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Les femmes canadiennes ont acquis le droit de vote en 1918. Soit. Cela signifie-t-il pour autant que les parlementaires canadiens se sont ralliés, à cette occasion, au principe de l'égalité entre les sexes? A travers l'analyse des débats parlementaires, on peut aisément constater que les enjeux étaient constamment masqués, que d'autres principes étaient à l'oeuvre et que le débat de fond a été soigneusement évité. Ceci se vérifie autant en 1885 et 1918, où il y a quand même eu débat, qu'en 1898 et 1917, où l'on jouait à cache-cache avec la question. Quelles conséquences cela revêt-il en ce qui concerne la citoyenneté des femmes?
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Le présent article cherche donc à mettre de l’avant que l’opposition entre queers et radicales relève davantage de conflits politiques locaux qu’elle n’est liée aux théories elles-mêmes. En effet, il s’est développé dans les dernières années une approche matérialiste queer qui rapproche grandement les deux positions au-delà de leur lutte pour s’établir comme sujet politique légitime du féminisme. Ce matérialisme queer propose d’autres possibilités que l’éternelle tension entre pro-sexe et anti-sexe, division provenant des feminist sex wars des années 1980. C’est pour cette raison que j’aimerais mettre de l’avant des travaux d’intellectuels-les qui utilisent cette approche du matérialisme queer pour relire des objets d’étude au cœur du litige des feminist sex wars, soit la pornographie et le BDSM, et montrer par là que les positions queer, loin de faire l’apologie inconditionnelle de ces manifestations, intègrent diverses dimensions critiques face à celles-ci.
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Cette semaine, on décortique le discours de la « crise de la masculinité » avec Francis Dupuis-Déri, professeur de science politique à l’UQAM et coresponsable du Chantier sur l’antiféminisme du Réseau québécois en études féministes (RéQEF). Pour regarder l’épisode en format vidéo, c’est ici : youtu.be/4PPSmsn2mW0 Veuillez noter que cet épisode a été enregistré au printemps 2022. L’opinion de l’invité a pu évoluer depuis. Animation : Charlotte Groulx Montage : Benjamin Gardenat Coordination : Anne-Sophie Thauvette Réalisation : Charlotte Groulx Production : Marie-Ève Albert et les Productions Arborescence Direction : Daphnée Atlas et Ophélie Boisvert Pour suivre le SALVAS : Instagram : instagram.com/s.a.l.v.a.s/ Facebook : facebook.com/CliniqueSALVAS Pour suivre Francis Dupuis-Déri : professeurs.uqam.ca/professeur/dupuis-deri.francis/
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On discute avec nos invité.e.s d’une multitude de sujets dans le but de s'instruire, de se questionner et de repenser les codes ensemble, sous une perspective féministe.
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Vous écoutez Tant que je serai noire le podcast qui s'interroge sur le désir et non désir d'enfant des femmes noires. Trigger Warning pour ce témoignage. Dans le rapport de la Commission sur l'égalité et la non-discrimination : Violences obstétricales et gynécologiques sorti le 16 septembre 2019. Les violences obstétricales et gynécologiques sont une forme de violence restée longtemps cachée. Dans l’intimité d’une consultation médicale ou d’un accouchement, des femmes sont victimes de pratiques violentes ou pouvant être perçues comme telles. Il s’agit d’actes non appropriés ou non consentis, tels que des épisiotomies, ou la non-utilisation de l’anesthésie pour des interventions douloureuses.Il s’agit d’actes non appropriés ou non consentis, tels que des épisiotomies, ou la non-utilisation de l’anesthésie pour des interventions douloureuses. Des comportements sexistes ont aussi été recensés. Dans ce témoignage Khady, femme noire et maman de 2 enfants nous parle de son expérience traumatisante vécue lors de sa 1ere grossesse. Khady a été victime de violences obstétricales. Oui, le racisme systémique affecte aussi la grossesse et l’accouchement des personnes dites racisées. Nous demandons donc aujourd'hui à ce qu'il y est des cours qui présentent une analyse critique du racisme ou une histoire de l’esclavage et du colonialisme, et la façon dont ces périodes continuent à affecter les personnes racisées ? Que lorsque les mouvements féministes sont abordés, toutes les femmes soient représentées ? Que dans les établissements de santé, soit directement posée la question du racisme dans les relations humaines et aussi à se demander s’il existe des politiques antiracistes dans ces milieux hospitaliers. Et si oui, quels sont les moyens mis en place pour les faire respecter ? Je remarque que, souvent, les enjeux entourant le racisme (inclusion, diversité, discrimination, liens entre les périodes historiques du colonialisme, de l’esclavage et le présent) ne sont tout simplement pas soulevés. Comment créer des environnements inclusifs alors si on ne tient pas compte de ces réalités ? En attendant ces politiques antiracistes en tant qu'humain je vous invite à écouter le récit des victimes dont celui de Khady, C'est le premier pas vers un changement de notre société
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Émilie Monnet trace des parallèles entre la vie de Marguerite Duplessis et la cause des femmes, et plus particulièrement des femmes autochtones. Accompagnée de ses invité·e·s, Émilie parle de la tragédie des femmes disparues et de l’objectification dont elles sont encore victimes aujourd’hui,...