, si ce coup d’état médical a si bien réussi, c’est qu’il a tout autant bénéficié du soutien très actif des femmes que de l’incapacité des hommes à lui résister. C’est aussi qu’il s’inscrivait dans le prolongement de très anciennes pratiques sociales qu’il légitimait. Et qu’on ne s’y trompe pas. Loin de se desserrer, l’étau s’est définitivement refermé. En effet, les hommes, qui ont longtemps tenté d’échapper maladroitement à cette surveillance, ont, aujourd’hui, fini par s’y soumettre, acceptant, de fait, tout le discours silencieux sur les défaillances de leur puissance virile qu’elle suppose.
-
Depuis la seconde guerre mondiale, treize nouveaux contraceptifs féminins ont été émis au point alors que les contraceptifs masculins sont à peu près inchangés depuis quatre cents ans. La responsabilité contraceptive, avec les risques qui en découlent pour la santé, est donc attribuée principalement aux femmes. Cet article se propose d’analyser le rôle de différents acteurs dans la réécriture éventuelle des rapports de genre autour de la contraception. Nous nous concentrerons sur le cas des nouvelles techniques contraceptives, surtout masculines, et la manière dont leurs utilisateurs sont définis. Alors que la plupart des travaux en sociologie des techniques insistent sur le rôle de l’innovation dans cette définition de l’utilisateur, nous montrerons qu’aux côtés des scientifiques, les féministes et les journalistes ont joué un rôle important dans la configuration des utilisateurs potentiels de ces techniques contraceptives : ils ont construit une grande variété de représentations de la masculinité et des utilisateurs hommes. Ces représentations sont utilisées soit pour montrer qu’il n’y a pas d’obstacle culturel à l’acceptabilité de ces techniques, soit à l’inverse, pour en dénoncer le caractère utopique.
-
A travers le témoignage de 29 personnes dont 7 enfants et adolescents, une incursion dans le paysage des familles "homoparentales". Bousculant le cadre traditionnel de la famille, ces structures posent, par leur démarche même, des questions sur des sujets aussi essentiels que la filiation, l'adoption, la procréation médicalement assistée, allant bien au-delà de l'homosexualité.