Votre recherche
Résultats 14 ressources
-
Conférence de Joan W. Scott présentée en anglais le 18 octobre 2012 par l’Institut de recherches et d'études féministes. Joan W. Scott est titulaire de la Chaire de recherche Harold F. Linder en sciences sociales à l’Institute for Advanced Study de Princeton au New Jersey. Autrice de nombreux articles et ouvrages traduits dans plusieurs langues, elle est bien connue pour son élaboration théorique du concept de genre comme catégorie d’analyse.
-
In this article I discuss the emergence of Female Sexual Dysfunction (FSD) within American psychiatry and beyond in the postwar period, setting out what I believe to be important and suggestive questions neglected in existing scholarship. Tracing the nomenclature within successive editions of the American Psychiatric Association’s Diagnostic and Statistical Manual (DSM), I consider the reification of the term ‘FSD’, and the activism and scholarship that the rise of the category has occasioned. I suggest that analysis of FSD benefits from scrutiny of a wider range of sources (especially since the popular and scientific cross-pollinate). I explore the multiplicity of FSD that emerges when one examines this wider range, but I also underscore a reinscribing of anxieties about psychogenic aetiologies. I then argue that what makes the FSD case additionally interesting, over and above other conditions with a contested status, is the historically complex relationship between psychiatry and feminism that is at work in contemporary debates. I suggest that existing literature on FSD has not yet posed some of the most important and salient questions at stake in writing about women’s sexual problems in this period, and can only do this when the relationship between ‘second-wave’ feminism, ‘post-feminism’, psychiatry and psychoanalysis becomes part of the terrain to be analysed, rather than the medium through which analysis is conducted.
-
Les femmes sont beaucoup moins visibles que les hommes dans les médias d'information. Les femmes, lorsqu'elles sont interviewées, le sont principalement en qualité de mères, de simples témoins ou de victimes. Sur la scène médiatique, les rôles de l'expert, de l'intellectuel ou du professionnel reste largement préemptés par les hommes. D'où vient cette représentation biaisée des sexes ?
-
Le but de cet essai critique est de faire la démonstration que le travail du sexe des femmes est traversé par des enjeux grandement diversifiés qui ont un impact sur les représentations sociales véhiculées à l’égard des femmes. Il adopte une perspective d’analyse constructiviste-foucaldienne afin d’illustrer l’institutionnalisation des normes sur la sexualité des femmes. Le texte démontre comment la prostitution féminine constitue une construction sociale. Puis il illustre le débat politique qui entoure la question et au sein duquel différents courants de pensées féministes et modèles de régulation ont émergé. Finalement, il aborde la prostitution des femmes en tant qu’objet d’intervention en travail social.
-
Les différences psychologiques entre les sexes suscitent un intérêt considérable, tant dans les milieux de la recherche que dans les médias. On ne compte plus le nombre de publications scientifiques, d’ouvrages de vulgarisation ou de reportages consacrés à ces questions. Pourtant, une large part de l’information diffusée tient davantage du préjugé, du parti pris idéologique, que d’une démarche scientifique rigoureuse. Les femmes seraient ainsi plus douces, mieux disposées à prendre soin des autres, incapables de lire une carte routière, alors que les hommes seraient bons en maths, compétitifs, plus agressifs. Comment expliquer la persistance de tels mythes aujourd’hui encore ?C’est de ce constat, et d’un certain sentiment d’exaspération, qu’est né le présent ouvrage. Il réunit des chercheures de différentes disciplines : neurobiologie, psychologie, sociologie, science politique. S’appuyant, notamment, sur les données les plus récentes en neurosciences et en psychologie comparée des sexes, ces dernières proposent une synthèse des connaissances actuelles et une réflexion sur la différenciation psychologique des sexes, sur l’orientation sexuelle et sur les notions de sexe et de genre inspirée des textes d’auteures féministes. Il ne s’agit plus de savoir si le cerveau a un sexe, mais si cette question est pertinente et, surtout, pour qui ? Des textes de Line Chamberland, professeure au département de sexologie de l’UQAM et titulaire de la Chaire de recherche sur l’homophobie de l’UQAM ; Louise Cossette, professeure au département de psychologie de l’UQAM et membre de l’Institut de recherches et d’études féministes (IREF) de l’UQAM ; Chantal Maillé, professeure à l’Institut Simone de Beauvoir à l’Université Concordia et Catherine Vidal, neurobiologiste, directrice de recherche à l’Institut Pasteur de Paris.
-
La récente crise financière mondiale a ranimé un ensemble de débats sur le capitalisme et ses ravages. Depuis le sauvetage éhonté des institutions bancaires par les pouvoirs publics, de nombreux citoyens se demandent quelles sont les véritables finalités de ce modèle économique. Continuer à enrichir les plus richesses et laisser les inégalités sociales se creuser davantage ? Un peu partout en Occident, des foules en colère ont plutôt opté pour l'indignation.Par -dessus lemarché ! s'inscrit dans ce mouvement collectif de réflexion critique. Issus en partie des mobilisations ayant précédé le sommet du G20 à Toronto, en 2010, les textes de ce recueil décryptent les multiples facettes des rapports socioéconomiques de domination et d'exploitation. Ils doivent également répondre à des sujets aussi variés que le mouvement Occupy et la question des classes sociales, le rôle économique de l'État d'un point de vue anarchiste ou la logique capitaliste voilée de la poésie slam. Des questions d'hier et d'aujourd'hui pour mieux cerner la réalité sociale et, ultimement, la transformer. Comme l'écrit Francis Dupuis-Déri, « les systèmes de domination actuels ne peuvent pas être éternels
-
L'irruption sur la scène publique, culturelle et politique de l'affirmation homosexuelle a entraîné, au cours des dernières années et à l'échelle internationale, une prolifération de discours sur la définition même de l'homosexualité, et soulevé tout un ensemble de problèmes théoriques, sociologiques, philosophiques : Qu'est-ce qu'un homosexuel aujourd'hui ? Qu'est-ce qu'une identité ? Qu'est-ce qu'une mobilisation politique ? Comment les gays peuvent-ils reformuler eux-mêmes leurs propres personnalités, dans un geste toujours recommencé d'écart par rapport aux normes ?
-
La reconnaissance du rôle de la subjectivité dans la production de connaissance a suscité nombre de travaux féministes dont l’objet était de repenser les standards de l’objectivité tout en évitant le relativisme radical. Ces travaux relèvent des ‘épistémologies féministes’ qui, quoique recouvrant des approches très hétérogènes, remettent toutes en question une théorie de la connaissance ignorant le contexte du sujet épistémologique. Dans ce cadre, cet article vise à saisir dans quelle mesure les diverses postures épistémologiques du ‘point de vue’ concilient l’engagement politique féministe et certains critères d’objectivité. Il analyse les conditions qui permettent que la subjectivité soit considérée, non comme un obstacle, mais comme une ressource pour la production de la connaissance scientifique.
-
This article examines contemporary debates about the ‘sexualisation of culture’. It sets out the context for claims that Western societies are becoming more sexualised and it explores a number of competing perspectives about sexualisation. It then looks in more detail at the nature of claims about sexualisation as they emerge from the different disciplinary perspectives of Psychology and Media and Cultural Studies, contrasting the strengths and weaknesses of each, and raising criticisms of both. In a final discussion section, the article considers the usefulness or otherwise of the notion of ‘sexualisation’ as analytic category and points to the need to go beyond polarised positions. It advocates a psychosocial approach that takes seriously differences and power in considering the contemporary proliferation of ‘sexualised’ images, practices and media
-
La société vénézuélienne exclut la femme lesbienne de la nation, de l’histoire, de la connaissance et de l’agenda politique. La littérature a été le vecteur par lequel le thème a connu une meilleure présence. L’article rend compte des représentations littéraires lesbiennes et de leurs relations avec le féminisme, la nation et la modernité au Venezuela.
-
"Dans le monde de l'après-11 Septembre, l'idéologie du "choc des civilisations" se combine à celle d'un "choc des sexualités". Nous aurions d'un côté le monde occidental, tolérant et libéral, de l'autre le monde musulman, sexiste et homophobe. Une part non négligeable du mouvement gay états-unien, en quête d'intégration et de respectabilité, s'est ainsi engagée sur la voie d'une normalisation "homonationaliste" et soutient les guerres "contre le terrorisme". Parallèlement, la réception américaine des images de torture d'Abu Ghraib met en évidence les difficultés du féminisme et de la pensée queer à penser les questions de race et d'impérialisme. C'est à l'analyse de cette intrication complexe entre politique des sexualités et projets impérialistes occidentaux, qui fait pendant à la question de l'instrumentalisation du discours féministe par des politiques racistes et impérialistes, qu'est consacré Homonationalisme."--Page 4 of cover.
-
Le personnel médical et paramédical des services de maternité franciliens parle souvent des « Africaines » comme d’une catégorie de femmes présentant des caractéristiques spécifiques. Nous présentons et discutons ici les résultats d’une recherche qui avait pour objectif d’analyser les processus et les effets de cette catégorisation. Nous montrerons que ces processus ne sont pas neutres sur les trajectoires de soins. En particulier, nos analyses quantitatives montrent des taux de césariennes élevés pour les femmes « Africaines » immigrées, même après correction d’autres variables testées comme l’état de santé. Tous nos résultats convergent pour montrer les risques inhérents à l’usage de catégories « racisantes » de patientes. Il permet en effet l’application de protocoles médicaux fondés sur des imprécisions et des amalgames, et qui ne corrigent pas les éventuelles inégalités de santé périnatale.
-
Parler de familles immigrantes en intervention sociale, c’est souvent parler des problèmes intergénérationnels et des difficultés d’intégration. À partir d’une recherche menée auprès de trios de femmes réfugiées au Québec (des grands-mères, des mères et des filles), ce texte s’intéresse aux processus originaux de circulation des savoirs et de construction de nouvelles pratiques entre ces générations de femmes. Leurs rapports à l’autonomie, mais aussi à la famille, au travail, à la santé ou à la collectivité se transforment et se modulent différemment selon les générations et les événements de leur trajectoire. Ces échanges intergénérationnels sont importants pour l’insertion des divers membres des familles immigrantes et il est nécessaire que les intervenants en aient une compréhension renouvelée.
-
"Les différences psychologiques entre les sexes suscitent un intérêt considérable, tant dans les milieux de la recherche que dans les médias. On ne compte plus le nombre de publications scientifiques, d'ouvrages de vulgarisation ou de reportages consacrés à ces questions. Pourtant, une large part de l'information diffusée tient davantage du préjugé, du parti pris idéologique, que d'une démarche scientifique rigoureuse. Les femmes seraient ainsi plus douces, mieux disposées à prendre soin des autres, incapables de lire une carte routière, alors que les hommes seraient bons en maths, compétitifs, plus agressifs. Comment expliquer la persistance de tels mythes aujourd'hui encore ? C'est de ce constat, et d'un certain sentiment d'exaspération, qu'est né le présent ouvrage. Il réunit des chercheures de différentes disciplines : neurobiologie, psychologie, sociologie, science politique. S'appuyant, notamment, sur les données les plus récentes en neurosciences et en psychologie comparée des sexes, ces dernières proposent une synthèse des connaissances actuelles et une réflexion sur la différenciation psychologique des sexes, sur l'orientation sexuelle et sur les notions de sexe et de genre inspirée des textes d'auteures féministes. Il ne s'agit plus de savoir si le cerveau a un sexe, mais si cette question est pertinente et, surtout, pour qui ?"--Page 4 de la couverture.