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Capsule vidéo qui explique le racisme aveugle à la race, premier partie.
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Capsule vidéo qui explique le racisme aveugle à la race, deuxième partie.
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Tout en soulignant qu’il s’avère illusoire de vouloir séparer les situations personnelles des conditions historiques et politiques de leur émergence, cet article propose une réflexion critique de la notion de libre choix, que l’auteure inscrit dans un réseau de facteurs macrosociaux tels que les tensions internationales ou encore la violence et la pauvreté structurelles. La notion de « libre choix » possède une charge idéologique qui se reflète dans la distinction souvent établie entre les femmes occidentales libérées et la femme musulmane dépourvue de libre choix et victime passive de l’oppression patriarcale. Le libre choix tend aujourd’hui à (re)devenir un critère discriminatoire permettant de distinguer les sociétés les « plus civilisées » (choix et liberté pour les « Occidentales ») de celles qui le sont moins (contrainte et servitude pour les « Orientales »). La violation du libre choix des femmes peut alors contribuer à légitimer l’intervention des industries humanitaire et militaire pour « sauver les musulmanes », comme cela a été le cas dans la guerre d’Afghanistan, à la suite des événements tragiques du 11 septembre 2001. Qui a le pouvoir de réduire « l’Autre », et particulièrement les musulmanes, à des sujets assujettis incapables d’émerger comme sujets agissants ? Des musulmanes souffrent d’un libre choix limité, mais ceci est-il réductible à l’islam ? Le libre choix des Occidentales relève-t-il d’un idéal fantasmé ? Faudrait-il plutôt investiguer la notion de libre choix dans sa complexité intrinsèque reliée aux relations de pouvoir ? Réduire les vies poignantes et tellement complexes des femmes musulmanes à une question de choix plus ou moins libre et éclairé est d’une totale insatisfaction pour l’anthropologue. Afin de mieux saisir cette complexité, l’auteure puise dans son travail ethnographique s’échelonnant sur une vingtaine d’années en milieu rural égyptien pour souligner l’importance du travail (micro)ethnographique qui permet de dépasser les généralités et les simplicités galvaudées par certains médias et romans à sensation (« pulp nonfiction ») qui font et défont l’opinion publique. L’auteure compare ces généralités essentialisantes avec des exemples de vies socialement complexes et ethnographiquement riches de villageoises égyptiennes.
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Using a post-structural lens, I make arguments against homogenising people’s conditions and circumstances. In particular, I acknowledge that the post-1994 reform agenda intended to streamline the previously fragmented and segregated higher education landscape under the apartheid regime. Black women, who are the main target of this article suffered triple marginalisation ‒ race, social class and sexism. The aim of the article is to show the tensions that exist within the White Paper: A Programme for the Transformation of Higher Education (DoE 1997). The said tensions have stifled the attainment of gender equity and equality; effectively widening the gender fissures in post-1994 South African higher education. I argue that we should not take for granted phrases such as “equal opportunities” and “equal access” in policies. Instead, we should seek their meaning and achievement inter alia in earnest for the targeted group.Therefore, I postulate that gender and gendering is complex and very fragmented. For this reason, formulating transformation interventions on the premise of equality for all does not necessarily guarantee gender equality or gender equity. With this in mind, a “one-size fits all” approach to redressing gender equality is implausible and does not suffice in addressing salient gender injustices. I propose a multifaceted approach, which encompasses a realistic and holistic outlookon the divergent needs of black women in particular and women in general as a possible solution to the current challenges.
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Originaire de Guadeloupe, Jade Almeida intervient tous les jeudis sur la web radio Neoquebec et participe à divers projets mettant les femmes noires au centre de la narration. Elle se positionne contre la négrophobie et la misogynie noire et tente de naviguer l’institution académique dans une optique de décolonisation.
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Cette émission n°72 est consacrée à la santé mentale à travers différents sujets, différentes sources, différents territoires ; Trinidad, Canada, Sénégal, France… On y parle exil, enfermement, complicité, famille, isolement, etc. Bonne écoute !
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As we write this chapter about reinterpreting women’s roles in peacebuilding, Colombia is at a turning point. On November 24, 2016, the Revolutionary Armed Forces of Colombia—People’s Army (FARC-EP) and the national government signed a historical agreement that ended the 60-year-long armed conflict. How this peace and the social reconciliation that it requires will be implemented remain to be seen. At the peace negotiations roundtable, throughout the early years of the conversations, women were underrepresented, and even now gender inequality within public participation is far from being resolved. Although women have been acting equally with their male counterparts as rotating negotiators in these peace negotiations, the High Commissioner for Peace (Alto Comisionado para la Paz) affirms that only 25 percent of the plenipotentiary negotiators are women, and that while the Gender Subcommittee is an interesting accomplishment, it is still insufficient. Additionally, Colombia is facing the challenge of FARC-EP’s reintegration to civil society: between 33 percent and 40 percent of their troops are women and most of the DDR processes do not show a serious focus on gender in their programs.
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Dans cette collection d'essais Ta-Nehisi Coates fait retentir les échos tragiques du passé colonialiste américain, dans les événements actuels : l'élection sans précédent de Barack Obama, suivie d'un contrecoup haineux et de l'élection de Donald Trump. Il examine aussi le temps présent à la lumière d'évènements historiques comme la guerre de Sécession, ou de programmes politiques comme l'incarcération de masse, qui ont profondément marqué la société américaine. Contenu : Introduction. Du bon gouvernement noir -- I. Notes de la première année « Voici comment nous avons perdu face à l'homme blanc » -- II. Notes de la deuxième année Une jeune Américaine -- III. Notes de la troisième année Pourquoi est-ce que si peu de Noirs étudient la guerre de Sécession ? -- IV. Notes de la quatrième année L'héritage de Malcolm X -- V. Notes de la cinquième année La peur d'un président noir -- VI. Notes de la sixième année Comme un Français -- VII. Notes de la septième année La famille noire à l'âge de l'incarcération de masse -- VIII. Notes de la huitième année Mon président était noir -- Épilogue Le premier président blanc.
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In this article, we examine how race and gender shape nurses’ emotion practice. Based on audio diaries collected from 48 nurses within two Midwestern hospital systems in the United States, we illustrate the disproportionate emotional labor that emerges among women nurses of color in the white institutional space of American health care. In this environment, women of color experience an emotional double shift as a result of negotiating patient, coworker, and supervisor interactions. In confronting racist encounters, nurses of color in our sample experience additional job-related stress, must perform disproportionate amounts of emotional labor, and experience depleted emotional resources that negatively influence patient care. Methodologically, the study extends prior research by using audio diaries collected from a racially diverse sample to capture emotion as a situationally emergent and complex feature of nursing practice. We also extend research on nursing by tracing both the sources and consequences of unequal emotion practices for nurse well-being and patient care.
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Le paradigme hégélien de la reconnaissance, admirablement critiqué par Frantz Fanon dans l’œuvre phare à laquelle ce livre rend hommage, est aujourd’hui évoqué, sous sa forme libérale, dans les débats entourant l’autodétermination des peuples colonisés, notamment les peuples autochtones d’Amérique du Nord. Politologue et militant, membre de la Nation dénée du Nord-Ouest du Canada, l’auteur reprend ici la critique fanonienne et démontre en quoi cette reconnaissance ne fait que consolider la domination coloniale. Cet ouvrage de théorie politique engagée appelle à rebâtir et redéployer les pratiques culturelles des peuples colonisés sur la base de l’autoreconnaissance, seule voie vers une réelle décolonisation. Penseur marxiste, Coulthard sait que le marxisme ne peut s’appliquer tel quel à la lutte des Autochtones, mais il en souligne la contribution potentielle et signe ici un véritable traité de combat décolonial et anticapitaliste. « Ce livre offre une critique pénétrante du colonialisme contemporain et une vision claire de la résurgence autochtone, en plus de constituer une contribution importante à la pensée révolutionnaire. » — Taiaiake Alfred, extrait de la préface
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« Quand des Blancs feuillettent un magazine, surfent sur Internet ou zappent à la télévision, il ne leur semble jamais étrange de voir des gens qui leur ressemblent en position d'autorité. Les affirmations positives de la blanchité sont tellement répandues que le Blanc moyen ne les remarque même pas. Etre blanc, c'est être humain ; être blanc, c'est universel. Je ne le sais que trop, car je ne suis pas blanche." Après l'élection de Barack Obama, certains ont proclamé l'avènement d'une société post-raciale. Avec une liberté de ton décapante, Reni Eddo-Lodge montre ici combien nous en sommes loin. Elle analyse les méfaits d'un racisme structurel persistant d'autant plus sournois qu'il avance masqué. Car le racisme va bien au-delà de la discrimination ou de l'injure personnelle. Il imprègne le récit historique, l'imaginaire collectif, les institutions et les entreprises. Pourquoi les Blancs pensent-ils ne pas avoir d'identité raciale? Pourquoi la simple idée d'un James Bond noir fait-elle scandale? Comment une fillette noire en vient-elle à se persuader qu'en grandissant, elle deviendra blanche? Le racisme n'est pas une question de valeur morale, mais d'exercice du pouvoir. Entretenir la légende d'une égalité universelle n'aide en rien. Au contraire. Car, pour déconstruire le racisme, il faut commencer par reconnaître l'étendue du privilège blanc. »-- 4ème de couverture.
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Pourquoi le mot « race » est-il tabou ? Qu’en est-il quand on est, à la fois, victime de discriminations raciales et sexuelles ? Comment assumer son identité plurielle ? Un mardi sur deux, Rokhaya Diallo et Grace Ly reçoivent un·e invité·e pour explorer les questions raciales sur le mode de la conversation et du vécu.
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La vérité a souvent un goût amer. Nous ne savons comment accepter nos histoires. Faut-il s’en tenir aux faits et dire la vérité ? Cet ouvrage monumental si richement documenté est précieux, il nous tire de l’oubli et du silence. Que savons-nous de l’esclavage au Canada ? Que savons-nous de la répression exercée sur les femmes et les hommes noirs ? Que savons-nous du racisme systémique ? Que savons-nous de la détresse des Autochtones, des sans-papiers, des personnes réfugiées ? Enfin fort peu… Parce que l’État construit et déconstruit les récits à travers les institutions. Les citoyen.ne.s sont ainsi condamné.e.s à reproduire une histoire qui nous échappe.
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We are pleased to announce the publication of Whose Land Is It Anyway? A Manual for Decolonization; inspired by a 2016 speaking tour by Arthur Manuel, less than a year before his untimely passing in January 2017. The book contains two essays from Manuel, described as the Nelson Mandela of Canada, and essays from renowned Indigenous writers Taiaiake Alfred, Glen Coulthard, Russell Diabo, Beverly Jacobs, Melina Laboucan-Massimo, Kanahus Manuel, Jeffrey McNeil-Seymour, Pamela Palmater, Shiri Pasternak, Nicole Schabus, Senator Murray Sinclair, and Sharon Venne. FPSE is honoured to support this publication.
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Misogynoir : un terme qui résume parfaitement la réalité sociale et identitaire des femmes noires aux États-Unis, comme en France hexagonale : il désigne tous les manifestations et comportements discriminatoires à l’égard des femmes noires et de couleur basés tout à la fois sur le sexisme, le racisme ou le colorisme. Si cette terminologie est récente, le phénomène est aussi ancien que le monde binaire (blanc vs noir) dont il procède : le système plantationnaire et ses avatars. Par ailleurs, on ne peut négliger les aspects intersectionnels de la période-même avec les classes phénotypico-sociales. Dans cet article, nous interrogerons la place et le positionnement des Caribéennes francophones dans le cadre des mouvements féministes de Paris. Ainsi, prendrons-nous en compte la pluriethnicité des communautés féminines noires de France et les liens qu’elles tissent avec ces différentes aires d’implantation : Région parisienne, Caraïbe et Amérique noire.
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This was the opening keynote speech at the 2018 Disability Intersectionality Summit, in Cambridge, Massachusetts on Oct 13, 2018.
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Encore invisible, le travail des femmes? La question peut faire sourciller tant les féministes ont obtenu des gains sur ce front au cours des dernières décennies. Or, si les femmes ont massivement intégré le marché de l'emploi, le travail dit invisible, majoritairement effectué par celles-ci, n'a fait que croître et se complexifier. En plus du strict travail ménager, il se présente sous de multiples visages: la charge mentale de l'organisation familiale, le travail invisible d'intégration des femmes immigrantes, le travail des proches aidantes, celui des aides familiales venues d'ailleurs, des femmes autochtones et racisées, des étudiantes stagiaires, ou encore, des travailleuses du sexe. Comment se décline l'enjeu du travail invisible dans différents milieux, et où en sont les revendications pour faire reconnaître ce travail et le sortir de l'ombre? Rassemblant des militantes féministes et des intellectuelles engagées sur ces questions, cet ouvrage collectif entend remettre le sujet du travail invisible à l'ordre du jour politique tout en proposant des pistes de réflexion et de mobilisation concrètes
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One of the recent attempts to explore epistemic dimensions of forced displacement focuses on the institution of gender-based asylum and hopes to detect forms of epistemic injustice within assessments of gender related asylum applications. Following this attempt, I aim in this paper to demonstrate how the institution of gender-based asylum is structured to produce epistemic injustice at least in the forms of testimonial injustice and contributory injustice. This structural limit becomes visible when we realize how the institution of asylum is formed to provide legitimacy to the institutional comfort the respective migration courts and boards enjoy. This institutional comfort afforded to migration boards and courts by the existing asylum regimes in the current order of nation-states leads to a systemic prioritization of state actors’ epistemic resources rather than that of applicants, which, in turn, results in epistemic injustice and impacts the determination of applicants’ refugee status.
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