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The settler state's taking of Indigenous children into care disrupts their communities and continues destructive, assimilationist policies. This article presents the perceptions of lawyers, social workers and judges of how Indigenous parents experience child welfare in Quebec. Our participants characterized those experiences negatively. Barriers of language and culture as well as mistrust impede meaningful participation. Parents experience epistemic injustice, wronged in their capacity as knowers. Mistrust also hampers efforts to include Indigenous workers in the system. Emphasizing state workers’ ignorance of Indigenous family practices and the harms of settler colonialism, participants called for greater training. But critical literature on professional education signals the limits of such training to change institutions. Our findings reinforce the jurisdictional calls away from improving the system towards empowering Indigenous peoples to run services of child welfare. The patterns detected and theoretical resources used are relevant to researchers of other institutions that interact with vulnerable populations.
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3e conférence du Cycle « Penser les coalitions (éco)féministes » offert à l’hiver 2021 dans le cadre du cours FEM 300G – Introduction aux écoféminismes et ouvert au public. Dalila Awada, M. Sc sociologie, U de M. était la conférencière invitée pour la séance du 6 avril 2021 : « Les mécaniques imbriquées du racisme et du spécisme ».
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Ce mémoire de maitrise porte sur le phénomène de reproduction des oppressions que vivent les femmes autochtones lorsqu’elles dialoguent avec les parlementaires à l’Assemblée nationale.Partant du constat que plusieurs questions concernant le féminicide autochtone au Québec demeuraient sans réponses, nous proposons dans ce mémoire d’analyser comment le sexisme, le racisme et le colonialisme se manifestent chez les parlementaires qui siègent à l’Assemblée nationale. Plus précisément,nous observons comment, à la Commission des relations avec les citoyens les rapports de domination se déploient lors des consultations publiques entre les représentants.es de l’État et les femmes autochtones. L’analyse cible deux moments importants de prise de parole par les femmes autochtones : les consultations particulières et auditions publiques sur le Plan d’action gouvernemental 2008-2013 en matière d’agression sexuelle et le Mandat d’initiative - Les conditions de vie des femmes autochtones en lien avec les agressions sexuelles et la violence conjugale. Ces deux consultations se sont déroulées du 1er janvier 2012 au 1er janvier 2017 et représentent deux échanges où les sujets abordés s’ancrent dans le féminicide. Après avoir survolé les principaux outils colonialistes de l’État canadien qui ont ciblé les femmes autochtones (tels que la construction des stéréotypes tenaces, la Loi sur les Indiens, les pensionnats et la mise en réserve), nous utilisons des auteurs et des autrices comme Desbiens, Mbembe, Razack, Fairclough et Lagarde pour établir le contexte théorique de cette recherche. Les résultats permettent d’apporter un nouvel éclairage sur un phénomène qui prend l’apparence particulière d’un angle mort ou d’un manque de connaissances qui opère une distorsion devant les enjeux en lien avec le féminicide : le déni. Selon notre recherche, ces injonctions colonialistes soulignent des inégalités propres à l’existence de deux mondes distincts au Québec, celui des Autochtones qui (sur)vivent de « l’autre côté » et celui de la population allochtone. La recherche met en relief les recommandations des femmes autochtones, notamment, des investissements financiers significatifs et la notion de sécurisation culturelle. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Féminicide, impunité, Aphasie coloniale, postcolonialisme, femina sacra, Tir ami, Altérité, Manterrupting, Femmes autochtones, colonialisme, colonisation, Loi sur les Indiens, Assemblée nationale, racisme systémique
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Dans cet article fondateur, K. Crenshaw introduit le concept d’« intersectionnalité », pour penser le caractère composé des effets de subordination liés à des facteurs comme la race, le genre, l’âge, la sexualité, etc. Elle analyse d’abord trois affaires juridiques qui ont traité des questions de discrimination raciale et sexuelle pour montrer les limites des « analyses à enjeu unique » : DeGraffenreid v. General Motors, Moore v. Hughes Helicopter, Inc. et Payne v. Travenol. Dans aucune de ces affaires, les tribunaux n’ont permis aux plaignantes d’alléguer une discrimination fondée à la fois sur la race et le sexe. K. Crenshaw montre qu’il faut penser l’intersectionnalité des discriminations pour saisir et corriger la situation particulière des femmes noires. Dans un second temps, elle élargit la réflexion vers le cadre sociopolitique et suggère que la condition des femmes noires doit être mieux prise en compte tant par les mouvements féministes que par les mouvements anti-racistes.
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Le présent rapport de recherche s’inscrit dans les mobilisations autour de l’enjeu public que représentent les disparitions et les assassinats de femmes ou de filles autochtones au Canada. Considérant que l’autochtonie urbaine est un phénomène important au Québec, que la majorité des cas de disparition et d’assassinat de filles et de femmes autochtones ont lieu en milieu urbain et qu’il existe un manque patent de données portant spécifiquement sur Tiohtiá:ke/Montréal, le présent rapport examine cette « crise sociale » au sein de cet espace urbain. L’objectif de la recherche est de comprendre la réponse du Service de police de la ville de Montréal (SPVM) face à ces disparitions et assassinats. Bien que nos données démontrent qu’il y a consensus autour de la nécessité d’une collaboration entre le SPVM et les organisations communautaires et autochtones pour aborder de manière efficace la problématique, nous avons également constaté de nombreuses difficultés entourant la relation et la collaboration entre le SPVM et les personnes concernées par les disparitions et les assassinats de femmes et de filles autochtones. Des entretiens réalisés auprès de membres du SPVM et d’intervenants et intervenantes et une analyse du discours des personnes participantes, nous permettent de mettre en lumière les différentes dimensions des difficultés dans cette relation de collaboration. Nous soutenons que non seulement le phénomène des femmes et filles autochtones disparues et assassinées doit être saisi en tenant compte du cadre juridique des droits humains, mais la réponse à cette situation de la part des autorités doit également s’y conformer. C’est aussi dans ce cadre que sont formulées les huit recommandations finales adressées au SPVM et aux autorités publiques.
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La place qu'occupe la religion dans l'espace public suscite depuis plusieurs années des débats difficiles dans la société québécoise. La Loi sur la laïcité de l'État, adoptée hâtivement par le gouvernement de la CAQ en 2019, en est la plus récente illustration. Tant par son contenu que par le processus de son adoption, la Loi 21 a provoqué des réactions passionnées. Mais que veut dire vivre et réguler la religion au quotidien au Québec à l'aune de la Loi sur la laïcité de l'État? C'est là la question à laquelle les 15 essais réunis ici tentent de répondre en examinant de façon critique les choix politiques faits par le gouvernement Legault et leurs conséquences immédiates et possibles. À partir de disciplines et de perspectives théoriques différentes, les auteurs et autrices proposent un arsenal argumentatif dont l'objectif premier est de déconstruire les raisons invoquées par le gouvernement Legault en faveur de la Loi sur la laïcité de l'État . Il apporte ainsi une contribution essentielle à un débat qui est loin d'être clos.
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Le paradigme hégélien de la reconnaissance, admirablement critiqué par Frantz Fanon dans l’œuvre phare à laquelle ce livre rend hommage, est aujourd’hui évoqué, sous sa forme libérale, dans les débats entourant l’autodétermination des peuples colonisés, notamment les peuples autochtones d’Amérique du Nord. Politologue et militant, membre de la Nation dénée du Nord-Ouest du Canada, l’auteur reprend ici la critique fanonienne et démontre en quoi cette reconnaissance ne fait que consolider la domination coloniale. Cet ouvrage de théorie politique engagée appelle à rebâtir et redéployer les pratiques culturelles des peuples colonisés sur la base de l’autoreconnaissance, seule voie vers une réelle décolonisation. Penseur marxiste, Coulthard sait que le marxisme ne peut s’appliquer tel quel à la lutte des Autochtones, mais il en souligne la contribution potentielle et signe ici un véritable traité de combat décolonial et anticapitaliste. « Ce livre offre une critique pénétrante du colonialisme contemporain et une vision claire de la résurgence autochtone, en plus de constituer une contribution importante à la pensée révolutionnaire. » — Taiaiake Alfred, extrait de la préface
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This groundbreaking study by the Georgetown Law Center on Poverty and Inequality provides—for the first time— data showing that adults view Black girls as less innocent and more adult-like than their white peers, especially in the age range of 5–14. The report builds on similar results that have emerged from studies of adult perceptions of Black boys. In 2014, for example, research by Professor Phillip Goff and colleagues revealed that beginning at the age of 10, Black boys are more likely than their white peers to be misperceived as older, viewed as guilty of suspected crimes, and face police violence if accused of a crime.1 SNAPSHOT OF THE DATA Compared to white girls of the same age, survey participants perceive that • Black girls need less nurturing • Black girls need less protection • Black girls need to be supported less • Black girls need to be comforted less • Black girls are more independent • Black girls know more about adult topics • Black girls know more about sex These results are profound, with far-reaching implications. Our findings reveal a potential contributing factor to the disproportionate rates of punitive treatment in the education and juvenile justice systems for Black girls.
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Cette thèse a comme origine la question suivante : comment la laïcité est-elle devenue un enjeu majeur pour les féministes au Québec? Alors que les débats publics sur la laïcité se sont succédé durant la dernière décennie, ils ont été l'occasion de reformuler les frontières identitaires de l'appartenance nationale. La problématique de cette recherche peut être formulée en deux temps. D'une part, comment les féministes « blanches » francophones au Québec se sont représenté « la religion » et « la laïcité », des années 1960 aux années 1990, et quels ont été les effets de ces représentations sur les (re)définitions des frontières identitaires de leur féminisme? D'autre part, comment les féministes dans leur diversité se représentent actuellement « la religion » et « la laïcité » et quels sont les effets de ces représentations sur les (re)définitions des frontières identitaires de leur féminisme? Pour y répondre, la thèse est divisée en trois parties. La première partie est introductive. À travers une revue de la littérature scientifique pertinente, elle revient sur différentes conceptions sociologiques et philosophiques des religions et de la laïcité, parcourt l'historiographie québécoise sur la laïcisation et la laïcité au Québec et balise le nouveau champ de recherche féministe sur l'articulation entre féminismes et laïcités. Elle explicite ensuite le cadre théorique choisi, soit celui du féminisme poststructuraliste et du féminisme antiraciste, ainsi que les outils théoriques qui seront mobilisés dans l'analyse : intersectionnalité, racisme, nationalisme, mythe d'une société postraciale, islamophobie et blanchité. Elle présente trois grands récits modernes, déconstruits par les féministes poststructuralistes et antiracistes : un récit séculariste opposant des religions dépassées à la modernité progressiste, un récit féministe « blanc » opposant des religions patriarcales à la laïcité égalitaire et un récit nationaliste racontant l'avènement d'une nation moderne, laïque et égalitaire au Québec. Enfin, cette partie se clôt avec l'approche méthodologique structurant la recherche. Il s'agit d'une approche généalogique des problématisations, c'est-à-dire une histoire contextualisée de la construction comme problème de « la religion » et de « la laïcité », entre continuités et discontinuités. Il s'agit aussi d'une analyse critique du discours, considérant les représentations discursives comme un domaine du pouvoir. Critique, cette recherche ne vise ni à repérer le meilleur féminisme, ni à fonder un programme féministe laïque, mais à mettre en évidence les effets politiques des représentations féministes se posant comme discours de vérité. Dans cette perspective, la recherche ne vise pas la neutralité axiologique et reconnaît que la chercheure est située au sein des rapports de pouvoir analysés. La seconde partie analyse les représentations de « la religion » et de « la laïcité » par les féministes « blanches » francophones au Québec, des années 1960 aux années 1990, ainsi que les effets de ces représentations sur les (re)définitions des frontières identitaires de leur féminisme. Quatre chapitres portent chacun sur une des quatre décennies parcourues. Ils reviennent sur un certain nombre d'événements féministes aujourd'hui régulièrement remémorés comme « nos » luttes féministes contre la religion : la Commission royale d'enquête sur l'enseignement (1961-1966); la loi sur la capacité juridique de la femme mariée (1964); les luttes pour le droit à l'avortement (1969-1988); la visite du pape Jean-Paul II au Québec (1984); la première affaire du foulard à l'école (1994); les consultations sur la déconfessionnalisation scolaire (1999). La pluralité des féminismes et des contextes analysés permet de briser la binarité opposant religions et féminismes, ainsi que l'association entre féminismes et laïcités. Cela ne signifie pas pour autant que l'opposition entre les couples religion/patriarcat et féminisme/laïcité n'est pas reprise par les féministes elles-mêmes durant ces quatre décennies. La recherche met en outre en évidence la production d'un « nous-Québécoises » aux frontières ethniques. La troisième partie analyse les représentations de « la religion » et de « la laïcité » et les effets de ces représentations sur les (re)définitions des frontières identitaires des féministes dans leur diversité, au cours des débats qui ont scandé la dernière décennie, soit lors des consultations publiques de la Commission de consultation sur les pratiques d'accommodement reliées aux différences culturelles (2007), du projet de loi 94 (2010) et du projet de loi 60 (2013). Je distingue trois grandes tendances féministes : féministe moniste, féministe antiraciste et féministe intermédiaire. Quatre chapitres reviennent sur quatre aspects de ces débats laïques : la construction du contexte actuel comme contexte de crise et ses contestations; la construction des signes religieux comme problème féministe et ses contestations; la construction des religions, des intégrismes et de la laïcité comme problème féministe et ses contestations; les représentations du racisme, de l'intégration et du féminisme. Cette troisième partie permet d'avancer que les débats actuels sur la laïcité sont structurés racialement et que les représentations de « la religion » et de « la laïcité » sont indissociables de la (re)production et de la contestation des frontières de l'appartenance nationale. La thèse se conclut en soulignant notamment deux apports majeurs de cette recherche. D'une part, l'histoire des problématisations de « la religion » et de « la laïcité » ainsi réalisée permet d'avancer que les débats féministes actuels sur la laïcité ne s'inscrivent pas d'abord au sein de l'histoire des critiques féministes de la religion mais bien plutôt de l'histoire de la (re)production et de la contestation des frontières de l'identité nationale et de l'identité féministe. D'autre part, la recherche permet de montrer que ces deux histoires ne sont pas pour autant complètement distinctes, car les représentations de « la religion » sont aussi situées et traversées par des rapports de pouvoir.
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Introduction to the special isuue of the Canadian Journal of Women and the Law on the "Missing and Murdered Indigenous Women Conference".
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Le présent article analyse les enquêtes et une commission sur des décès par hypothermie en Saskatchewan, au Canada. Il souligne les économies raciales et d’espace liées à ces décès, et il suggère que les relations structurelles propres au colonialisme de peuplement produisent et encouragent les expulsions continues et quotidiennes d’autochtones de la part des colonisateurs, expulsions qui sont inévitablement violentes. La ville coloniale appartient au colonisateur et son occupation est inévitablement récusée par la présence des autochtones dans la ville. L’autochtonité met mal à l’aise, car elle conteste la prétention du colonisateur à la légitimité en remettant en cause une fiction très tenace dans les états coloniaux selon laquelle les peuples autochtones seraient à l’agonie. La pratique qui consiste à repousser les autochtones aux périphéries de la ville vient du besoin des colonisateurs de maintenir les lignes de force des villes coloniales. Aujourd’hui, quand cette pratique est scrutée par le droit, comme ce fut le cas dans l’enquête sur le décès de Neil Stonechild, et dans des enquêtes sur les décès par hypothermie, elle est considérée soit comme le fait de quelques policiers sans vergogne ou encore on la nie carrément. Ce qui demeure dans les registres judiciaires, toutefois, ce sont les économies raciales d’espace dans la ville coloniale et la dévalorisation persistante de la vie autochtone, une dévalorisation que la loi produit et soutient. Dans la première partie, je présente des idées sur les économies raciales et d’espace de la ville coloniale. Dans la deuxième partie, j’étudie le cas du décès de Neil Stonechild, ainsi que la réponse du droit à ce décès, la Commission d’enquête Wright. Dans la troisième partie, j’analyse les enquêtes sur les décès par hypothermie de Rodney Niastus et de Lawrence Wegner, deux jeunes autochtones morts dix ans après Stonechild, et j’explore deux mouvements dans l’espace et le temps : Niastus et Wegner traversant la ville pour trouver la mort dans un champ gelé de la zone nord-ouest, et le cheminement que l’enquête nous invite à faire en nous faisant croire que Niastus et Wegner sont les seuls responsables de leur décès. Dans le panorama des décès d’autochtones en détention en Saskatchewan, y compris en prison, par suicide et à la suite de violents affrontements avec la police, le corps d’un autochtone est un corps qui ne peut être assassiné.
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In this dissertation, I argue that the exemption of prisons from the rule of law fosters abusive institutional practices that reveal the race and gender dynamics of sexual abuse in prison and in the outside world. The first article, Beyond Modesty: Privacy in Prison and the Risk of Sexual Abuse, shows that Fourth Amendment privacy offers little protection against the cross-gender searches and surveillance that expose women prisoners to sexual abuse by male guards. It proposes a reinterpretation of Fourth Amendment privacy that would recognize a constitutional right to be free from the fear, risk and reality of prison sexual abuse. The second article, Impunity: Sexual Abuse in Women's Prisons, shows that an edifice of constitutional, statutory and common-law rules confers near-complete institutional immunity against nearly all prisoner claims of custodial sexual abuse. These immunity rules parallel those of historical status regimes which excluded low-status litigants from courts on the basis of race and gender, such as civil death, slavery, segregation and the common law of marriage and rape--with similar results: low-status women of color are exposed to systematic and institutionalized sexual abuse, and are prevented from seeking protection or redress from the courts. The third article, Our Prisons, Ourselves: Race, Gender and the Rule of Law, develops these insights in men's prisons. In the absence of enforceable external rules, staff and administrators often adopt a gendered practice of institutional governance that requires prisoners to prove their manhood by fighting, and penalizes unmanly men by allowing others to rape them. These unlawful gendered practices are obscured by a false but powerful racialized narrative: most people inside and outside prison believe, inaccurately, that prison rape is mainly black-on-white. By casting sexual violence as a "complex and intractable" race relations problem for which administrators are not to blame, the racial narrative bolsters the rationale for exempting prison administration from the rule of law. Thus the perception (and reality) of unchecked prison violence supplies a reason for courts not to interfere with the unlawful institutional policies that foster it.
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Le sexe du militantisme propose une analyse de la (re)production des rapports de pouvoir au travers des pratiques militantes, saisissant les logiques par lesquelles les inégalités de genre, de classe et de race imprègnent le militantisme, qu'il soit de gauche ou de droite, progressiste ou conservateur. Premier ouvrage en français à explorer le militantisme dans une perspective de genre à partir de recherches empiriques sur les partis, les syndicats et les mouvements sociaux, il rassemble des politistes, sociologues, anthropologues et historiennes dont le souci est de ne pas appréhender les luttes politiques comme si elles étaient « neutres » et non sexuées. Une contribution majeure à l'étude des mobilisations collectives qui complète les analyses classiques, aveugles aux rapports de genre.
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Black women are generally displaced as victims of rape. The police response to the sexual assault of black women in general and lower-class black women in particular is illustrative of how sexual ideologies help construct complex social hierarchies that in turn structure rights. How the law currently deals with rape places black women outside of the narrative frames that legitimate entitlement. Rape continues to stand in for, and effectively obscure, other social, political, and economic concerns. Unpublished and often ignored, the rape narrative is a ripe site to supply oppositional interpretations of national experience and transmit some of the structural problems in the criminal justice system. Pulling from over two thousand “real” rape cases of low-income black women ignored and not investigated in Philadelphia between 1995 and 2000, this article reads black female rape narratives as case studies in order to discuss the way personal narratives of rape victims are structured by competing and overwhelming sociolegal narratives that undercut their reception. As the fastest growing prison population, the presence of the law to punish black women stands in stark contrast to the absence of the law to protect them.
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The interest in understanding and analyzing the situation of native women within the penal process is recent and seems to be limited by the inordinate attention paid by researchers to the overrepresentation of native women. This article is an account of the findings and analyses made to date in this recent sector of research. It presents an inventory of the principal data concerning the confrontation of native women with the penal process. It proposes a synthesis of the principal analyses of the problems of native women with the system of justice by presenting a critical analysis of the socio-structural model of LaPrairie.
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Responding to the need for a comprehensive source of information regarding the separation of American Indian children from their families, this book presents essays which: examine the Indian child-welfare crisis in contemporary, legal, and historical perspectives; document the human cost of the crisis to Indian parents, children, and communities; and report on innovative programs designed and implemented by the Indian tribes themselves. Specifically, this book includes the following sections and essay titles: (1) Contemporary Overviews ("The Destruction of American Indian Families" and "The Role of the Federal Government: A Congressional View"); (2) Historical Perspectives ("The Effects of Boarding Schools on Indian Family Life: 1928" and "'Kid Catching' on the Navajo Reservation: 1920"); (3) The Human Cost ("'The Drunken Indian': Myths and Realities"; "The Wasted Strengths of Indian Families", "The Human Cost of Removing Indian Children from Their Families", "Child-Welfare Services to Indian People in the Albuquerque Area", "Indian Child Welfare in Oregon", "The Ravage of Indian Families in Crisis", "The Question of Best Interest", and "The Placement of American Indian Children--The Need for Change"); (4) A Legal Perspective ("Parent and Child Relationships in Law and in Navajo Custom"); (5) Tribal Actions ("Indian Children and Tribal Group Homes: New Interpretations of the Whipper Man" and "Tribal Resolutions"). (JC)