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''Le privilège de dénoncer cherche à savoir pourquoi les femmes et les filles noires sont largement absentes du débat public lorsqu'il est question de violences sexuelles. Kharoll-Ann Souffrant explore sans détour les raisons historiques de ce constat à partir d'exemples tirés du Québec, de la France et des États-Unis. Entre les impacts actuels de la colonisation et de l'esclavage, les stéréotypes liés à la sexualité des Noir·es ainsi que les failles du système de justice criminelle, l'autrice assemble les pièces du casse-tête pour révéler les dynamiques à l'œuvre derrière la marginalisation des femmes afrodescendantes. La parole des survivantes noires serait-elle doublement invisibilisée, tant par les institutions patriarcales que par un certain féminisme blanc et libéral qui aurait accaparé le mouvement #MeToo? Une invitation à élargir sans délai notre compréhension des violences sexuelles et racistes, et ce, pour le bénéfice de l'ensemble de la société. «Dans un Québec qui – comme tant de sociétés – s'élance encore d'un pas hésitant lorsqu'il s'agit de confronter le racisme systémique, la parole de Kharoll-Ann Souffrant est précieuse. Elle est une femme noire dont les racines se trouvent sur la terre où s'est érigée la première république noire au monde, à Haïti, née d'une révolution victorieuse contre la France coloniale, contre l'oppression esclavagiste. Aujourd'hui Kharoll-Ann Souffrant pose sa plume telle la digne héritière de celles et ceux qui se sont dressé·es il y a plus de deux cents ans. Avec verve, elle décrypte ce racisme conçu pour écraser ses aïeux, dont les résidus persistent à obstruer les regards qui se posent sur elle.» ''-- Site de l'éditeur.
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Aborder les expériences des femmes autochtones dans les prisons provinciales du Québec Vers une guérison collective Addressing the experiences of Indigenous women in Quebec’s provincial prison Towards Collective Healing
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The research reported in this article sought to shed light on the North, Central and South American indigenous moon time teachings related to the menstrual cycle of women. The historical institutionalization, medicalization and colonization of indigenous women's practices have devalued and almost destroyed this knowledge. This study explored the question of whether or not lost indigenous knowledge of women's power can be reclaimed for women's health and well-being. A qualitative participatory research methodology was adopted, based on an indigenous paradigm and scholarly rigour and including protocols acceptable to an Ojibwe grandmother, Isabelle Meawasige, who shared her knowledge and experience. The experiential knowledge gained and the meanings expressed by female participants in a circle sharing facilitated by the principal author are presented and discussed. The results of this research reveal optimistic possibilities to co-create health and well-being for the participants, grounded in what is both visible and invisible within indigenous women's culture.
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Les documents de politique publique sur le genre et la santé reposent pour la plupart sur des conceptions catégoriques du genre qui sont aujourd’hui inadéquates. La pensée poststructuraliste est une avancée, mais les théories relationnelles du genre, qui considèrent le genre comme une structure multidimensionnelle opérant dans un réseau complexe d’institutions, offrent l’approche la plus prometteuse de l’incarnation genrée et de son lien avec les questions de santé. Des exemples sont présentés dans cet article. Un problème crucial est de savoir comment faire évoluer l’analyse au-delà des arènes locales, en particulier pour comprendre le genre à l’échelle mondiale. Une approche relationnelle de cette question est proposée, considérant l’incarnation genrée comme intimement liée à l’histoire violente du colonialisme, à la violence structurelle de la mondialisation contemporaine et à la création d’institutions genrées à l’échelle mondiale, y compris les entreprises, les professions et les agences d’État du secteur de la santé. Le genre est considéré comme le processus social actif qui fait entrer les corps reproductifs dans l’histoire, générant des conséquences sur la santé non pas comme un effet secondaire mais dans la création même du genre. Copyright © 2011 Elsevier Ltd. Tous droits réservés.
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Cet article explore la grand-maternité telle qu’elle est construite et vécue chez les Inuits du Nunavik, à partir d’une recension de la littérature ainsi que des résultats préliminaires d’une recherche qualitative visant à connaître le point de vue des grands-mères inuites sur leur place et leurs rôles au sein de la famille. L’étude met notamment en lumière la place centrale et indispensable des grands-mères dans les soins et l’éducation des petits-enfants. Elle soulève également certains questionnements quant à la pertinence des programmes psychosociaux actuellement en place. Ces observations tendent en faveur d’une reconnaissance du rôle essentiel des grands-mères inuites à travers la mise en place de programmes et de services mieux adaptés à cette clientèle.
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