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Bien que l’on situe habituellement l’émergence du mouvement de l’écriture des femmes au milieu des années 1970, la production littéraire des femmes connaît une hausse importante en 1961 et la majorité de ces oeuvres, à l’instar de celles des hommes, participent d’un mouvement d’émancipation. Une relecture au féminin permet de déceler la portée contestataire contenue dans les oeuvres des femmes dès le début des années soixante. Durant la Révolution tranquille, pendant que les écrivains élaborent le « roman national », les femmes écrivent le « récit féminin ». Si l’écriture masculine tente d’affirmer sa québécitude et de s’émanciper du colonialisme, l’écriture des femmes tente d’affirmer sa spécificité sexuelle et de s’émanciper du patriarcat. Toutefois, les instances de réception critique ne perçoivent pas cette voix divergente, tout occupées qu’elles sont à détecter les signes de l’affirmation nationale.
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Chronique des événements entourant la lutte pour l'avortement libre et gratuit, l'une des plus importantes revendications du mouvement féministe québécois. Les différents groupes qui ont mené le combat, leurs discours et la place de leurs actions dans la dynamique des relations qu'ils entretenaient avec les gouvernements et le mouvement anti-avortement. Etude appuyée sur une solide documentation.
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Cet article présente, à la lumière des développements récents de l'historiographie féministe, une nouvelle interprétation de la Fédération nationale Saint-Jean-Baptiste. Cette réinterprétation se base sur un concept assez nouveau: le maternalisme, défini comme une catégorie d'analyse utilisée pour qualifier les mouvements de femmes chez qui la maternité constituait le point central de l'idéologie et de l'argumentation. Nous examinons, entre autres, le modèle féminin véhiculé par la FNSJB pour constater qu'il correspondait au modèle traditionnel de « la femme », celui qui effectuait une équation entre la femme et la mère. La maternité n'était toutefois pas perçue par la FNSJB comme une fonction limitative, mais bien comme une ouverture vers la société. Elle a donc dû redéfinir les frontières entre les sphères privée et publique pour permettre aux femmes de transgresser celles du foyer et faire bénéficier la société de leur influence maternelle. Le cadre d'analyse élaboré dans la première partie est ensuite appliqué à un cas concret de revendication: la bataille pour le vote des femmes.
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Pretty in Punk combines autobiography, interviews, and sophisticated analysis to create the first insider's examination of the ways punk girls resist gender roles and create strong identities.Why would an articulate, intelligent, thoughtful young women shave off most of her hair, dye the remainder green, shape it into a mohawk, and glue it onto her head? What attracts girls to male-dominated youth subcultures like the punk movement? What role does the subculture play in their perceptions of themselves, and in their self-esteem? How do girls reconcile a subcultural identity that is deliberately coded “masculine” with the demands of femininity?Research has focused on the ways media and cultural messages victimize young women, but little attention has been paid to the ways they resist these messages. In Pretty in Punk, Lauraine Leblanc examines what happens when girls ignore these cultural messages, parody ideas of beauty, and refuse to play the games of teenage femininity. She explores the origins and development of the punk subculture, the processes by which girls decide to “go punk,” patterns of resistance to gender norms, and tactics girls use to deal with violence and harassment.Pretty in Punk takes readers into the lives of girls living on the margins of contemporary culture. Drawing on interviews with 40 girls and women between the ages of 14-37, Leblanc examines the lives of her subjects, illuminating their forms of rebellion and survival. Pretty in Punk lets readers hear the voices of these women as they describe the ways their constructions of femininity—from black lipstick to slamdancing—allow them to reject damaging cultural messages and build strong identities. The price they pay for resisting femininity can be steep—girls tell of parental rejection, school expulsion, institutionalization, and harassment. Leblanc illuminates punk girls' resistance to adversity, their triumphs over tough challenges, and their work to create individual identities in a masculine world.
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In this major book, Griselda Pollock engages boldly in the culture wars over `what is the canon?` and `what difference can feminism make?` Do we simply reject the all-male line-up and satisfy our need for ideal egos with an all women litany of artistic heroines? Or is the question a chance to resist the phallocentric binary and allow the ambiguities and complexities of desire - subjectivity and sexuality - to shape the readings of art that constantly displace the present gender demarcations?