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Au 31 mars 2010, l’Association des femmes autochtones du Canada (AFAC) avait recueilli de l’information sur la disparition et la mort de plus de 580 femmes et filles autochtones au Canada. Cette constatation résulte de travaux de recherche quantitative et qualitative effectués sur une période de cinq ans. L’AFAC a obtenu en 2005 un financement pour l’initiative Soeurs par l’esprit – un projet de recherche, de sensibilisation et de politiques appuyé par Condition féminine Canada – pour déterminer les causes premières de la disparition et du meurtre de femmes et de filles autochtones, les circonstances qui entourent ce phénomène et les tendances en cette matière. L’AFAC a recueilli des éléments de preuve pour documenter de manière systématique les problèmes liés à la violence sur lesquels les femmes, les familles et les communautés tentaient d’attirer l’attention depuis la dernière génération. Ce que leurs histoires nous disent : Résultats de recherche de l’initiative Soeurs par l’esprit récapitule cinq ans de recherche sur la disparition et le meurtre de femmes et de filles autochtones au Canada. Ce rapport a pour but de répondre à trois questions fondamentales : Quelles sont les causes premières de la violence envers les femmes autochtones au Canada, les circonstances qui entourent ce phénomène et les tendances en cette matière? Combien de femmes et de filles autochtones au Canada sont disparues ou ont été retrouvées mortes, assassinées? Et pourquoi cette violence a-t-elle mené à un nombre aussi terriblement élevé de femmes et de filles autochtones disparues ou assassinées sans que la police ou le pouvoir judiciaire fasse la lumière sur ces affaires? Ce que leurs histoires nous disent présente des éléments de preuve démographiques et statistiques tirés de la base de données de Soeurs par l’esprit de l’AFAC, tout en situant le problème dans le contexte général des causes premières et des voies d’avenir pour la suite des choses. Ce rapport met également à contribution de l’information tirée de la documentation existante et met l’accent sur certaines des histoires et des expériences communiquées par les familles de femmes et de filles disparues ou assassinées. L’AFAC rappelle aux lectrices et aux lecteurs que chaque chiffre présenté ici représente une femme ou une fille aimée, qui manque à sa famille. Au 31 mars 2010, 582 cas de femmes et de filles autochtones disparues ou assassinées avaient été consignés dans la base de données de Soeurs par l’esprit de l’AFAC. La recherche de l’AFAC a révélé que les répercussions intergénérationnelles et la vulnérabilité qui résulte de la colonisation et des politiques de l’État – notamment les pensionnats indiens, la rafle des années 1960 et le système de protection de la jeunesse – sont des facteurs qui sous-tendent les résultats de la violence que subissent les femmes et les filles autochtones. Dans le résumé de la recherche et la détermination des tendances liées aux causes premières et aux circonstances entourant la violence, il y a un certain nombre de résultats clés qui devraient éclairer la prise de décisions en ce qui concerne les politiques et les services aux victimes ainsi que les mesures à adopter. Ces résultats clés sont appuyés par les thèmes communs qui émergent des histoires de vie que nous avions communiquées dans la première et les deuxièmes
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Enquête sur l'esclavage en Nouvelle-France au 18e siècle à travers le personnage véridique de Marie-Josèphe-Angélique, accusée d'avoir incendié Montréal en 1734. Après un procès épique, cette esclave indomptable est condamnée à être torturée et pendue. Était-elle vraiment coupable ou n'était-elle pas plutôt victime d'une conspiration? Pourquoi cette amnésie concernant cette facette méconnue de l'histoire québécoise? Un passionnant documentaire mêlant habilement des récits d'historiens et du théâtre filmé à la manière de Dogville de Lars von Trier.
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Cet article étudie la manière dont le discours de l’égalité-de-genre-et-des-libertés-sexuelles, qui a acquis un statut central dans les débats sur la citoyenneté et l’intégration en Occident, est amené à travailler la définition des frontières du « nous/non-nous » dans le contexte des récentes controverses autour des accommodements religieux au Québec. Alors que l’État-nation constitue le cadre le plus saillant dans lequel les frontières ethnoculturelles sont produites, le Québec, avec son ambigüité quant à la dominance ethnique et son projet irréalisé mais encore actuel de définition nationale et de souveraineté politique (sa séparation du Canada), s’avère un cas intéressant pour l’étude des processus de définition de frontières. L’examen des arguments relatifs à l’égalité de genre présents dans la couverture du débat sur les accommodements religieux proposée par la presse révèle des pratiques discursives de patrouille de frontières (boundary patrolling), comme le ravalement des conceptions minoritaires sur la féminité, la masculinité, le mariage et la sexualité au rang d’archaïsmes ou de pathologies. Non seulement ces pratiques discursives contribuent-elles à délégitimer les idéaux et les accommodements multiculturels, mais elles présentent le Québec, qui se qualifie lui-même de « tard-venu de la modernité », comme un promoteur de l’égalité de genre et des libertés sexuelles dont le statut exemplaire doit être protégé contre l’altérité religieuse.
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Adopted by the UN General Assembly on 13 September 2007, the United Nations Declaration on the Rights of Indigenous Peoples affirms the “minimum standards for the survival, dignity and well-being of the indigenous peoples of the world.” The Declaration responds to past and ongoing injustices suffered by Indigenous peoples worldwide. It provides a strong foundation for improved relationships with states, and for the full recognition of the inherent rights of Indigenous peoples. Despite this, Canada was one of the few countries to oppose the Declaration. The contributors to this collection analyze the development of the Declaration, recall the triumph of its adoption, and illustrate the hopes and actions for its implementation. The discussion moves beyond Canadian borders to the international stage, providing accessible information and guidance on the Declaration and how it can be used to advance human rights. Policy makers, Indigenous communities, politicians, academics, lawyers, human rights advocates, NGOs, and anyone interested in the significance of the Declaration will find this to be a valuable resource. Contributors include Indigenous leaders, legal scholars and practitioners, state representatives, and representatives from NGOs, with extensive knowledge of and experience in Indigenous peoples’ human rights law, policy, and practice.
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Dans « Heterosexualism and the Colonial/Modern Gender System » (Lugones 2007), j’ai proposé de lire la relation entre le colonisateur et le colonisé en termes de genre, de race et de sexualité. Je n’entendais pas par là ajouter une lecture genrée et une lecture raciale aux relations coloniales déjà comprises. J’ai plutôt proposé une relecture de la modernité coloniale capitaliste moderne elle-même. C’est parce que l’imposition coloniale du genre traverse les questions d’écologie, d’économie, de gouvernement, de relations avec le monde des esprits et de connaissance, ainsi que les pratiques quotidiennes qui nous habituent à prendre soin du monde ou à le détruire. Je propose ce cadre non pas comme une abstraction de l’expérience vécue, mais comme une lentille qui nous permet de voir ce qui est caché de notre compréhension de la race et du genre et de la relation de chacun avec l’hétérosexualité normative.
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Nelson analyzes not only how, where, why and by whom black female subjects have been represented in Western art, but also what the social and cultural impacts of the colonial legacy of racialized Western representation have been. She poses questions about the concepts of production, the consequences of comsumption and more
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Queer studies highlights the importance of developing analyses that go beyond identity and representational politics. For Native studies in particular, queer theory points to the possibility of going beyond representing the voices of Native peoples, a project that can quickly become co-opted into providing Native commodities for consumption in the multicultural academic-industrial complex. The subjectless critique of queer theory can assist Native studies in critically interrogating how it could unwittingly re-create colonial hierarchies even within projects of decolonization. This critique also sheds light on how Native peoples function within the colonial imaginary-including the colonial imaginary of scholars and movements that claim to be radical. At the same time, Native studies can build on queer of color critique's engagement with subjectless critique. In the move to go "postidentity," queer theory often reinstantiates a white supremacist, settler colonialism by disappearing the indigenous peoples colonized in this land who become the foils for the emergence of postcolonial, postmodern, diasporic, and queer subjects. With respect to Native studies, even queer of color critique does not necessarily mark how identities are shaped by settler colonialism. Thus a conversation between Native studies and queer theory is important, because the logics of settler colonialism and decolonization must be queered in order to properly speak to the genocidal present that not only continues to disappear indigenous peoples but reinforces the structures of white supremacy, settler colonialism, and heteropatriarchy that affect all peoples.
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"Can the specific concerns of Indigenous women be addressed within current mainstream feminist and post-colonial discussions? Indigenous Women and Feminism: Politics, Activism, Culture proposes that a dynamic new line of inquiry -- Indigenous feminism -- is necessary to truly engage with the crucial issues of cultural identity, nationalism, and decolonization particular to Indigenous contexts. Through the lenses of politics, activism, and culture, this wide-ranging collection examines the historical roles of Indigenous women, their intellectual and activist work, and the relevance of contemporary literature, art, and performance for an emerging Indigenous feminist project. The questions at the heart of these essays -- What is at stake in conceptualizing Indigenous feminism? How does feminism relate to Indigenous claims to land and sovereignty? What lessons can we learn from the past? How do Indigenous women engage ongoing violence and social and political marginalization? -- cross disciplinary, national, academic, and activist boundaries to explore in depth the unique political and social positions of Indigenous women."--Page 4 de la couverture."A vital and sophisticated discussion that will change the way we think about modern feminism, Indigenous Women and Feminism will be invaluable to scholars, activists, artists, community organizers, and those concerned with Indigenous and feminist issues at home and abroad."-- Résumé de l'éditeur.