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« Ce guide propose aux personnes intéressées une introduction aux conditions nécessaires à la réalisation de projets de recherche participative. Les personnes tentées par l’expérience de ce type de recherche pourront ainsi s’approprier les conditions essentielles pour s’assurer d’un processus efficace et surtout respectueux pour toutes et tous » (p. 1)
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« Ce répertoire d'outils de référence est particulièrement intéressant pour travailler en équipe partenariale avec des personnes en situation de pauvreté. "Bien entendu, les pratiques d’inclusion ne concernent pas qu’exclusivement ces personnes, mais bien avec toutes celles vivant de l’exclusion. Les propositions présentées dans ce guide s’appliquent donc dans des contextes variés » [Portion du résumé original].
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« Cet article présente un cadre d’analyse innovant ancré dans le concept d’injustices épistémiques pour évaluer les recherches participatives. Composé d’une méthodologie de travail et d’un outil d’autoévaluation, ce cadre d’analyse a été développé au fil d’un processus participatif de production et de mobilisation des savoirs qui a pris place au cours des deux dernières années. L’équipe multidisciplinaire ayant entrepris ce processus est composée des chercheur-es et des représentant-es du Groupe de recherche et de formation sur la pauvreté au Québec travaillant à l’élaboration d’un programme scientifique de recherche sur les injustices épistémiques et les recherches participatives. Nous défendons que les recherches participatives peuvent contribuer à apporter des réponses coconstruites entre les milieux universitaires et communautaires à certaines injustices sociales - dans le cas présent, les injustices épistémiques - qui sont enchâssées dans les processus de production des connaissances. De notre point de vue, les recherches participatives constituent des laboratoires permettant d’observer et de comprendre la production des injustices épistémiques et, le cas échéant, d’offrir des leviers pour les réduire grâce à la construction de ponts entre les différentes personnes et les savoirs qu’elles détiennent. L’article est centré sur la présentation de deux dimensions de notre travail: (1) La méthodologie que nous avons mise sur pied pour bâtir des espaces de coapprentissage à la croisée de l’université et des organismes communautaires et (2) Un guide d’autoévaluation disponible en accès libre [en annexe du numéro] que nous avons bâti durant notre démarche afin d’aider les universitaires et leurs partenaires à s’engager dans une évaluation réflexive des processus participatifs de recherche du point de vue des injustices épistémiques. L’article met également de l’avant des défis inhérents à l’élaboration de ce programme de recherche ainsi que des réponses que nous avons pu leur apporter, et se termine par des réflexions sur les enjeux clés ayant émergé en cours de route » [Résumé original)
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Pour les nouveaux arrivants, le fait d’apprendre la langue du pays d’accueil les aide dans leur processus d’intégration. C’est le cas des femmes immigrantes du Québec, bien que plusieurs autres défis les attendent. Malgré tout, elles sont travaillantes et motivées dans cet apprentissage. Cet article présente une recherche portant sur la trajectoire langagière de neuf femmes immigrantes inscrites dans un programme de francisation au Québec. Par la démarche de la biographie langagière, des entrevues semi-dirigées et un journal d’apprentissage tenu durant quatre mois, ces neuf femmes scolarisées et inscrites à des cours de français à temps complet ont été interrogées sur leurs contacts avec la langue française, les langues parlées en classe au Québec et à la maison, leurs réseaux d’amis et leurs activités sociales. Globalement, elles sont proactives, s’ajustent au lieu où elles se trouvent, à l’Autre et aux enjeux du moment.
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Cet outil présente des conditions nécessaires afin d'assurer un réel croisement des savoirs des universitaires et personnes en situation de pauvreté [Résumé équipe ORPCC]. « [C]es conditions ont été mises à l’épreuve au cours de formations réalisées avec des ‘universitaires ou professionnels’ (du monde de la santé, de l’enseignement, du travail social…) et des ‘personnes en situation de pauvreté’ (membres d’associations de lutte contre la misère). S’agissant de formations réciproques utilisant la méthode de croisement des savoirs et des pratiques, ces formations sont dénommées ‘co-formations’. »(p. 2)