Votre recherche
Résultats 8 ressources
-
"Tiefer highlights key steps in the ""creation"" of a new diagnosis, female sexual dysfunction, and of the campaign to challenge its reductionist approach to women's sexual problems. "
-
S’il existe une question féministe qui mérite approfondissement parce qu’elle est compliquée et recouvre des enjeux fondamentaux pour nos existences, c’est bien celle des imbrications structurelles entre l’oppression fondée sur le sexe et les oppressions fondées sur l’appartenance à une race, ethnie ou culture, regroupées ici sous l’appellation “racisme”. Nouvelles Questions Féministes revient ainsi, dans le présent numéro, sur la thématique amorcée dans le premier volume de cet ensemble de deux numéros consacrés au sexisme et au racisme. En effet, qu’il s’agisse de l’imposition du voile ou de son interdiction, de la prostitution, des mariages non consentis, des violences ou des discriminations sur les lieux de travail, l’oppression sexiste ne s’inscrit ni ne se lit dans le corps abstrait de “la femme” universelle et anhistorique, mais dans celui de femmes particulières et particularisées, dans un contexte social déterminé, caractérisé par d’autres rapports de domination.
-
keynote speech presented at Translating Identity conference held at University of Vermont in February 2006.
-
L’autrice part du concept d’« orientalisme » tel qu’il a été élaboré par Edward Saïd pour montrer que ce processus « d’altérisation » mené par l’Occident doit être mis en parallèle avec un processus symétrique, mené par les pays arabo-musulmans et qu’elle nomme « Occidentalisme ». En effet, chacun de ces grands ensembles politiques se sert du principe du respect des femmes pour plaider sa supériorité culturelle par rapport à l’autre. Dans les deux configurations, ce principe vise par ailleurs d’autres finalités : celle de convaincre « ses propres » femmes des avantages que leur octroie le système d’oppression dans lequel elles se trouvent insérées. Dans le cas de l’Occident, le crédit accordé à sa « position de supériorité » est encore renforcé par l’idéologie du progrès par le développement, un discours qui présuppose que la situation des femmes ne peut que s’améliorer avec l’avancement techno-économique d’une société.
-
La thèse de l'ouvrage : les violences masculines sont un des moyens d'entretenir en bon état de marche le système de domination patriarcale, système dont profitent la majorité des hommes et une minorité de femmes. L'originalité du livre réside en une synthèse théorique qui établit et décrit, à partir d'un matériel aussi vaste que diversifié, les types de violences masculines et les manières de les occulter ; tant sur le plan social, qu'il s'agisse des lois, du fonctionnement des services sociosanitaires, de la police et des tribunaux, des théories psychologiques et psychiatriques en vigueur, que sur le plan de l'individu et de ses ressorts psychologiques. Parce qu'il révèle les stratégies et les tactiques d'occultation mises en oeuvre par la société, ce livre offre à la fois des clés de compréhension et d'action.
-
The practice of veiling has made Muslim women subject to dual oppressions--racism and Islamophobia--in society at large and patriarchal oppression and sexism from within their communities. Based on a narrative analysis of the politics of veiling in schools and society, the voices of young Muslim women attending a Canadian Islamic school speak to the contested notion of gender identity in Islam. The narratives situate their various articulations of Islamic womanhood in ways that both affirm and challenge traditional religious notions. At the same time they also are subject to Orientalist representations of veiled and burqa clad women that represent them as oppressed and backward. Focusing on ethnographic accounts of veiling among Muslims girls who attended a gender-segregated Islamic high school in Toronto, this discussion allows a deeper understanding of how gendered religious identities are constructed in the schooling experiences of these Muslim youth. (Contains 11 notes.)