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Si les écrits de Québécoises deboutte! (QD!) sont reconnus à juste titre pour la formulation d’un nouveau féminisme et donc d’un nouveau sujet politique, peu d’analyses portent sur la construction des solidarités et sur les processus d’altérisation mis en avant dans ces textes. Cet article propose un regard critique et nuancé sur le « nous » et le « elles » déployés dans les pages de QD! Comment les solidarités internationales et locales sont-elles pensées? Quelles femmes sont identifiées comme des alliées, des ennemies ou quelque chose entre les deux? Les réponses à ces questions permettent d’esquisser certaines des trames complexes de l’identité politique renouvelée par les écrits de QD! Utilisant les conceptualisations de bell hooks sur la sororité et la solidarité ainsi que la notion de colonisation discursive élaborée par Chandra T. Mohanty, l’article examine les manières dont les écrits militants de QD! ont habilement évité certains des écueils décriés par ces autrices. De concert avec elles, il trace les limites des solidarités locales énoncées à travers les écrits. Il met en valeur certains héritages décoloniaux précurseurs ainsi que leurs legs conflictuels
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« Par quel étrange paradoxe le contrat social, censé instituer la liberté et l'égalité civiles, a-t-il maintenu les femmes dans un état de subordination ? Pourquoi, dans le nouvel ordre social, celles-ci n'ont-elles pas accédé, en même temps que les hommes, à la condition d'« individus » émancipés ? Les théories du contrat social, héritées de Locke et de Rousseau, et renouvelées depuis Rawls, ne peuvent ignorer les enjeux de justice que soulève le genre. Carole Pateman montre, dans cet ouvrage désormais classique, que le passage de l'ordre ancien du statut à une société moderne du contrat ne marque en rien la fin du patriarcat. La philosophe met ainsi au jour l'envers refoulé du contrat social : le « contrat sexuel », qui, via le partage entre sphère privée et sphère publique, fonde la liberté des hommes sur la domination des femmes. Il s'agit là moins d'exploitation que de subordination, comme le démontre l'autrice en analysant le contrat de mariage, mais aussi l'ensemble des contrats touchant à la propriété de la personne, de la prostitution à la maternité de substitution, jusqu'à l'esclavage et au salariat. Ainsi s'engage, à partir du féminisme, une critique de la philosophie politique libérale dans son principe même : pour Carole Pateman, un ordre social libre ne peut en aucun cas être de type contractuel. »-- Quatrième de couverture.
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In the late 1970s, Carden Wallace was at the beginning of her lifelong exploration of the Great Barrier Reef - and indeed, reefs all over the world. For Wallace, who is now Emeritus Principal Scientist at Queensland Museum, the beginning of her Reef career coincided with the emergence of both feminist and environmental movements that meant her personal and professional lives would be entwined with a changing social, cultural and political milieu. In this article, we couple the story of Wallace's personal life and her arrival in coral science to identify the Reef as a gendered space ripe to explore both feminist and conservation politics. The article is part of a broader Women of the Reef project that supports a history of women's contribution to the care and conservation of the Reef since the 1960s. In amplifying the role of women in the story of the Reef, we find hope in the richness of detail offered by oral history to illuminate the ways discourse on the Reef and its women sits at the intersection of biography, culture, politics and place. In these stories, we recognise women's participation and leadership as critical to past challenges, and to current and future climate change action. By retelling modern Reef history through the experiences and achievements of women, we can develop new understandings of the Reef that disrupt the existing dominance of patriarchal and Western systems of knowledge and power that have led us to the brink of ecological collapse. © The Author(s), 2022.
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Guerrilla Girls: The Art of Behaving Badly is the first book to catalog the entire career of the Guerrilla Girls from 1985 to present. The Guerrilla girls are a collective of political feminist artists who expose discrimination and corruption in art, film, politics, and pop culture all around the world. This book explores all their provocative street campaigns, unforgettable media appearances, and large-scale exhibitions. Captions by the Guerrilla Girls themselves contextualize the visuals. Explores their well-researched, intersectional takedown of the patriarchy In 1985, a group of masked feminist avengers'known as the Guerrilla Girls'papered downtown Manhattan with posters calling out the Museum of Modern Art for its lack of representation of female artists. They quickly became a global phenomenon, and the fearless activists have produced hundreds of posters, stickers, and billboards ever since. More than a monograph, this book is a call to arms. This career-spanning volume is published to coincide with their 35th anniversary. Perfect for artists, art lovers, feminists, fans of the Guerrilla Girls, students, and activists You'll love this book if you love books like Wall and Piece by Banksy, Why We March: Signs of Protest and Hope by Artisan, and Graffiti Women: Street Art from Five Continents by Nicholas Ganz.
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Les stades dits de Tanner sont une série de photographies permettant d’évaluer le développement pubertaire des filles et des garçons. Utilisés dans la clinique et la recherche médicales contemporaines, leur histoire remonte aux années 1950. Cet article propose de revenir sur le contexte de production de cet artefact et d’interroger la façon dont il est partie prenante de la construction socio-historique de la binarité du sexe dit biologique. La puberté comme objet scientifique et médical est en effet un lieu crucial de production, de reproduction et de reconfiguration du genre.
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Using a post-structural lens, I make arguments against homogenising people’s conditions and circumstances. In particular, I acknowledge that the post-1994 reform agenda intended to streamline the previously fragmented and segregated higher education landscape under the apartheid regime. Black women, who are the main target of this article suffered triple marginalisation ‒ race, social class and sexism. The aim of the article is to show the tensions that exist within the White Paper: A Programme for the Transformation of Higher Education (DoE 1997). The said tensions have stifled the attainment of gender equity and equality; effectively widening the gender fissures in post-1994 South African higher education. I argue that we should not take for granted phrases such as “equal opportunities” and “equal access” in policies. Instead, we should seek their meaning and achievement inter alia in earnest for the targeted group.Therefore, I postulate that gender and gendering is complex and very fragmented. For this reason, formulating transformation interventions on the premise of equality for all does not necessarily guarantee gender equality or gender equity. With this in mind, a “one-size fits all” approach to redressing gender equality is implausible and does not suffice in addressing salient gender injustices. I propose a multifaceted approach, which encompasses a realistic and holistic outlookon the divergent needs of black women in particular and women in general as a possible solution to the current challenges.
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Les femmes sont le pivot des solidarités familiales, c’est un fait solidement documenté. Malgré cette évidence empirique, les solidarités familiales n’occupent qu’une place fort discrète dans l’univers théorique des rapports sociaux de sexe, contrairement par exemple au travail domestique ou, plus récemment, au travail du care. Les auteures s’interrogent ici sur cet état de fait. Elles proposent ensuite une lecture des solidarités familiales avec, pour ancrage, le paradigme fondateur que constitua la refonte du concept de travail par les courants féministes matérialistes. Adoptant une perspective historique et macrosociologique, cet article est l’occasion de prendre du recul face à un certain nombre de résultats issus d’une vaste enquête que les auteures avaient menée en 2004 sur les transformations des solidarités familiales au Québec au long du XXe siècle. La profondeur historique de cette enquête fait en sorte que ces données, bien que recueillies en 2004, restent pertinentes pour leur propos, à savoir jeter un éclairage sur les logiques reliant les évolutions concomitantes des solidarités familiales, du travail des femmes et des politiques publiques au Québec durant ce siècle crucial de son histoire.
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Belles résidences, domestiques, voyages… la vie des dames de la bourgeoisie, au début du 20e siècle, n'avait rien à voir avec le quotidien des ménagères de milieu populaire. Ces femmes n'étaient pas totalement à l'abri, néanmoins. Dans Genre, patrimoine et droit civil, Thierry Nootens examine les épreuves traversées par plusieurs dizaines d'entre elles. Faillites, malversations du mari ou ruptures pouvaient menacer leur aisance. Quelle a été la réponse des tribunaux de la province de Québec aux difficultés financières et aux disputes domestiques auxquelles elles durent faire face? De quels savoirs juridiques et pratiques disposaient-elles au moment de se défendre, de faire valoir leurs droits, leurs besoins et ceux de leurs enfants? L'analyse combinée de rapports de jurisprudence et de dossiers judiciaires originaux met en lumière la profonde vulnérabilité de ces épouses pourtant protégées, en théorie, par un contrat de mariage avantageux et par leur appartenance aux classes possédantes. Cette forme particulière de fragilité - fragilité sociale et genrée - n'avait pas encore été explorée systématiquement en histoire canadienne, tout comme la manière dont les juges régulaient les obligations, émotions et rapports de domination au cœur de l'existence des ménages bourgeois. Pour l'appareil judiciaire, il ne s'agissait pas seulement d'affaires privées. La morale du mariage, socle de l'ordre social dans la province de Québec, était en jeu. Épouses oublieuses de leurs devoirs, maris escrocs ou indignes ont donc vu s'abattre sur eux le courroux de la magistrature.Belles résidences, domestiques, voyages… la vie des dames de la bourgeoisie, au début du 20e siècle, n'avait rien à voir avec le quotidien des ménagères de milieu populaire. Ces femmes n'étaient pas totalement à l'abri, néanmoins. Dans Genre, patrimoine et droit civil, Thierry Nootens examine les épreuves traversées par plusieurs dizaines d'entre elles. Faillites, malversations du mari ou ruptures pouvaient menacer leur aisance. Quelle a été la réponse des tribunaux de la province de Québec aux difficultés financières et aux disputes domestiques auxquelles elles durent faire face? De quels savoirs juridiques et pratiques disposaient-elles au moment de se défendre, de faire valoir leurs droits, leurs besoins et ceux de leurs enfants? L'analyse combinée de rapports de jurisprudence et de dossiers judiciaires originaux met en lumière la profonde vulnérabilité de ces épouses pourtant protégées, en théorie, par un contrat de mariage avantageux et par leur appartenance aux classes possédantes. Cette forme particulière de fragilité - fragilité sociale et genrée - n'avait pas encore été explorée systématiquement en histoire canadienne, tout comme la manière dont les juges régulaient les obligations, émotions et rapports de domination au cœur de l'existence des ménages bourgeois. Pour l'appareil judiciaire, il ne s'agissait pas seulement d'affaires privées. La morale du mariage, socle de l'ordre social dans la province de Québec, était en jeu. Épouses oublieuses de leurs devoirs, maris escrocs ou indignes ont donc vu s'abattre sur eux le courroux de la magistrature.
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« Selon l'OMS, les troubles psychiques concerneraient une personne sur quatre dans le monde. En France, ces troubles occasionnent chaque année plus de 10 000 suicides et près de 200 000 tentatives. Parallèlement, la vente d'antidépresseurs a été multipliée par sept entre 1980 et 2000. Ces pathologies ne peuvent se résumer à une affaire de connexions intra-cérébrales, car les peines, les souffrances, les inhibitions, les déceptions, les angoisses, les peurs sont aussi liées aux environnements social et culturel. Aborder le psychisme du point de vue des sciences sociales permet de mieux comprendre, analyser et prendre en charge la santé mentale. Émile Durkheim sur le suicide et, plus tard, Michel Foucault sur la folie ont ouvert la voie. Cet ouvrage souhaite la poursuivre en étudiant également les interactions entre systèmes de soins et politiques publiques, en repensant le rôle et la fonction de la psychiatrie, en enquêtant au plus près des individus et des groupes qui font l'objet des interventions "psy", mais aussi au plus près des soignants. La santé mentale est en effet devenue le nouveau langage des luttes sociales. C'est pour répondre à cette exigence de notre monde contemporain que cet ouvrage à vocation pédagogique a été conçu. »
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En 1975, Laura Mulvey publie Plaisir visuel et cinéma narratif, texte polémique qui met en lumière la manière dont la forme filmique serait structurée par l’inconscient de la société patriarcale. C’est l’essai fondateur des études féministes sur le cinéma. Rédigés entre 1975 et 2011, les textes choisis dans ce volume sont marqués par la redécouverte féministe de la psychanalyse et les transformations induites par le développement des technologies numériques. Qu’elle s’attache à des genres ou à des auteurs incontournables (le western, le mélodrame, Ophüls, Hitchcock, Godard), qu’elle incarne l’avènement d’un « spectateur pensif », qu’elle analyse les paradoxes de l’esthétique hollywoodienne ou la compilation de films de propagande coloniale, Laura Mulvey fait preuve d’une cinéphilie active et engagée.
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« J'ai voulu l'oublier cette fille. L'oublier vraiment, c'est-à-dire ne plus avoir envie d'écrire sur elle. Ne plus penser que je dois écrire sur elle, son désir, sa folie, son idiotie et son orgueil, sa faim et son sang tari. Je n'y suis jamais parvenue. » Dans Mémoire de fille, Annie Ernaux replonge dans l'été 1958, celui de sa première nuit avec un homme, à la colonie de S dans l'Orne. Nuit dont l'onde de choc s'est propagée violemment dans son corps et sur son existence durant deux années. S'appuyant sur des images indélébiles de sa mémoire, des photos et des lettres écrites à ses amies, elle interroge cette fille qu'elle a été dans un va-et-vient implacable entre hier et aujourd'hui.
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Featuring a wide variety of work from artists both well-known and under the radar, this dynamic book reveals how women artists reclaimed control of the feminine image in photography, video, and performance art. This book documents a tectonic change in the way women portray themselves in art. Historically, women were depicted as a projection of male fantasies, prejudices, and relationships. However in the 1970s, for the first time, female artists began collectively to investigate visual representations of their own selves. They studied their own bodies and created the prospect of determined feminine identities. Editor Gabriele Schor explores the Feminist Avant-Garde to emphasize the role that these artists played for the last four decades. The works are provocative, radical, poetic, ironic, angry, cynical and heartfelt. The artists shared a collective consciousness that reassessed, and even rejected, what came before, turning to new ways of expression in the fields of photography, performance, film, and video. The collection SAMMLUNG VERBUND founded in 2004 in Vienna focuses on the feminist art movement of the 1970s as one of the main areas and is with 500 works the largest collection with this emphasis. Included are works by Eleanor Antin, Cindy Sherman, Ana Mendieta, Nil Yalter, Ketty La Rocca, Birgit Jürgenssen, Renate Bertlmann, Francesca Woodman and others. This important book emphasizes the accomplishments of women artists who have made a name for themselves while encouraging the young generation.
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Cet ouvrage présente une réflexion pluridisciplinaire sur l'éthique féministe du care. Élaborée par Carol Gilligan dans In a Different Voice en 1982, cette «éthique de la sollicitude» a été très prisée dans les années 1980. Plus récemment, nous assistons à l'émergence d'une enthousiaste seconde génération de théoricien.ne.s du care qui y voient un terreau fertile pour réfléchir aux oppressions liées à la division genrée du travail.Comment ce renouveau se traduit-il? Quels sont les enjeux éthiques, politiques et épistémologiques que permet de mettre en lumière cette approche? Le care équivaut-il essentiellement au travail de soin effectué en majorité par les femmes, ou comprend-il l'ensemble des services domestiques, affectifs et sexuels fournis dans un rapport d'interdépendance?L'originalité de ce premier ouvrage faisant le point sur la question au Québec tient entre autres à son souci constant de débarrasser le care du sentimentalisme qu'on lui a souvent reproché, et surtout, de le réinvestir de tout son potentiel critique et féministe.Avec des textes de Bettina Bergo, Agnès Berthelot-Raffard, Sophie Bourgault, Sophie Cloutier, Marjolaine Deschênes, Stéphanie Gaudet, Naïma Hamrouni, Mariko Konishi, Monique Lanoix, Patricia Paperman et Julie Perreault.
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Sur l'écran, sous les feux de la rampe, la souffrance est divine pour la foule. La même souffrance dans la rue et dans les chambres closes, cela s'appelle du déshonneur. [...] Il y a quelque chose de plus fort que le courage, la tendresse, le dévouement, le sacrifice; il y a plus fort que toi, l'Amour, et toi, la Mort ; plus fort que tout, plus fort que vous tous, il y a la Vie.
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Si vous avez vu le jour dans les années 1970, il y a de fortes chances que votre mère ait été attachée à son lit d'hôpital et qu'elle ait subi une épisiotomie à votre naissance. Si vous êtes un enfant des années 1950, elle a probablement été endormie et vous a cherché à son réveil, inquiète, tandis q'une infirmière vous examinait dans une autre pièce. Loin de n'avoir que des retombées favorables, la médicalisation de la naissance est un phénomène très controversé. Remédiant à l'absence d'ouvrages sur l'histoire récente de la naissance au Québec, ce livre propose une analyse critique de ses transformations durant la seconde moitié du 20e siècle, à partir de l'expérience des mères. Andrée Rivard s'intéresse d'une part au rôle prépondérant qu'ont joué les élites médicales et l'État dans l'élaboration du modèle moderne de l'accouchement. D'autre part, elle documente la lutte des femmes qui résistent depuis le début à cette tendance lourde. Il est également question des politiques en périnatalité et de l'influence des sages-femmes sur les pratiques en obstétrique. Entre changement social et biopolitique, Histoire de l'accouchement dans un Québec moderne cherche à réfuter le déterminisme historique rendant inéluctable l'accouchement médicalisé, tout en démystifiant sa construction sociale.
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Cet article rappelle dans quelles circonstances une histoire de la sexualité construite à partir de sources médicales a émergé en France dans les années 1970. Il insiste surtout sur les pionnier-e-s de cette histoire pour les périodes moderne et contemporaine et les sources qu’ils et elles ont utilisées. Enfin il met en avant le renouvellement récent de ce champ grâce à une histoire « par en bas ».
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Qui est l’«ennemi principal»? Pour la féministe matérialiste qu’est Christine Delphy, il ne s’identifie ni à l’Homme – avec une majuscule –, ni aux hommes en général. Ce n’est en effet ni une essence ni un groupe naturel: c’est un système. Or ce n’est pas non plus, ou plutôt pas principalement, pour cette théoricienne qui s’inspire de Marx mais dans un parfait esprit d’hétérodoxie, le système capitaliste. L’ennemi principal, c’est ce qu’elle a choisi d’appeler le patriarcat : à savoir un système autonome d’exploitation et de domination. Christine Delphy a entrepris d’en constituer la théorie, très exactement l’économie politique du patriarcat. «L’ennemi principal», c’est aussi le titre de l’article de Christine Delphy qui, publié en 1970, la première année du Mouvement de libération des femmes, marque le début d’une révolution dans la réflexion féministe. Elle introduisait l’idée alors totalement nouvelle du patriarcat défini comme structure sociale hiérarchique et inégalitaire, en refusant toute explication de la subordination des femmes en termes idéalistes – que ce soit sur des bases biologiques, naturalistes ou essentialistes, ou bien encore fondées sur l’idéologie ou le «discours».
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Recueil de textes de cette figure du féminisme et pionnière de la sociologie du travail et du genre en France. Il éclaire la construction d'analyses et de concepts autour de la division sexuelle du travail, des rapports sociaux de sexe, leur intrication avec les rapports de classe et de race. L'ensemble permet de retracer le chemin intellectuel et politique de D. Kergoat.