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La présente recherche vise à pallier le manque de données sur la stérilisation imposée de femmes des Premières Nations et Inuit au Québec. Il s’agit d’une occasion unique pour les femmes des Premières Nations et Inuit au Québec de faire connaître leur histoire et de témoigner dans un cadre respectueux des principes de recherche avec les peuples autochtones (Asselin et Basile, 2012). À notre connaissance, aucune étude n’a encore été menée sur le sujet au Québec, si bien que ce projet semble tout à fait inédit et permet de répondre à un réel besoin de faire avancer la recherche sur cette problématique. Dans cette intention, la recherche sur la stérilisation imposée des femmes des Premières Nations et Inuit permet de mettre en lumière les enjeux sous-jacents de cette problématique. Ainsi, la notion de consentement libre et éclairé est au coeur de la recherche, tout comme l’étude du racisme et de la discrimination systémique vécue par les femmes autochtones au sein du système de santé.
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''Le privilège de dénoncer cherche à savoir pourquoi les femmes et les filles noires sont largement absentes du débat public lorsqu'il est question de violences sexuelles. Kharoll-Ann Souffrant explore sans détour les raisons historiques de ce constat à partir d'exemples tirés du Québec, de la France et des États-Unis. Entre les impacts actuels de la colonisation et de l'esclavage, les stéréotypes liés à la sexualité des Noir·es ainsi que les failles du système de justice criminelle, l'autrice assemble les pièces du casse-tête pour révéler les dynamiques à l'œuvre derrière la marginalisation des femmes afrodescendantes. La parole des survivantes noires serait-elle doublement invisibilisée, tant par les institutions patriarcales que par un certain féminisme blanc et libéral qui aurait accaparé le mouvement #MeToo? Une invitation à élargir sans délai notre compréhension des violences sexuelles et racistes, et ce, pour le bénéfice de l'ensemble de la société. «Dans un Québec qui – comme tant de sociétés – s'élance encore d'un pas hésitant lorsqu'il s'agit de confronter le racisme systémique, la parole de Kharoll-Ann Souffrant est précieuse. Elle est une femme noire dont les racines se trouvent sur la terre où s'est érigée la première république noire au monde, à Haïti, née d'une révolution victorieuse contre la France coloniale, contre l'oppression esclavagiste. Aujourd'hui Kharoll-Ann Souffrant pose sa plume telle la digne héritière de celles et ceux qui se sont dressé·es il y a plus de deux cents ans. Avec verve, elle décrypte ce racisme conçu pour écraser ses aïeux, dont les résidus persistent à obstruer les regards qui se posent sur elle.» ''-- Site de l'éditeur.
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Aborder les expériences des femmes autochtones dans les prisons provinciales du Québec Vers une guérison collective Addressing the experiences of Indigenous women in Quebec’s provincial prison Towards Collective Healing
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"Sous l'égide symbolique du soixantenaire des Indépendances Africaines, Femmes Noires Contemporaines livre une réflexion subsaharienne sur le patriarcat et le sexisme aux XXe-XXIe siècles. L'ouvrage, fort de nombreux témoignages récents de femmes, est nourri par des questionnements, des enjeux et des interpellations collectives liées à une époque où, sans plus déléguer leur parole à des intermédiaires ou des médiateurs, les femmes ont désormais leur mot à dire sur des questions qui les concernent directement. Parler de LA femme noire et africaine, c'est révéler l'histoire de ces innombrables vies contraintes et de ces voix réduites au silence, de ces ferveurs et ces rêves étouffés, de ces existences confinées, délimitées par des frontières imposées. L'auteure dresse ici le portrait de cette femme, reléguée dans un ghetto hors du temps, à qui le racisme et le patriarcat contestent le droit à la parole, à qui on dénie le droit élémentaire et légitime de parler en son nom propre."
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Les auteures interrogent l’apport des médias socionumériques aux luttes des femmes autochtones du Québec. À la suite du scandale de Val-d’Or – qui a vu des agents de la Sûreté du Québec éclaboussés par des allégations d’agressions sexuelles envers des femmes des nations crie et anichinabée –, les chercheuses ont mené une observation ethnographique dans les comptes Facebook et Twitter des principales militantes et associations autochtones ayant investi les médias socionumériques pour dénoncer ces violences policières. Complétée par des entrevues, leur analyse montre que la variété des actions privilégiées en ligne donne une visibilité accrue aux luttes des femmes autochtones et favorise leur prise de parole. Ces actions se révèlent des moyens efficaces pour décoloniser l’ordre social patriarcal et forger un « espace de la cause des femmes autochtones ».
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Les femmes handicapées, leurs réalités et leurs combats sont encore largement absents du courant de pensée majoritaire (mainstream) en études féministes qui, malgré un virage récent vers les analyses intersectionnelles, demeurent peu au fait des modalités d'analyse du handicap et des oppressions fondées sur les (in)capacités. Cet article veut permettre à un lectorat francophone de se familiariser avec les principales bases conceptuelles utilisées pour théoriser le handicap et les (in)capacités développées dans le domaine des études critiques du handicap, et en particulier par les auteures féministes travaillant dans ce champ. Il vise également à contribuer aux connaissances féministes des enjeux de transformation sociopolitique qui sont centraux pour les femmes handicapées, tels que ceux-ci sont révélés par les luttes de l'organisation féministe Action des femmes handicapées (Montréal). En conclusion, l'auteure explique la raison pour laquelle le handicap doit être considéré comme un enjeu féministe
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Parmi les sujets absents du débat sur les impacts et les conséquences du Plan Nord se trouvent, invisibles, les femmes autochtones. Celles qui constituent plus de 50 % de la population autochtone dans le Nord sont les moins écoutées, les moins consultées, les plus vulnérables. La question est absente et il y a peu de données disponibles quant à l’impact des activités minières ou des chantiers hydroélectriques sur la condition des femmes. Or, l’expérience de Femmes autochtones du Québec révèle que ce type de développement a souvent des incidences négatives sur la situation des femmes autochtones dans les communautés en exacerbant les préjugés, les violences et les inégalités. Pour poser la réalité des femmes autochtones dans et hors réserve, il faut préciser qu’en 2001, les femmes autochtones enregistraient un taux de monoparentalité deux fois plus élevé que celui des femmes non autochtones (19 % contre 8 %). Les nombreuses familles dirigées par des femmes autochtones sont donc plus dépendantes de l’aide sociale que les hommes autochtones le sont.
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«Les chapitres qui suivent mettent en lumière tant la parole des femmes que le discours sur les femmes, les actions et les représentations. Ils explorent la réalité quotidienne de femmes ordinaires du XIXe, jeunes et moins jeunes, mariées et célibataires, blanches et noires, au Nord comme au Sud, qui sont restées silencieuses, souvent dans l’ombre d’un mari, d’un père ou d’un maître. Leurs témoignages, les mots qu’elles ont laissés dans les sources publiques et privées, les gestes qu’elles ont posés aussi bien dans le cadre de leurs relations affectives qu’au sein de leur exploitation familiale, leur réseau social, leur travail, leur église, leur communauté urbaine ou villageoise, leur région, sont autant d’indices à décoder pour dresser un portrait nuancé et documenter la condition des femmes aux États-Unis dans toute sa diversité sociale et culturelle.»
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Les perspectives féministes connaissent depuis une trentaine d'années un développement considérable dans le champ académique anglo-saxon. Si les analyses en termes de genre sont désormais connues du public français, l'idée de care - mot habituellement traduit par soin, attention, sollicitude - n'a pas trouvé un accueil aussi évident, sans doute en raison de sa dimension provocatrice. En réintégrant dans le champ des activités sociales significatives des pans entiers de l'activité humaine négligés par la théorie sociale et morale, ces approches ébranlent la partition entre des registres habituellement disjoints. Les questions triviales posées par le care - qui s'occupe de quoi, comment ? - font appel à une anthropologie différente comprenant dans un même mouvement la vulnérabilité, la sensibilité, la dépendance. Elles mettent en cause l'universalité de la conception libérale de la justice, installée en position dominante dans le champ de la réflexion politique et morale, et transforment la nature même du questionnement moral. L'irruption récente du Care dans le débat public rendait nécessaire une réédition de l'ouvrage de 2006, qui présentait les principaux textes de référence sur la question. Il y manquait cependant une contribution de la principale théoricienne du care, Carol Gilligan, dont l'œuvre fondamentale, In a Different Voice (1982), était à l'arrière-plan de toutes les réflexions de l'ouvrage. Cette lacune est comblée dans la nouvelle édition.
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"Pourquoi offre-t-on des poupées aux filles et des voitures aux garçons? Pourquoi les femmes gagnent-elles moins que les hommes? Comment expliquer qu'elles effectuent les deux tiers du travail domestique? Pourquoi est-ce si mal vu pour un homme d'être efféminé? Le pouvoir est-il intrinsèquement masculin? Il s'agit là de quelques-unes des nombreuses questions auxquelles s'intéressent les études sur le genre, devenues depuis une trentaine d'années non seulement un champ de connaissances, mais aussi un outil d'analyse incontournable en sciences humaines et sociales. Au-delà de la variété des phénomènes étudiés, l'ouvrage souligne plusieurs partis pris essentiels des études sur le genre : les différences entre femmes et hommes sont le résultat d'une construction sociale et non pas le produit d'un déterminisme biologique; l'analyse ne doit pas se limiter à l'étude "d'un" sexe, mais porter sur leurs relations; le genre est un rapport de domination des hommes sur les femmes, dont les modalités et l'intensité sont sans cesse reconfigurées. Ce manuel propose un panorama clair et synthétique des notions et références essentielles des études sur le genre, en les illustrant par de nombreux exemples concrets."-- Résumé de l'éditeur.
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We conducted a review of literature regarding sexual attitudes and double standards, focusing on participant gender and ethnic background. We found that men had more permissive sexual attitudes than women, and that African Americans had the most permissive sexual attitudes, followed by White Americans, then by Hispanic Americans and Asian Americans. The literature regarding sexual double standards was mixed; some studies showed evidence of continued sexual double standards and some studies showed the absence of sexual double standards. In some studies, men were more likely to endorse the sexual double standard than women. We found only one article addressing sexual double standards using ethnic background as a quasi-independent variable; this research revealed that non-North American (Russian and Japanese) samples were more likely to endorse the traditional double standard, that sex is more acceptable for men than for women.
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The influence of culture and ethnic background on women’s experience of domestic violence has been explored in research only recently. Here the authors review research about the impact of culture and minority status in the United States on women’s experience of domestic violence, considering family structure,immigration, acculturation, oppression, and community response. The authors encourage researchers and service providers to acknowledge the effects on women of sociopolitical dynamics, including racism, and to identify specific aspects of culture that are relevant to intimate partner abuse.
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The purpose of this article is to put forward a theoretical discussion about Islamic views of sexuality and by means of an example show how Iranian immigrants in Sweden view sexuality and sexual culture. Building on theories that compare individualistic and holistic ways of thinking, the article seeks to elucidate the impact of basic cultural qualities on the formation of sexualities. The conclusion of the article is that the encounter with the Swedish way of thinking and the Swedish sexual culture seems to have influenced Iranian migrants' views on the nature of the relationship between couples and sexual decision making within the relationship. Exposed to an individualistic ideology and lifestyle in Sweden, Iranian migrants show a clear tendency to revise their previous holistic way of thinking, especially in regard to sexuality: the traditional, authoritarian, patriarchal sexual relationship among Iranian migrants in Sweden is giving way to more egalitarian relationships, and a relatively strong tendency towards a similarity of views between the sexes regarding sexuality can be observed. The most important change that could be observed in regard to the respondents in the study is probably an increased individualism.
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"This book is not about feminism. Rather, feminism is the basis of the discussion, an example of how understanding oppression must consider a number of barriers. Euro-Canadian feminists rarely address the circumstances that are unique to First Nations' women, instead working with the assumption that all women are a part of a similar struggle. Ouellette attempts to confront these barriers. Throughout interviews with a number of women, she highlights the following four questions. To what extent do Aboriginal women understand experience and articulate their oppression? To what extent do colonized women perceive racism as the source of their oppression? To what extent do Aboriginal women view male domination within their own Aboriginal societies as the source of the oppression? How do Aboriginal women articulate racism and gender oppression?The author argues that there will always be a dichotomy between European and Aboriginal thought. This book makes an important contribution toward a greater understanding of Aboriginal thought and an Aboriginal perspective on society. The Fourth World theory is an integrate part of the "Circle of Life" philosophy of Aboriginal people. In keeping with oral traditions, these teachings are passed on at gatherings and in private conversations. They compromise a distinctly Aboriginal worldview."
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Comme caractéristique du développement capitaliste, la migration économique a toujours entraîné le travail sexuel. À l’heure de la mondialisation, cela signifie pour beaucoup de femmes, qui émigrent du village à la grande ville dans leur propre pays ou du pays natal à l’étranger, un choix imposé par les circonstances. Cet article examine surtout la décision d’émigrer, les moyens empruntés et la situation à l’étranger de celles - la grande majorité, d’ailleurs -- qui n’ont pas été victimes d’un trafic, mais qui ont exercé ce choix imposé. Le rôle dans l’émigration des travailleuses sexuelles et des clients « émigrés » en tant que touristes sexuels fait partie de la discussion, ainsi que d’autres caractéristiques économiques et culturelles.Summary As a feature of capitalist development, economic migration has historically entailed sex work as one of its components. In the age of globalization, this means a forced choice for many women, as they move from the village to the city in their own countries and across international borders. The present article focuses on the decision making process, the means of migration, and the experience in the urban site, national or international, of those -- the vast majority -- who have not been "trafficked", but have made this forced choice their life strategy. The impact on sex worker migration of customer "migration" in the form of sex tourism is discussed, along with the other economic and cultural factors.
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Table de matières: Pour une participation équitable des femmes des Premières nations à la gestion des affaires publiques, Judith F. Sayers et Kelly A. MacDonald. Les femmes des Premières nations et la gouvernance : Étude sur les coutumes et les nouvelles pratiques chez les femmes de la Première nation de Lake Babine, Jo-Anne Fiske, Melonie Newell et Evelyn George. La gouvernance des Premières nations, la Loi sur les Indiens et les droits à l’égalité des femmes, Wendy Cornet.
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When is rape not a crime? When it's pornography--or so First Amendment law seems to say: in film, a rape becomes "free speech." Pornography, Catharine MacKinnon contends, is neither speech nor free. Pornography, racial and sexual harassment, and hate speech are acts of intimidation, subordination, terrorism, and discrimination, and should be legally treated as such. Only Words is a powerful indictment of a legal system at odds with itself, its First Amendment promoting the very inequalities its Fourteenth Amendment is supposed to end. In the bold and compelling style that has made her one of our most provocative legal critics, MacKinnon depicts a society caught in a vicious hypocrisy. Words that offer bribes or fix prices or segregate facilities are treated by law as acts, but words and pictures that victimize and target on the basis of race and sex are not. Pornography--an act of sexual domination reproduced in the viewing--is protected by law in the name of "the free and open exchange of ideas." But the proper concern of law, MacKinnon says, is not what speech says, but what it does. What the "speech" of pornography and of racial and sexual harassment and hate propaganda does is promote and enact the power of one social group over another. Cutting with surgical deftness through cases of harassment in the workplace and on college campuses, through First Amendment cases involving Nazis, Klansmen, and pornographers, MacKinnon shows that as long as discriminatory practices are protected as free speech, equality will be only a word.