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This ground-breaking collection provides hours of enjoyment for the general reader and a wealth of materials needed to develop course units on black women; political theory, literary essays on major writers, guidelines for consciousness-raising about racism, and surveys of black women's contributions to the blues. "Important and innovative
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À chaque mouvement de libération, sa réplique contre-révolutionnaire: c’est ce que nous enseigne l’histoire. Les luttes féministes n’y font pas exception. Décrié à droite comme un réel péril pour la stabilité sociale et l’avenir de la nation, à gauche comme une lutte secondaire à inscrire dans un bien plus vaste programme, le féminisme a toujours dérangé ceux qui trouvent intérêt à préserver le régime patriarcal. Tant sur le plan des idées que de l’action, l’antiféminisme se déploie suivant une logique réactionnaire, dont la visée, consciente ou pas, serait de revaloriser une condition masculine mise à mal. Pour arriver à leurs fins, les antiféministes usent de stratégies discursives comme la désinformation ou le recours à la nostalgie du «bon vieux temps» et à l’ordre naturel. Ce sont précisément ces discours revanchards, présents sur toutes les scènes, de celle de l’humour à celle du militantisme, que cet ouvrage entend décortiquer. «L’antiféminisme a accompagné toute l’histoire du féminisme, en dénonçant ses excès ou en s’empressant d’en dresser le constat de décès. Il couvre un spectre très large, mais il comprend toujours une dénonciation de la liberté et de l’égalité que revendiquent les féministes pour toutes les femmes.» — Francis Dupuis-Déri et Diane Lamoureux, extrait de l’introduction Des textes de Julie Abbou, Jérôme Cotte, Francine Descarries, Francis Dupuis-Déri, Sara Garbagnoli, Diane Lamoureux, France Théoret et Sidonie Verhaeghe.
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Cette recherche propose d’interroger l’activité rap montréalaise d’un point de vue sociodiscursif et à l’aune du genre, à travers le prisme des pratiques, des représentations, des expériences et des trajectoires de rappeuses à Montréal. Inscrite dans le champ de la sociolinguistique et arrimée aux, ancrages théoriques et épistémologiques qui envisagent le genre comme un rapport social coproduit et les subjectivités en tant que traversées des rapports sociaux, mais jamais Pleinement déterminées par ces derniers, cette étude se base sur une enquête de terrain réalisée en 2011 auprès de rappeuses à Montréal. Axée sur un corpus discursif et interprété selon une méthode qui croise analyse du discours et analyse de contenu thématique, elle engage une approche des phénomènes et des processus à l’œuvre en tant qu’ils sont territorialisés.Les pratiques, les expériences et les représentations des rappeuses seront envisagées dans un contexte marqué par leur « rareté ». Il sera constaté qu’outre une actualisation des rapports sociaux de sexe, les pratiques et les expériences des rappeuses sont aussi impactées par les enjeux sociolinguistiques de l’espace montréalais, ainsi que par ce qui relève du concept de québéquicité. Ainsi, les rappeuses composent leurs pratiques et leurs trajectoires en étant toujours situées à une place unique, dynamique et forcément ambivalente au sein de la matrice de la domination, et qui se façonne notamment par l’imbrication du genre, du langage, des représentations sur le rap, et des héritages d’une idéologie de la francophonie canadienne-française, que réactualise notamment le concept de québéquicité contemporain.
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The following is a visual* of the Medical Industrial Complex (MIC) and is offered as a tool for our work for collective liberation.
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Finaliste du Prix littéraire Lambda et du Prix Judy Grahn pour la non-fiction lesbienne En 1996, la poète Leah Lakshmi Piepzna-Samarasinha, portant seulement deux sacs à dos, a pris un bus Greyhound en Amérique et s'est enfuie au Canada. Iel s'est retrouvé.e à Toronto, où iel a été accueilli.e par une communauté de punks queer de couleur offrant des promesses d'amour et de révolution, mais iel est resté.e hanté.e par les raisons pour lesquelles iel a quitté la maison en premier lieu. Ce mémoire passionné et captivant est un mélange de rêves et de cauchemars, de files d'attente devant les tribunaux de l'immigration et de soirées dansantes queer sud-asiatiques ; Il s'agit d'une feuille de route intensément personnelle et d'un récit tragi-comique intersectionnel qui révèle comment une femme queer handicapée de couleur et survivante d'abus navigue sur la rivière sale d'un passé pas si lointain et, comme le suggère le sous-titre, « rêve de rentrer chez elle ». "
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Le présent document fait état des résultats d’une enquête exploratoire effectuée par Femmes Autochtones au Québec (FAQ) en ce qui a trait à la situation des femmes autochtones disparues ou assassinées au Québec. Cette enquête a bénéficié du soutien financier du ministère de la Justice du Québec et du Réseau de recherche et de connaissances relatives aux peuples autochtones (DIALOG). Elle visait principalement à consigner et à mettre en valeur la parole des Autochtones de différents horizons et provenances, de même que celles des membres des familles de femmes autochtones disparues ou assassinées, principales personnes concernées par la problématique.
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Dans le dernier tiers du XIXe siècle, l’anthropologie biologique, et a fortiori, l’anthropométrie, se consacre en France comme une démarche scientifique que la standardisation des méthodes et des instruments doit garantir. Reposant sur un naturalisme direct, elle se présente comme une entreprise d’objectivation et de hiérarchisation des différences, principalement raciales. Dans cet article, il s’agit d’étudier comment, dans ce corpus anthropologique (notamment dans les travaux de la Société d’Anthropologie de Paris) la différence sexuelle, qui pouvait troubler les classifications raciales, va être redéfinie comme une différence variable selon les races, au risque de saper les fondements naturalistes sur lesquels repose cette différence des sexes.
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En matière sexuelle, le consentement est une notion devenue primordiale. Elle permet sur le plan juridique, notamment, de distinguer ce qui ne relève pas du viol et ce qui en relève. C’est toutefois une notion aux contours mal définis, qui donne lieu à des controverses, particulièrement sur la question de la prostitution et sur celle du sadomasochisme pour ce qui concerne l’éthique de la sexualité. Cet article a pour objectif de tenter d’éclairer les termes du débat. Il interroge d’abord les fondements du consentement sexuel, en analysant les différences ou les confusions conceptuelles entre le désir et la volonté, tout d’abord à partir de la lecture des philosophes du XVII e siècle René Descartes et Baruch Spinoza, qui s’opposent sur la place du désir relativement à la raison chez l’être humain, et ensuite du psychanalyste Sigmund Freud, qui introduit l’idée de désir inconscient. L’article montre ensuite comment l’impossibilité d’une liberté absolue, et donc d’un consentement dégagé de toute contrainte, peut conduire certaines organisations féministes à mettre en question le consentement individuel même clairement formulé, et à lui opposer la notion de dignité humaine en un sens transcendant, inspirée du philosophe allemand du XVIII e siècle Emmanuel Kant. Cette notion est interrogée et étudiée dans les cas de la prostitution et du sadomasochisme. L’analyse conceptuelle conduit à mettre en évidence le caractère métaphysique tant de l’approche individualiste du consentement que de l’approche d’inspiration kantienne de la dignité humaine.
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Celles qui s’affirment comme féministes, ou qui réclament simplement plus de justice sociale, deviennent vite la cible de critiques et d’attaques. Le féminisme crée la polémique et on demande sans cesse aux femmes de le justifier. L’égalité serait déjà atteinte. Les luttes des femmes seraient dépassées, il faudrait maintenant s’inquiéter des hommes… Et quoi encore? Tous ces blocages prennent forme dans un imaginaire collectif patriarcal, ignorant de l’histoire des femmes et contaminé par de tenaces préjugés. Or, les inégalités persistent et, pendant que nous nous expliquons, nous ne nous y attaquons pas. Ce manuel de survie en milieu hostile arrive à la rescousse de celles qui veulent des arguments pour ne plus trahir leurs idées et des stratégies pour riposter à leurs adversaires. Vulgarisant les principales notions théoriques, historiques et politiques du féminisme tout en démystifiant la diatribe masculiniste, ce petit traité militant peut se glisser aussi bien dans la poche d’une consœur aguerrie que dans celle d’une néophyte. Gageons que, bien outillées, les féministes consacreront moins d’énergie à se défendre, et passeront à l’action.
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À la suite des changements récents, les politiques en matière de recherche dans le domaine de la santé aux Etats-Unis exigent l'inclusion des femmes et des membres de minorités raciales et ethniques comme sujets expérimentaux dans la recherche biomédicale. Cet article analyse les débats qui sous-tendent ces politiques et qui concernent la gestion médicale des corps, des groupes, des identités et des différences. Une grande part de l'incertitude qui entoure ces nouvelles politiques reflète le fait que les chercheurs, les médecins, les décideurs politiques et les militants dans le domaine de la santé adoptent des approches concurrentes et souvent vagues quant à la nature des différences de sexe/genre, de race et d'ethnie, et quant au rapport du biologique au social dans l'expression de la maladie physique.
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"Comment et pourquoi plus de deux millions d’américains sont aujourd’hui derrière les barreaux ? Comment les entreprises font-elles profit du système carcéral ? Quels sont les mécanismes qui conduisent à criminaliser les communautés de couleur et à désaffilier politiquement de larges franges d’électeurs dans les minorités ? Comment et pourquoi plus de deux millions d'américains vivent en prison ? Comment les entreprises font-elles profit du système carcéral ? Quels sont les mécanismes qui criminalisent les communautés de couleur et désaffilient politiquement les électeurs des minorités ?
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In this brand new radical analysis of globalization, Cynthia Enloe examines recent events—Bangladeshi garment factory deaths, domestic workers in the Persian Gulf, Chinese global tourists, and the UN gender politics of guns—to reveal the crucial role of women in international politics today. With all new and updated chapters, Enloe describes how many women's seemingly personal strategies—in their marriages, in their housework, in their coping with ideals of beauty—are, in reality, the stuff of global politics. Enloe offers a feminist gender analysis of the global politics of both masculinities and femininities, dismantles an apparently overwhelming world system, and reveals that system to be much more fragile and open to change than we think.
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La justice reproductive est à la fois un cadre d’analyse et de pratiques et un mouvement social qui a émergé aux États-Unis pendant les années 1990. Le terme a été consacré par des femmes africaines-américaines lors de la Conférence internationale sur la population et le développement qui a eu lieu au Caire en 1994. Il est le résultat de l’amalgame entre « justice sociale » et « droits reproductifs ». La justice reproductive situe l’accomplissement de la pleine autonomie sexuelle et reproductive des femmes et des filles au sein d’un projet plus large de justice sociale. Ce mouvement a émergé de l’initiative de femmes racisées et autochtones et continue d’être majoritairement porté par elles.
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Jamais les ruptures conjugales n'ont été aussi nombreuses, et jamais le couple n'a été autant célébré sur l'autel des valeurs contemporaines. Contradiction ? Nullement. C'est justement parce que l'on attend beaucoup du couple qu'il est devenu si difficile à construire. Aujourd'hui, on ne se satisfait plus d'un demi-bonheur. Ce qui hier encore allait de soi est désormais systématiquement mis en question. Ce livre fait le point sur les différents aspects de la vie en couple. Il nous permet de connaître les mystères du fonctionnement conjugal à l'heure où, depuis une génération au moins, celui-ci évolue très rapidement. Amour, choix du conjoint, étapes du cycle conjugal, gestion de l'insatisfaction et des attentes réciproques, rôles féminins et masculins : les nouvelles règles de la vie à deux.
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Depuis quelques années, la ville de Juárez au Mexique est devenue synonyme de violence extrême. Elle est en effet un des principaux sites de la guerre sans merci que se livrent les différents cartels de la drogue au pays. L’offensive actuelle de l’État mexicain pour enrayer cette violence tend à faire oublier que Ciudad Juárez reste le lieu emblématique de ce qu’on appelle aujourd’hui le féminicide. Depuis le milieu des années 1990 à ce jour, plus d’un millier de femmes ont été tuées dans cette ville de moins de deux millions d’habitants. Dans plusieurs cas, les cadavres ont été retrouvés dans le désert entourant la ville ou sur des terrains vagues, et portaient des marques de torture et de sévices sexuels. Or, la plupart de ces crimes sont restés impunis. Le terme « féminicide » s’est peu à peu imposé comme un concept privilégié pour traiter de cette situation intolérable qui est loin d’être propre au Mexique. S’il désigne d’abord et avant tout le fait de tuer une femme pour le simple fait d’en être une, le concept de féminicide met aussi en cause la responsabilité de tous les paliers de l’État dont les acteurs contribuent par leur négligence ou leur désinvolture à maintenir l’impunité. Tant que les stéréotypes prévaudront dans la société mexicaine et que l’impunité continuera de sévir, on peut s’attendre à ce que le féminicide non seulement continue de se produire, mais aussi qu’il se répande et se reconfigure. Le féminicide est le point extrême d’un continuum de violences contre les femmes et comporte des caractéristiques différentes de celles qui s’exercent à l’encontre des hommes. On ne pourra enrayer ces violences qu’en reconnaissant et en traitant ce continuum qui, malgré des caractéristiques transversales propres au patriarcat, se déploie différemment selon les contextes sociaux. Ciudad Juárez et le Mexique sont loin d’avoir le monopole du féminicide et de l’impunité. Sur ce point précisément, la dénonciation du féminicide au Mexique par une féministe du Nord ne tient nullement d’une rhétorique de sauvetage des « pauvres femmes du Sud ». Le féminicide sévit également au Canada, particulièrement à l’endroit de femmes autochtones, et il est tout aussi nécessaire et urgent de le dénoncer. C’est l’objectif que poursuit l’auteure dans le texte présenté ici.
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Dans la société palestinienne, avoir un garçon dans sa descendance est un enjeu social majeur, qui dans un contexte de réduction de la fécondité, peut conduire à vouloir choisir le sexe de son enfant. Aujourd’hui, des techniques de sélection sexuelle prénatales performantes sont disponibles et ne font l’objet d’aucune couverture légale. Cet article propose d’analyser les attitudes des Palestiniennes vis-à-vis de la sélection sexuelle, lieu d’une régulation informelle au croisement du religieux, de la pression sociale et des positions personnelles des médecins. Elle crée aussi de nouveaux enjeux dans l’espace israélo-palestinien ; la réglementation et l’accès à ces pratiques sont très différents entre Israël et la Palestine.
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"What does it mean to conduct research for justice with youth and communities who are marginalized by systems of inequality based on race, ethnicity, sexuality, citizenship status, gender, and other categories of difference? In this collection, editors Django Paris and Maisha Winn have selected essays written by top scholars in education on humanizing approaches to qualitative and ethnographic inquiry with youth and their communities. Vignettes, portraits, narratives, personal and collaborative explorations, photographs, and additional data excerpts bring the findings to life for a better understanding of how to use research for positive social change."-- Site de l'éditeur.
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Literature that explored female homosexuality flourished in late nineteenth-century France. Poets, novelists, and pornographers, whether Symbolists, Realists, or Decadents, were all part of this literary moment. In Sapphic Fathers, Gretchen Schultz explores how these male writers and their readers took lesbianism as a cipher for apprehensions about sex and gender during a time of social and political upheaval. Tracing this phenomenon through poetry (Baudelaire, Verlaine), erotica and the popular novel (Belot), and literary fiction (Zola, Maupassant, Péladan, Mendès), and into scientific treatises, Schultz demonstrates that the literary discourse on lesbianism became the basis for the scientific and medical understanding of female same-sex desire in France. She also shows that the cumulative impact of this discourse left tangible traces that lasted well beyond nineteenth-century France, persisting into twentieth-century America to become the basis of lesbian pulp fiction after the Second World War.
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L’histoire des relations entre biologie et politique féministe est tendue et contradictoire. Cela paraît d’autant plus flagrant aujourd’hui à l’âge d’or des neurosciences qui ramènent les arguments de supériorité masculine, le caractère inéluctable des différences de genre et la prédominance de l’hétérosexualité à une affaire de cerveau. Dans cet article, nous analysons les points d’intersection propres aux sciences du cerveau et du féminisme. Ces deux champs de recherche entretiennent selon nous des rapports conflictuels mais parfois aussi productifs, y compris dans leurs rapports à l’activisme politique. Ces rapports peuvent être caractérisés en référence à trois directions de recherche principales : des « déstabilisations », des « reconstructions » et des « recontextualisations ». En guise de conclusion, nous terminons par quelques réflexions sur les conditions sociologiques de l’engagement dans une économie politique des neurosciences.[1][1]Traduit de l’anglais par Marc Gagnepain. Pour une brève présentation de l’article et du dossier thématique dans lequel il s’inscrit, nous renvoyons le/la lecteur/trice à l’article introductif de Bovet, Kraus, Panese, Pidoux et Stücklin, « Les neurosciences à l’épreuve de la clinique et des sciences sociales. Regards croisés ».
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Le projet neuroGenderings rappelle un programme interdisciplinaire intitulé « Neurosciences Critiques » (Critical Neuroscience). La possibilité de développer des « Neurosciences Critiques » féministes et queer est toutefois limitée par la manière problématique dont les pratiques critiques sont conçues au sein de ce programme. Les tenant-e-s des « Neurosciences Critiques » nous proposent de travailler et de débattre par-delà les disciplines en faisant comme si les neuroscientifiques venaient de Mars et les chercheur-e-s en sciences sociales de Vénus, tout en assignant aux second-e-s le rôle traditionnellement féminin d’apaiser les conflits. Le présent article appelle les chercheur-e-s en études sociales des neurosciences à clarifier le cadre que nous souhaitons donner à nos pratiques critiques (une critique de quoi et pour qui ?) et le genre de pratiques que nous souhaitons promouvoir au nom de l’interdisciplinarité. Le défi consiste à articuler une perspective critique résistante au « pouvoir absorbant » des neurosciences, « Neurosciences Critiques » comprises. Au lieu de nous focaliser sur un prétendu problème de communication, je propose de déplacer notre attention vers l’étude des conflits et des controverses (mais aussi des controverses manquées, de l’absence de controverses, etc.). Je discute de l’intérêt de changer de focale à travers deux exemples : la notion guère controversée de plasticité cérébrale et la question controversée de savoir quel est l’organe le plus déterminant (le cerveau ou les organes génitaux ?) dans la formation de l’identité de genre chez les personnes intersexuées. Il est certes bienvenu de « socialiser » les neurosciences grâce aux apports des études genre (gender studies) et des études sociales des sciences, mais arriver à mettre en évidence, dans un même geste, les dimensions conflictuelles de la vie sociale serait mieux encore.