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Principes additionnels et obligations additionnelles des états au sujet de l’application du droit international des droits humains en matière d’orientation sexuelle, d’identité de genre, d’expression de genre et de caractéristiques sexuelles pour completer les Principes de Jogjakarta Depuis leur adoption en 2006, les Principes de Jogjakarta ont évolué pour devenir une déclaration faisant autorité sur les droits humains des personnes « d’orientations sexuelles et d’identités de genre diverses ». La dernière décennie a été témoin de développements significatifs dans le domaine du droit international des droits humains, ainsi que dans la compréhension des violations des droits humains subies par les personnes « d’orientations sexuelles et d’identités de genre diverses », et dans la reconnaissance des violations souvent distinctes touchant des personnes en raison de leur « expression de genre » ou de leurs « caractéristiques sexuelles ».Les Principes de Jogjakarta plus 10 (PJ+10) visent à documenter et à détailler ces développements à travers un ensemble de Principes additionnels et d’Obligations additionnelles des États.
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S’il existe une question féministe qui mérite approfondissement parce qu’elle est compliquée et recouvre des enjeux fondamentaux pour nos existences, c’est bien celle des imbrications structurelles entre l’oppression fondée sur le sexe et les oppressions fondées sur l’appartenance à une race, ethnie ou culture, regroupées ici sous l’appellation “racisme”. Nouvelles Questions Féministes revient ainsi, dans le présent numéro, sur la thématique amorcée dans le premier volume de cet ensemble de deux numéros consacrés au sexisme et au racisme. En effet, qu’il s’agisse de l’imposition du voile ou de son interdiction, de la prostitution, des mariages non consentis, des violences ou des discriminations sur les lieux de travail, l’oppression sexiste ne s’inscrit ni ne se lit dans le corps abstrait de “la femme” universelle et anhistorique, mais dans celui de femmes particulières et particularisées, dans un contexte social déterminé, caractérisé par d’autres rapports de domination.
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S’il existe une question féministe qui mérite approfondissement parce qu’elle est compliquée et recouvre des enjeux fondamentaux pour nos existences, c’est bien celle des imbrications structurelles entre l’oppression fondée sur le sexe et les oppressions fondées sur l’appartenance à une race, ethnie ou culture, regroupées ici sous l’appellation “racisme”. Nouvelles Questions Féministes revient ainsi, dans le présent numéro, sur la thématique amorcée dans le premier volume de cet ensemble de deux numéros consacrés au sexisme et au racisme. En effet, qu’il s’agisse de l’imposition du voile ou de son interdiction, de la prostitution, des mariages non consentis, des violences ou des discriminations sur les lieux de travail, l’oppression sexiste ne s’inscrit ni ne se lit dans le corps abstrait de “la femme” universelle et anhistorique, mais dans celui de femmes particulières et particularisées, dans un contexte social déterminé, caractérisé par d’autres rapports de domination.
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Nous sommes un collectif de féministes Noires qui se réunit depuis 1974. Depuis lors, nous avons commencé un processus de définition et de clarification politique, tout en poursuivant notre travail politique dans les groupes auxquels nous appartenions, en alliance avec d’autres organisations et mouvements progressistes. La définition la plus générale de notre politique actuelle peut se résumer comme suit : nous sommes activement engagées dans la lutte contre l’oppression raciste, sexuelle, hétérosexuelle et de classe...
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Parmi les personnes qui ont réellement fait avancer les choses et apporté des changements dans la vie de beaucoup de femmes, il y a Rina Nissim qui a oeuvré depuis son engagement au sein du MLF de Genève au début des années 1970 pour que les femmes se réapproprient leur corps et leur santé. Ce numéro de « Nouvelles Questions féministes » sur la santé consacre une bonne partie de ses pages à une discussion avec Rina Nissim. Cette militante du groupe « avortement » et self-help » du MLF genevois raconte comment elle est passée de l'école d'infirmière à une vie de militantisme et de voyages, avec la naturopathie pour bagage. Publiant des ouvrages sur la santé des femmes ayant eu un succès important tel que « Mamamélis », cette pionnière en Suisse ouvre le « dispensaire des femmes »fonctionnant sur un mode autogéré, suite à un voyage aux États-Unis, avec d'autres femmes infirmières psychologues et médecins. Les femmes vont alors trouver une alternative aux rapports de pouvoirs classiques des relations médecin-patient et aux médicaments traditionnels, dans un mouvement de prise de conscience et d'action sur leur propre corps. L'engagement international de Rina, en Amérique Central et en Inde principalement où elle s'installe cinq ans et coordonne différents projets, aura permis a de nombreuses femmes de se découvrir elles-mêmes et les autres, de se débarrasser de la honte et se rendre compte que la maladie est souvent liée à un positionnement social.
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L'article présente le résultat d'une recherche sur la vie affective et sexuelle des jeunes Français-es descendant de migrant-e-s originaires du Maghreb, qui décrit comment les jeunes femmes se positionnent par rapport au principe de virginité. Alors que cette norme est un mode de contrôle de la sexualité des femmes, certaines le revendiquent, tandis que celles qui l'ont transgressé expriment combien cette décision leur fut difficile. Pour comprendre la prégnance de leur attachement à la valeur de la virginité, l'autrice replace leurs discours et pratiques dans le contexte social qui les a fait naître. Elle décrit donc comment les discriminations et la stigmatisation racistes façonnent l'expérience de vie de ces jeunes femmes et montre combien cette expérience du racisme se combine à l'expérience du sexisme dans les familles et dans la société globale. Ici, l'imbrication du sexisme et du racisme fait peser sur elles un système de contraintes complexe qui les soumet à des injonctions paradoxales. Ce n'est qu'au regard de ces injonctions que la revendication par certaines de cette norme qui par ailleurs les opprime devient intelligible.
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L’objectif de cet article est de montrer qu’une bonne partie des femmes latino-américaines, contrairement à l’image souvent mise en avant de la femme objet de trafic, ont pris la décision de migrer en étant conscientes de l’activité qu’elles allaient pratiquer en Espagne. Cependant, bien qu’elles puissent opter volontairement pour le « travail » sexuel, devenant les principales pourvoyeuses économiques des foyers transnationaux (actrices de la migration, actrices économiques et du développement), elles sont prises dans plusieurs circuits qui contribuent à la reproduction des inégalités sociales. Ces circuits sont sous-tendus par l’articulation de plusieurs facteurs : la circulation des personnes, la mobilité des prostituées, la pression du foyer transnational, l’irrégularité juridique, ainsi que l’inégalité de genre.
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Dans le secteur des services, des milliers de femmes connaissent des formes d’exploitation salariale diffuses, peu visibles, socialement tolérées. Cet article propose de mettre en lumière un mode de gestion de la main-d’œuvre non qualifiée qui, sous couvert de flexibilité et de compression maximale des coûts, utilise les femmes les plus vulnérables sur le marché du travail – en particulier les femmes immigrées – comme variable d’ajustement. À partir d’une enquête de terrain menée auprès d’une population de femmes de chambre, l’article s’attachera à mettre au jour une face cachée des emplois précaires. Des emplois souvent à durée indéterminée qui ne protègent pas des conditions de travail pénibles, des temps de travail à rallonge, des salaires au rabais et des pratiques patronales frauduleuses.
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The practice of veiling has made Muslim women subject to dual oppressions--racism and Islamophobia--in society at large and patriarchal oppression and sexism from within their communities. Based on a narrative analysis of the politics of veiling in schools and society, the voices of young Muslim women attending a Canadian Islamic school speak to the contested notion of gender identity in Islam. The narratives situate their various articulations of Islamic womanhood in ways that both affirm and challenge traditional religious notions. At the same time they also are subject to Orientalist representations of veiled and burqa clad women that represent them as oppressed and backward. Focusing on ethnographic accounts of veiling among Muslims girls who attended a gender-segregated Islamic high school in Toronto, this discussion allows a deeper understanding of how gendered religious identities are constructed in the schooling experiences of these Muslim youth. (Contains 11 notes.)
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Forward Together’s (then Asian Communities for Reproductive Justice or ACRJ) groundbreaking analysis of the framework and vision for reproductive justice, described by organizations and funders as revelatory and pivotal to the field.
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Les discours féministes et antiracistes contemporains n’ont pas su repérer les points d’intersection du racisme et du patriarcat. Face à ces difficultés, cet article propose une approche originale : l’intersectionnalité. La première partie traite de l’intersectionnalité structurelle — de la manière dont le positionnement des femmes de couleur, à l’intersection de la race et du genre, rend leur expérience concrète de la violence conjugale, du viol et des mesures pour y remédier qualitativement différente de celle des femmes blanches. La seconde partie porte sur l’intersectionnalité politique : notamment la marginalisation de la question de la violence contre les femmes de couleur induite par les politiques féministes et antiracistes. Enfin, l’article conclut par l’examen des conséquences de l’approche intersectionnelle dans le champ plus large de la politique de l’identité contemporaine. [*]
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À partir d’une réflexion sur le black feminism , cet article traite de l’articulation entre domination de genre et racisme, en tant qu’elle constitue l’un des enjeux théoriques et politiques les plus importants du féminisme anglo-saxon : dans quelle mesure l’expérience de la ségrégation raciste modèle celle du sexisme et met à mal l’unité politique du féminisme ? Si le sujet idéologique « femme » a implosé sous la critique du patriarcat, qu’en est-il du sujet politique du féminisme lui-même, « Nous les femmes » ? Notre thèse consiste à montrer comment les discours de la domination mettent à disposition des groupes opprimés des cadres anhistoriques qui réifient sans cesse ces mêmes groupes, jusque dans leurs affirmations positives. Dans ces conditions, en voulant déessentialiser le sujet du féminisme, « les femmes », le risque est de le renaturaliser en une myriade de sous-catégories (les femmes noires, les femmes voilées, les femmes migrantes...) qui deviennent des préalables aux luttes. De notre capacité à révéler l’historicité de l’entremêlement des catégories de « sexe » et de « race » et à user de techniques de tumultes à même d’inventer un autre langage politique, dépend notre capacité d’agir et de se penser comme sujets politiques en devenir.
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To a large extent, scholarship on black politics often focuses primarily on institutions, rule of law, processes, political actors, and citizens but with very little attention to issues of gender and sexuality. In contrast, the principal aim of this book is to explore what the author sees as the inextricable links between racism and gender. The basic thesis of this well-written, important, and provocative book is that the fight against racism, especially the “new racism,” can never be won without first challenging sexism, which simultaneously oppresses African-American men and women.
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Cette publication porte sur la place et la notion d’égalités dans les luttes féministes. *** FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
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Résumé Si la question de la différence a historiquement été centrale au projet féministe, comme politique et comme théorie, elle est aujourd’hui insuffisante pour penser des rapports de genre qui apparaissent, à la lumière de la critique postcoloniale et des politiques de l’identité, traversés par d’autres rapports de pouvoir. Toutefois, cette critique semble avoir des difficultés à émerger en France où l’histoire du mouvement, en particulier la place qu’y a occupé la question de la lutte des classes, le lien qu’il a entretenu entre théorie et politique, et l’histoire du postcolonialisme — ou plutôt son absence — ont participé à tenir la question de l’articulation entre genre, « race » et ethnicité à l’écart des revendications et de la théorie féministe. Cette configuration historique, sociale et théorique a engendré un certain malaise dans le concept, c’est-à-dire une difficulté à critiquer les acquis théoriques du féminisme et à déconstruire la catégorie « femmes », autrement dit le sujet même du féminisme.
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À l’intersection de la citoyenneté, de la sexualité et de la race, une nouvelle perspective sur l’expérience immigrante Queer Migrations rassemble des chercheurs pour fournir des analyses des normes, des institutions et des discours qui affectent les immigrant.e.s queer de couleur, et propose également des études ethnographiques sur la façon dont ces nouvelleaux arrivant.e.s ont transformé les communautés d'immigrant.e.s établies à Miami, San Francisco et New York. Contributeurices : Martin F. Manalansan IV, Susana Peña, Erica Rand, Timothy Randazzo, Horacio N. Roque Ramírez, Alisa Solomon, Siobhan B. Somerville, Alexandra Minna Stern.
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Cet article propose une réflexion sur une problématique sociale peu ou mal connue : les obstacles et les éléments de discrimination auxquels de nombreuses femmes immigrées sont confrontées et plus particulièrement par celles des groupes racisés ou appartenant aux minorités visibles. Ces difficultés contribuent à la précarité de leurs situations dans leurs efforts d’insertion dans la société québécoise. Cette réflexion apporte un éclairage sur les facteurs qui freinent ou qui compromettent l’intégration socioéconomique des femmes qui vivent des situations d’inégalité, d’injustice et de précarité. Elle permet de plus aux intervenantes et intervenants qui travaillent auprès de cette population de mieux tenir compte de leurs conditions de vie. L’auteure invite également à revoir, dans une perspective d’analyse différenciée selon les sexes, les politiques publiques et les programmes sociaux qui prévalent actuellement en matière d’immigration et d’intégration.This article offers a reflection on a little or badly known social problem : the obstacles and factors of discrimination that many immigrant women, especially those belonging to racialized groups or visible minorities, encounter in their efforts to integrate within Quebec society. These difficulties contribute to make their situation more precarious in their efforts to integrate. This reflection throws some light on the factors that hinder or even compromise the socioeconomic integration of these immigrant women who strive under conditions of inequality, injustice and precariousness. She also gives the professionals who work with this population an informed perspective that can enable them to better take into account their living conditions. The author also calls for re-examining, from a perspective of gender-differentiated analysis, the public policies and social programs that currently prevail in the fields of immigration and integration.