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Au-delà de Dieu le Père : vers une philosophie de la libération des femmes est un ouvrage de 1973 sur la théologie féministe radicale de l'universitaire américaine Mary Daly. Commençant par une critique de la théologie chrétienne en tant que totem du patriarcat, le livre de Daly présente une vision de la religion et de la communauté religieuse incorporant ce que Daly considère comme des caractéristiques féminines essentielles qui ont été excisées ou réduites au silence par l'Église patriarcale. Au-delà de Dieu le Père est considéré comme un texte fondateur de la théologie féministe, bien qu'il ait été critiqué : de nombreuses théologiennes féministes considèrent l'attaque déconstructive de Daly contre la religion traditionnelle comme trop sévère, tandis que de nombreuses philosophes féministes soutiennent que s'engager dans la théologie est inutile et inutile pour la libération des femmes . Daly, qui se décrit comme une « féministe lesbienne radicale », a enseigné dans un collège jésuite pendant plus de trente ans. Elle a été forcée de prendre sa retraite en 1999 lorsqu'elle a refusé d'admettre des étudiants masculins dans ses cours d'études féminines avancées.
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Écrit au plus vif du Women’s Lib américain, cet essai de Kate Millett, publié en 1970, est issu de sa thèse. Il a immédiatement rencontré un succès considérable et est devenu un classique mondial. Considéré comme le premier essai de critique littéraire féministe, il s’attache à dévoiler la dimension politique de la sexualité, à démasquer l’idéologie masculine à l’œuvre dans la littérature (D.H. Lawrence, Henry Miller, Norman Mailer, Jean Genet) et à démontrer que les relations entre les deux sexes sont organisées à la manière d’une politique destinée à tous les niveaux à maintenir la domination des hommes sur les femmes. Au-delà de sa dimension militante, il a contribué au développement des études et recherches féminines et féministes au niveau universitaire
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Réédition d'un ouvrage paru chez le même éditeur en 1971. C'est une analyse critique d'une certaine envergure, souvent virulente et parfois contestée, de la prétendue supériorité du mâle. Trois parties bien distinctes : 1. La politique sexuelle. L'auteur dégage l'aspect politique souvent négligé de la sexualité. C'est le sujet de la thèse soutenue par l'auteur, à partir des concepts de puissance et de domination utilisés dans les relations entre les sexes - 2. L'arrière-plan historique. Fait ressortir les transformations de la relation entre les sexes : la révolution sexuelle entre 1830 et 1930; le climat de réaction entre 1930 et 1960 - 3. Le reflet littéraire. Etude basée sur la critique littéraire. L'auteur y montre comment quatre écrivains, Lawrence, Miller, Mailer et Genet, ont contribué à perpétuer l'idée de domination masculine. Importante bibliographie.
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Depuis qu'il y a des hommes et qu'ils pensent, ils ont chacun écrit l'histoire dans leur langage : au masculin. « Si les mots qualifiés sont de genres différents, l'adjectif se met au masculin pluriel » (Grévisse). Les Guérillères s'écrivent comme sujet collectif à la troisième personne du féminin pluriel. Dans les lacunes des textes magistraux qu'on nous a donnés à lire jusqu'ici, les bribes d'un autre texte apparaissent, le négatif ou plutôt l'envers des premiers, dévoilant soudain une force et une violence que de longs siècles d'oppression ont rendu explosives.
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Lorsqu’on parle des mouvements d'extrême droite, populistes, ultraconservateurs ou encore des mouvements religieux, leur programme antiféministe est à peine évoqué. Ces soi-disant groupes de défense des droits des hommes sont pourtant aujourd’hui ouvertement opposés aux militantes féministes. Quelle est leur influence et surtout comment les affronter ?
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L’avortement au Canada est une réalité complexe et souvent méconnue. De la Gaspésie au Nunavik, en passant par les provinces de l'Atlantique et les grandes villes, la série balado Avortement : un pays pas comme les autres met en lumière les disparités régionales et les obstacles rencontrés par les Canadiennes désirant avoir recours à ce soin de santé. La journaliste Pasquale Harrison-Julien aborde des sujets délicats tels que les avortements après le premier trimestre, les pressions culturelles et familiales, et les implications politiques et sociales des lois sur l'avortement. À travers des témoignages poignants et des entretiens avec des experts, des militants et des médecins, découvrez les histoires de femmes qui ont dû naviguer dans un système de santé inégal pour exercer leur droit dans ce balado essentiel pour comprendre les enjeux actuels et futurs de la santé reproductive au Canada.
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Explorons ensemble des pistes de réflexion pour utiliser les outils féministes à toutes les étapes de la production artistique et culturelle. Que ce soit dans le milieu du journalisme, de l'édition et la création littéraire, de l'humour ou de l'audiovisuel, les intervenantes partagent des outils d'analyse pour repérer les biais patriarcaux et et des stratégies pour créer des pratiques plus libératrices. Avec: Audrey Boutin, Stéfany Boisvert, Claire Ross, Mélissa Thériault, Louise Richer, Madioula Kébé Kamara, Ariane Gibeau, Katia Belkhodja, Maude Goyer Épisode enregistré durant la Foire féministe de l'IREF (27, 28 février et 1er mars 2025 - https://sites.grenadine.uqam.ca/sites/dsj/fr/foire-feministe-feministes-dans-la-cite). Ecrit par Nerea Aizpuru et Juliette Chevet, monté par Juliette Chevet. Avec le soutien financier du CRSH.
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Est-ce que c'est féministe de se mettre nue devant une caméra ? Comment peut-on jouer avec la caméra jusqu'à reprendre pouvoir sur notre image ? Amélie Fontaine-Dupont nous partage ses résultats de recherche sur l'artiste Hannah Wilke et montre comment l'auto-objectification sexuelle peut être une posture féministe et permettre d’approfondir la réflexion sur la culpabilisation et la répréhension des femmes qui font usage de leur corps et de leur sexualité à des fins d’émancipation. Biographie: Amélie Fontaine-Dupont est étudiante à la maîtrise en histoire de l'art à l'UQAM et détient un baccalauréat en histoire de l'art de l'Université Laval. S’intéressant autant aux études féministes qu’à l’art contemporain, ses recherches actuelles portent sur l'auto-objectification sexuelle comme forme d’agentivité et d’activisme féministe dans les œuvres performatives de l'artiste états-unienne Hannah Wilke. Amélie est membre étudiante de l'Institut de recherches et d'études féministes de l’UQAM et du Réseau québécois en études féministes. Elle occupe également le poste de responsable des communications de l'Association des cycles supérieurs en histoire de l'art de l'UQAM. En parallèle à ses études, elle travaille à la Galerie de l'UQAM et intervient ponctuellement en tant que médiatrice culturelle à l'occasion d'évènements artistiques et d’expositions. Enregistré durant la Tournée des cégeps à l’automne 2024 (https://iref.uqam.ca/babillard/tournee-des-cegeps-foire-feministe-feministes-dans-la-cite/)par Rajae Anys et Juliette Chevet. Ecrit et monté par Juliette Chevet. Avec le soutien financier du CRSH
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Pour cette balade dans la foire féministe, nous explorons les liens entre féminisme, environnement et écologie. Quelle est la relation entre les luttes féministes et les enjeux environnementaux ? Quelles actions concrètes sont menées, et par quels organismes ? Quelle est la place des Premières Nations dans ces réflexions et mobilisations ? Nous vous invitons à cheminer avec nous à travers les différents ateliers de la foire pour découvrir ces croisements essentiels. Avec: Joséphine Bacon, Livia Vitenti, Laurie Gagnon-Bouchard, Milena Gioia, Marianne-Sarah Saulnier, Sophie-Laurence H. Lauzon, Martine Boivin, Claire Mur Épisode enregistré durant la Foire féministe de l'IREF (27, 28 février et 1er mars 2025 - https://sites.grenadine.uqam.ca/sites/dsj/fr/foire-feministe-feministes-dans-la-cite).Un reportage écrit et monté par Rajae Anys, avec le soutien financier du CRSH.
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La ville est construite pour être utilisée par un modèle d'un homme valide et grand. Comment est-ce que la ville peut discriminer et empêcher certains usages ? Des toilettes aux transports en commun, en passant par les salles de classe, la manière dont les espaces sont conçus peut avoir un impact sur notre bien-être et nos possibilités. Cette conférence explore comment le design, souvent pensé pour un utilisateur type exclut une grande partie de la population. En s'appuyant sur les théories féministes, nous verrons comment repenser ces espaces pour qu'ils soient plus adaptés aux besoins de chacun·e. Mathilde Thomas nous donne des clés de compréhension pour mieux voir ces mécanismes d'exclusion et de discrimination. Biographie : Mathilde Thomas est étudiante à la maîtrise en design de l'environnement, en recherche-création avec une concentration en étude féministe. Elle est également titulaire d'un Diplôme National des Métiers des Arts et du Design (DNMADe), équivalent d'un Baccalauréat, en design d'innovation sociale. Après avoir observé l'importance du design dans des institutions liées au soin, comme La Fabrique de l'hospitalité à Strasbourg, elle approfondit sa pratique au sein de la coopérative de design de service, Meilleur Monde. Intriguée par les biais inhérents au design de l'environnement, qui tendent à négliger la diversité des utilisateur·ice·s et des contextes dans lesquels ils s'inscrivent, Mathilde explore comment les théories féministes peuvent inspirer des pratiques de design plus inclusives et adaptées aux différents contextes sociaux. Sa création prend la forme d'une bande dessinée, afin de sensibiliser le public à la richesse de l'intersection entre le design de l'environnement et les théories féministes. Enregistré durant la Tournée des cégeps à l’automne 2024 (https://iref.uqam.ca/babillard/tournee-des-cegeps-foire-feministe-feministes-dans-la-cite/) écrit et monté par Juliette Chevet. Avec le soutien financier du CRSH
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Qui a le pouvoir sur le corps des femmes et des personnes minorisées dans le genre ? Comment l'institution médicale est-elle un des premiers mécanismes de normalisation des corps ? Les outils théoriques féministes permettent de penser et observer les mécanismes de pouvoir imposés sur les corps, notamment ceux des femmes. Les intervenant-es reviennent sur les concepts de normalisation et de médicalisation, et nous donnent un rapide aperçu des résistances qui y sont opposées. Avec: Geneviève Pagé, Stéphanie Pache, Thomas Delawarde Saïas, Nesrine Bessaïh Épisode enregistré durant la Foire féministe de l'IREF (27, 28 février et 1er mars 2025 - https://sites.grenadine.uqam.ca/sites/dsj/fr/foire-feministe-feministes-dans-la-cite), Monté et écrit par Juliette Chevet. Avec le soutien financier du CRSH.
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Et si danser devenait un acte de résistance, un territoire à soi quand tout disparaît ? Dans cet épisode, nous partons en Arménie avec Sona Pogossian, où la danse devient un pilier identitaire face à l’enclavement, à la perte de terres, et aux blessures de l’histoire. La danse, architecture vivante et mouvante, est un territoire immatériel que l’on porte en soi. Les femmes y incarnent un double pilier : celui de la mère et celui de la nation. Dans une société où la femme est le noyau de l’identité nationale, comme dans bien d’autres luttes pour l’autodétermination, la figure maternelle devient le symbole d’un « NOUS » collectif, profond et résistant. Biographie : Artiste de la scène, Sona a suivi de multiples formations en anthropologie et pratiques des arts scéniques, dont au sein du conservatoire de Lyon, de l’université d’État de Moscou d’Art et de Culture, de l’université Paris 8, entre autres. Son parcours pluriel l’amène aujourd’hui à réaliser un doctorat (thèse-création) à l’UQAM en études et pratiques des arts, où elle tente de mettre en lumière les corporalités des femmes en phénomène de guerre. Enregistré durant la Tournée des cégeps à l’automne 2024 (https://iref.uqam.ca/babillard/tournee-des-cegeps-foire-feministe-feministes-dans-la-cite/)par Juliette Chevet et Rajae Anys. Écrit et monté par Rajae Anys. Avec le soutien financier du CRSH.
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Le 9 septembre 2022, l’équipe de La Poudre était à la Fête de l’Humanité pour un enregistrement en public, qu’on glisse aujourd’hui dans vos oreilles, et on en est très contentes parce que c’était pas si simple. On a affronté les éléments, mais on y est arrivées, et on est fières de vous présenter cette table ronde sur l’ecoanxiété et les luttes féministes, qui réunissait Alizée Le Fur, Élise Thiébaut et Fatima Ouassak autour de Lauren Bastide. Débutant par un questionnement autour du terme même d’ecoanxiété (7’55), la discussion est représentative de certaines divergences autour de ces thèmes en fonction des générations (57’44). Alizée Le Fur, militante au sein de Dernière Rénovation qui s’était accrochée au filet de Roland-Garros lors de la demie-finale du tournoi en juin dernier pour dénoncer l’inaction collective face au réchauffement climatique (14’44), explique où elle trouve le courage de lutter (7’15), aborde la notion de déni léger (17’37) et appelle tout le monde à se battre (15’22). Fatima Ouassak, militante et porte-parole du collectif Front de Mères à Bagnolet (18’13), rappelle que la cause première du désastre écologique est le capitalisme (19’44). Elle s’intéresse également à la manière d’en parler aux enfants (25’20), et la place de ce combat dans l’espace médiatique (39’14). Élise Thiébaut, autrice et fondatrice de la newsletter Nouvelles lunes, évoque la pensée écoféministe visionnaire de Françoise d’Eaubonne (28’30), et rappelle que toutes les formes de domination sont reliées, par un déni du sensible (29’10). La question des petits gestes (46’56) et la mise en œuvre du collectif (41’20) permettent d’imaginer un futur politique du côté de l’espoir (59’32).
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Du côté de chez Catherine | Les gens se marient-ils pour les mêmes raisons qu'avant? Et célèbrent-ils de la même façon? C'est ce que nous dévoilent la planificatrice de mariage Marilyn Mahotières, fondatrice de Marilyn Signature, et Hélène Belleau, directrice du Centre Urbanisation Culture Société de l'Institut national de la recherche scientifique (INRS), qui a mené une enquête auprès des Québécois et Québécoises. « Le mariage est devenu un acte individuel. On essaie d'en faire un événement unique qui nous représente et, parfois, de se distancier de la tradition », explique Mme Belleau, qui parle aussi d'un « retournement complet du sens du mariage ». Mme Mahotières parle quant à elle des incontournables que l'on trouve dans les mariages.