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Cet article s'appuie sur les résultats d'une enquête qualitative menée auprès de 65 jeunes lesbiennes, gais, bisexuels et en questionnement (LGBQ) québécois qui ont témoigné de leurs expériences scolaires en lien avec l'homosexualité. Les entrevues visaient à rendre compte de la place de la diversité sexuelle dans les cours, à relever les façons dont est abordée cette thématique en classe, ainsi qu'à examiner les perceptions qu'ont les participants de ces moments de visibilité. Les jeunes LGBQ rapportent que les sujets relatifs à la diversité sexuelle sont rarement abordés à l'école, mais se souviennent avec force détails de chacune des mentions de ces sujets. Nombre d'entre eux rapportent une vive crainte d'être étiqueté comme homosexuel à l'occasion de telles séances, ou encore de faire l'objet de railleries homophobes par la suite.
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Les sciences sociales et épidémiologiques contemporaines tendent de plus en plus à prendre en compte la question du genre dans leurs théories sur les orientations sexuelles. Elle mettent ainsi en évidence les diverses articulations entre les formes de sexisme et d'homophobie, et leurs impacts différenciés selon les constructions du genre et les orientations sexuelles, de même qu'en fonction du contexte socioculturel dans lequel elles se situent. Réalisé avec l'appui de l'équipe pancanadienne Sexualités et genres, vulnérabilité et résilience (SVR), cet ouvrage regroupe des contributions de chercheurs francophones et anglophones du Québec, du Canada, de la France et de la Suisse romande, qui examinent les dimensions socioéconomiques, progessionnelles, familiales, relationnelles et psychologiques afin de saisir les variations liées au genre au sein des minorités sexuelles. Faisant appel à des résultats de travaux multidisciplinaires qui s'appuient sur des méthodologies de types quantitatif et qualitatif, ce livre met en lumière des processus contribuant aux inégalités sociales dans les champs de l'éducation, de l'économie et de la santé, et à des condition de vulnérabilité qui affectent l'estime de soi, les réseaux de soutien et la vie sociale. Les recherches observent des modes de résilience significatifs qui, là encore, peuvent varier en fonction du genre, suggérent ainsi sa prise en compte dans les interventions.