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En 1622, Marie de Gournay réfute la thèse de la soi-disant infériorité ou supériorité d'un sexe par rapport à l'autre. Ses prises de position dans l'Egalité des hommes et des femmes et Grief des dames, déchaînèrent contre elle la fureur de ses contemporains qui défendaient depuis des siècles que la différence naturelle des sexes justifiait le statut d'infériorité des femmes.
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Marta Danylewycz s'intéresse à 2 communautés: les soeurs de Notre-Dame et de la Miséricorde, qui rassemblent près du cinquième de la population religieuse féminine au tournant du siècle.
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Through work to bring materials and perspectives from Women's Studies into the rest of the curriculum, I have often noticed men's unwillingness to grant that they are overprivileged in the curriculum, even though they may grant that women are disadvantaged. Denials that amount to taboos surround the subject of advantages that men gain from women's disadvantages. These denials protect male privilege from being fully recognized, acknowledged, lessened, or ended.
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« Vous prendrez garde, mon lecteur, qu'encore que la Morale et la Politique ne soient pas traitées en ce livre selon la méthode ordinaire des Philosophes et des Théoriciens, l'on peut néanmoins y reconnaître les principales matières de ces deux grands sujets. » Voici présenté par Gabrielle Suchon elle-même, son Traité de Morale et de Politique, publié à Lyon en 1693. Le présent ouvrage est la réédition de la première partie, la Liberté, cette « qualité savoureuse ». Avec Gabrielle Suchon, le sexe - ou, comme elle l'écrit : le Sexe - fait son entrée en philosophie. Sous sa plume, la liberté perd la figure abstraite d'un concept métaphysique pour se transformer en une question brûlante, née d'une douloureuse privation : quelle liberté pour le Sexe ? Comme le souligne Séverine Auffret, Gabrielle Suchon ne se situe pourtant pas dans une lignée féministe. Nourrie de Platon, d'Aristote et des Écritures, c'est bien dans le champ philosophique qu'elle se meut et qu'elle vient « fêter » quelque chose. Agrégée de philosophie, Séverine Auffret a entrepris de faire éditer l'oeuvre de Gabrielle Suchon (1632-1703).
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Préoccupée d'une part par la situation des femmes qui, suite aux bouleversements provoqués par les luttes féministes, ont à vivre sous la pression de messages sociaux contradictoires, intéressée d'autre part par les pratiques sociales qui, dans le contexte actuel de transformations basées sur la rationalisation des budgets et des services, se trouvent confrontées à des visions divergentes quant à la nature et la fonction de l'intervention sociale, Pauteure expose et illustre une approche d'intervention féministe visant la défense des intérêts des femmes et la transformation des rapports sociaux dominants.
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Matriarcat, maternité et pouvoir des femmes Le matriarcat remis à l'honneur au début des années 70 est un thème privilégié pour la réflexion théorique féministe en anthropologie. En tant que construction intellectuelle, le concept de matriarcat, développé par les évolutionnistes puis par les féministes, met en évidence le discours naturaliste de ces deux groupes et ses effets sur la conceptualisation des rapports de sexe. La discussion du concept de matriarcat est aussi le prétexte à une réflexion sur la maternité et le pouvoir des femmes.
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Méthodologie féministe et anthropologie : une alliance possible Après un bref énoncé des principes épistémologiques et éthiques qui sous-tendent la recherche féministe et de la stratégie qui en découle dans la poursuite de projets concrets, l'auteure examine les affinités et apports réciproques entre anthropologie et méthodologie féministe puis souligne les contradictions profondes qui, selon elle, rendent problématique actuellement le développement de la recherche féministe en anthropologie. Elle termine en suggérant quelques pistes à suivre par les anthropologues féministes dans un proche avenir.
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Art criticism and art history from a feminist perspective are recent phenomena, emerging only during the last fifteen years. They have, in their short history, moved from a first generation in which "the condition and experience of being female" was emphasized, to a second generation, beginning in the late 1970s, influenced by feminist criticism in other disciplines and offering a more complex critique of both art and culture through an investigation of the production and evaluation of art and the role of the artist. In this survey, we propose, first, to outline the history of feminist art and art history, then to discuss the interrelated themes in each, and, finally, in the concluding and pivotal sections (IV and V), to discuss various feminist art-critical and art-historical methodologies.
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Le surréalisme est sans conteste le mouvement artistique du XXe siècle qui a le plus célébré la femme. Celle-ci fut même la source d'inspiration de la plupart des œuvres produites dans le mouvement : muse, femme-enfant, sorcière ou encore maîtresse, elle a dominé la poésie et la peinture surréalistes. Mais cette célébration, qui fait de la femme une inspiratrice de la vie créatrice de l'homme, cache le rôle très actif que les femmes artistes ont joué au sein du mouvement. Peintres, écrivains, photographes, elles ont eu une production riche et originale et ont participé à toutes les manifestations et toutes les expositions internationales déterminantes. Cet ouvrage, fruit de dix années de recherches à Londres, Paris, New York et Mexico, nous fait découvrir sous un nouveau jour les biographies et les œuvres de ces femmes remarquables qui ont dû, pour acquérir leur identité artistique, s'opposer aux préjugés de leur temps : Leonora Carrington, Dora Maar, Frida Kahlo, Lee Miller, Léonor Fini, Toyen, Dorothea Tanning... Jeunes et audacieuses, elles contribuèrent à créer l'imagerie visuelle de leur époque et furent, en ce sens, les messagères du futur. Whitney Chadwick a rassemblé dans ce livre interviews, correspondances, poèmes et témoignages ainsi que plus de deux cents photographies, dessins et peintures afin de nous donner pour la première fois une véritable histoire du rôle de la femme dans le mouvement surréaliste pendant les années tumultueuses de l'avant-guerre et de la guerre.
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Entre l’écriture rassemble sept textes qui, sur une dizaine d’années, de 1975 à 1984, ont posé la question de l’« écriture féminine » : réflexion sur un des points les plus controversés des nouveaux féminismes. Tout en poursuivant une critique aiguë et gaie de l’écriture au masculin, et en donnant parallèlement une œuvre de fiction abondante, Hélène Cixous explore, depuis La Venue à l’écriture, l’espace où s’affirme de la différence. Écrire n’est jamais neutre, le geste, le texte sont sexués : « J’écris-femme. Quelle différence ? » C’est la question que tous ces textes relance, d’une langue à l’autre, d’un sexe à l’autre, de l’art de peindre à l’art d’écrire. La venue à l’écriture.
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Un témoignage de quelques unes des formes des interrogations théoriques féministes telles qu'elles se sont structurées au cours des trente dernières années, et telles qu'elles prolifèrent désormais dans la polysémie — ainsi se présente ce numéro spécial des Cahiers de Recherche sociologique sur la thématique «Des femmes dans les sciences et des sciences sur les femmes».
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This collection of essays, first published two decades ago, presents central feminist critiques and analyses of natural and social sciences and their philosophies. This work provides a splendid opportunity for upper-level undergraduate and graduate students in philosophy and the social sciences to explore some of the most intriguing and controversial challenges to disciplinary projects and to public policy today.
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Paris, Artcurial, 1983, broché sous couverture illustrée, 64 pp., (27,5 x 21 cm). Exposition mai-juillet 1983. Importante illustration couleur et noir et blanc (reproductions et photographies). Biographie sommaire autour des artistes :Sonia DELAUNAY, Alexandra EXTER, Marie VASSILIEFF, Marianne WEREFKIN, Natalia GONTCHAROVA, Lioubov POPOVA, Nadiejda OUDALTSOVA, Olga ROZANOVA, Nina KOGAN, Vera PESTEL, Vera ERMOLAIEVA, Xenia ENDER, etc.
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Le volume 1 (212 p.) comprend des tracts, documents internes, manifestes et lettres diffusées par les deux groupes entre 1969 et 1975, de même qu'un aperçu de la couverture de presse dont ils bénéficièrent à l'époque. Le volume 2 (377 p.) reprend la collection complète du journal ##Québécoises deboutte## publié entre 1972 et 1975, par le Centre des femmes; on y a ajouté des tables rondes.
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C'est le fruit de recherches menées pour une thèse de doctorat de 3e cycle. Etude détaillée, même érudite, mais de lecture facile. Importante bibliographie.
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