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In cities and towns across Canada, Indigenous girls are being hunted, harassed, and criminalized by local law enforcement agents and the Royal Canadian Mounted Police. These normalized outbreaks of state control, often punctuated by the use of deadly force, are not isolated incidents in an otherwise just and fair social order. Rather, they are reflective of Indigenous girls’ daily realities embedded within the structure of an ongoing settler colonial social context that has strategically invented the criminal justice system to secure and maintain settler sovereignty. As such, this paper aims to redirect our critical analysis of the policing and caging of Indigenous girls through the geopolitics of settler colonialism. In the wake of mass protests against colonial state violence throughout 2014, resistance decrying the justice system and insisting that #BlackLivesMatters and that Indigenous lives matter, I argue that we have an urgent need to listen to the stories that Indigenous girls have to tell. These are not just any stories, but narratives that profoundly destabilize the hubristic portrayal of Canada as a humanitarian nation cleansed of settler colonial rule.
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People living with HIV (PLWH) continue to endure stigma and discrimination in the context of health care. This paper presents the findings of a qualitative study designed to (a) describe stigmatizing and discriminatory practices in health care settings, and (b) explore both symbolic and structural stigma from the perspectives of PLWH. For the purpose of this qualitative study, 21 semi-structured in-depth interviews were conducted in the province of Quebec, Canada. The data were analyzed following the principles of thematic analysis. During analysis, three themes were identified, and relations between these themes were delineated to reflect the experiences of participants. The findings suggest that HIV-related stigma in health care settings is episodic in nature. The findings also suggest that HIV-related stigma is experienced through interactions with health care providers (symbolic stigma) and, finally, that it is applied systematically to manage risk in the context of health care (structural stigma).
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Conférence de Houria Bouteldja, Parti des Indigènes de la République, à la conférence publique «Race, colonialité et politique» organisée en collaboration avec l’Institut Simone-De Beauvoir au Congrès CIRFF2015, mercredi 26 août 2015, UQAM. 7e Congrès international des recherches féministes dans la francophonie (CIRFF2015) http://cirff2015.uqam.ca/ 24 au 28 août 2015, Université du Québec à Montréal.
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Conférence de Paola Bacchetta, Université de Californie à Berkeley à la conférence publique «Race, colonialité et politique» organisée en collaboration avec l’Institut Simone-De Beauvoir au Congrès CIRFF2015, mercredi 26 août 2015, UQAM. 7e Congrès international des recherches féministes dans la francophonie (CIRFF2015) http://cirff2015.uqam.ca/ 24 au 28 août 2015, Université du Québec à Montréal.
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Activiste féministe lesbienne radicale depuis les années 1970, Dorothy Allison a connu le succès avec ses romans (L’Histoire de Bone, Retour à Cayro). En 1994, elle publie Peau, un recueil d’essais. Elle y parle de son enfance, d’inceste, de lesbophobie. Elle raconte son engagement féministe, sa sexualité, les « Sex Wars » des années 1980. Elle partage ses réflexions sur la littérature : comment écrire l’extrême misère sociale, comment écrire sur le sexe ? Un livre tout à la fois intime, décapant et profondément politique, réédité avec sept textes inédits en français.
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Vidéo de la conférence-débat qui a eu lieu le 23 février 2015, Aux petits joueurs (59, rue Mouzaia - Paris 19e). Dans le cadre de la Semaine Anticoloniale et Antiraciste, http://www.anticolonial.net/spip.php?... Et autour du film "Ouvrir La Voix": Ouvrir La Voix est un film documentaire Afroféministe, matérialiste et intersectionnel qui s'intéresse aux Afro-descendantes d'Europe francophone. Sa sortie publique est prévue pour l'automne 2015. https://www.facebook.com/OuvrirLaVoix Durant cette discussion, la réalisatrice et des participantes du film débattent de sujets aussi divers que l'Afroféminisme, l'intersectionnalité, le racisme de gauche, les identités Afro-descendantes d'Europe, les LGBTQIAphobies, la lutte des classes, le validisme, etc. Intervenantes: Mrs Roots (https://mrsroots.wordpress.com/) Equimauves (https://equimauves.wordpress.com/) Many Chroniques (http://manychroniques.blogspot.fr/) Dictat Indignés (perleantilles.wordpress.com) Ndella Paye Amandine Gay -la réalisatrice du film-: (https://badassafrofem.wordpress.com/)
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L’enfant grandit avec son grand-père qui, avant sa mort, lui apprend tout de la vie et de la Terre. Tels des vautours, des Polichinelles (Blancs) débarquent, pillent le territoire, la culture et la langue. En cinq tableaux, Qu’as-tu fait de mon pays ? • Tanite nene etutamin nitassi ? raconte l’histoire de la dépossession des peuples autochtones et les abus du système colonial. Née en 1926 dans le Grand Nord, An Antane Kapesh, gardienne de la mémoire de son peuple, est la première auteure innue. Mère de huit enfants, elle décède en 2004. Sa parole demeure fondamentale pour l’histoire.
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Les diagnostics cliniques et les différentes nosographies psychiatriques qui ont été établies dans la deuxième moitié du XXe siècle, notamment dans les différentes éditions du manuel américain de diagnostic et statistique des troubles mentaux (DSM), montrent qu'un nombre très significatif de troubles sont envisagés comme étant genrés. Plusieurs controverses ont marqué l'histoire de ces diagnostics depuis les années 1950 : d'abord celui des sexualités et de leurs frontières floues, ensuite la notion controversée d'identité de genre, enfin la problématique des troubles périnataux. Si le principe de différentiation constitue un élément incontournable de la pensée psychiatrique, le façonnage et l'usage du concept de « genre » révèlent des tensions entre la psychiatrie et la société (notamment les mouvements gay, féministes et trans) mais aussi au sein de la psychiatrie elle-même. Il apparaît évidant que, dans les classifications psychiatriques, les normes sociales de genre sont intégrées de manière passive et acritique, au point que l'usage du concept de genre peut amener à l'inverse à renforcer la naturalisation des comportements alors même que, dans les sciences sociales, il est utilisée pour interroger et déconstruire la prétendue naturalité de la différence des sexes.
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Ignorée, invisible, la question du genre reste cachée sous le développement. Et pourtant, comprendre le développement n'est pas possible sans une perspective de genre. Cet ouvrage, didactique, montre en quoi et comment le concept de genre permet de revisiter les études de développement. Le genre permet de comprendre la construction historique, sociale et culturelle des diffé- rences et des inégalités. Il offre des outils pour une analyse critique du système capitaliste globalisé. Le genre, inscrit dans le féminisme, permet aux catégories dominées et marginalisées, en particulier les femmes mais pas seulement, de faire entendre leurs voix. Dans le contexte actuel de crise globale et d'accroissement des inégalités, il propose des pistes pour renouveler la pensée sur le développement, mais aussi pour agir autrement. Combinant diverses disciplines et thématiques, cet ouvrage montre que la portée heuristique du genre ne se limite pas aux domaines habituellement considérés comme féminins (l'éducation, la famille, le social, la santé de la reproduction, etc.) mais s'étend à tous les domaines (le politique, le droit, la sécurité, la diplomatie, l'économie, etc.).Ce livre met aussi en évidence la diversité et l'enrichissement mutuel des diverses traditions de recherche entre le monde francophone, anglophone et hispano- phone. Il s'adresse particulièrement aux personnes étudiantes, chercheures et enseignantes, militantes, chargées de programme dans des organisations de coopération et représentantes des pouvoirs publics au Nord et au Sud.
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La présente recherche s'intéresse à la présence des femmes dans la presse écrite française et québécoise, en tant que journalistes mais également en tant que sujets de la couverture médiatique. Nous analysons également les représentations véhiculées par la presse écrite à l'égard des femmes et de leur statut social. À cet effet, nous avons dressé un état des lieux de la place des femmes journalistes dans la presse écrite française et québécoise ainsi que de l'espace médiatique occupé par les femmes. Nous avons délimité notre corpus à deux quotidiens publiés lors de la semaine du 9 décembre 2013, Le Monde et Le Devoir, et deux magazines d'information générale parus pendant le mois de novembre 2013, Le Nouvel Observateur et L'Actualité. Ces publications sont étudiées dans une approche constructiviste et féministe. Nous visons ainsi à comprendre quelles sont la place et les représentations des femmes dans la presse écrite québécoise et française d'aujourd'hui, en tant que journalistes et en tant que sujets médiatisés. Par cette recherche, nous entendons contribuer à une meilleure compréhension du phénomène de traitement médiatique genré. À l'aide d'analyses statistique et discursive, nous observons la place occupée par les femmes journalistes et les femmes sujets de la couverture médiatique au sein des publications ainsi que les discours véhiculés par la presse écrite sur les femmes et leur statut social. Nos résultats nous permettent d'affirmer nos hypothèses de départ, à savoir que les femmes journalistes sont moins visibles que les hommes journalistes dans la presse écrite d'information générale et que les femmes sont également moins présentes que les hommes au sein des articles de presse écrite. En effet, l'approche quantitative statistique nous aura permis de dresser un portrait genré de notre corpus et d'observer la présence des femmes et de leur statut social dans la presse écrite. Notre approche qualitative permet de voir le traitement médiatique des femmes et de leur statut social : la manière dont elles sont mentionnées et décrites. Nos résultats démontrent que les femmes journalistes occupent une place moindre que leurs collègues masculins au sein des rubriques politiques, technologiques, sportives, scientifiques, culturelles et de société, tandis qu'elles sont plus nombreuses à publier des articles au sein des rubriques reflétant leur statut social traditionnel : santé, environnement, mode. En outre, concernant les sujets des articles, les femmes sont moins souvent présentes que les hommes ; elles sont même absentes de certains types d'articles comme c'est le cas notamment des rubriques d'environnement, scientifiques, technologiques ainsi que d'éducation. Au sein des unités rédactionnelles, nous avons pu observer que les thèmes liés à l'apparence et à la sphère domestique sont récurrents lorsqu'il s'agit de présenter des femmes. L'on retrouve également une distribution dualiste entre la femme responsable et influente et la femme victime, coupable. Ainsi, nous pouvons conclure que la presse écrite française et québécoise, dans l'échantillon que nous avons étudié, se fait majoritairement dans une optique masculine, où la femme occupe un espace moindre et limité, au sein duquel elle est encore décrite selon ses attributs physiques, son âge et sa condition familiale ou matrimoniale.
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La race fut longtemps appréhendée dans un sens biologique,approche qui constitue l'une des formes les plus puissantes de l'idéologie raciste. À la suite de la disqualification scientifique et politique de ces catégorisations biologiques, le racisme fut relégué au rang de simple préjugé. Ou, qu'en est-il de la production continuée de la race à l'ère prétendument "post-raciale" ? En mélangeant une approche féministe , attentive à une compréhension des rapports sociaux de sexe, et une approche postcoloniale , l'ouvrage analyse les conditions historiques et épistémologiques de la production de la race dans des sociétés qui se sont constituées - politiquement et économiquement - sur l'esclavage et la colonisation. Il montre que le racisme n'a pas disparu et a pris, au gré du renouvellement des formes de l'économie mondialisée, une nouvelle configuration qui oblige à nous interroger sur la supposée opposition entre un racisme biologique et un racisme dit culturel, qui aurait entériné l'inexistence des races biologiques, mais selon lequel il y aurait des différences culturelles irréductibles entre les peuples.
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This article deals with the changing relationship between work and motherhood during the first pregnancy among a group of twenty-one highly educated women living in Turin (Northern Italy), who were interviewed during the months before childbirth with their male partners, in 2010-2012. It aims to illustrate the tensions between the dominant ideas and ideals of motherhood (the 'intensive mothering' model) and the pressing demands of the changing labour market. The data shows that ideas, plans and decisions concerning childcare arrangements are highly gendered, being influenced by the expectations of partners, employers and colleagues and by a work culture which is not family friendly. Within this Italian social and political context, a mother-to-be faces a dilemma which is perceived as a private issue that concerns only herself. The new transition to parenthood forces women to redefine their identity and career in a highly gendered manner. © Institute of Modern Languages Research 2015.
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Depuis environ vingt-cinq ans, les recherches sur les genres et la sexualité autochtones s’inspirent de la tradition et de l’oralité, tout en examinant la relation entre sexualité et spiritualité. Le système des réserves au Québec ainsi que l’épisode des pensionnats incita les jeunes Autochtones à se tourner vers les aînés, cherchant un processus de guérison axé sur la réconciliation intergénérationnelle. Parmi les outils utilisés, le cinéma se présente comme un instrument médiateur facilitant une distanciation avec les événements vécus et un rapprochement les uns des autres, la caméra se faisant le témoin des confessions et des partages. Nous constatons ainsi, à travers les courtsmétrages réalisés par les jeunes Autochtones du Wapikoni Mobile, comment la réappropriation culturelle et la construction de l’identité sexuelle des jeunes passent par la réduction du fossé intergénérationnel ainsi que par l’expression d’une parole cherchant à concilier modernité et tradition.
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« La race n'est-elle qu'une chimère - une fiction collective aux effets pernicieux - ou est-elle un concept nécessaire à l'analyse et à l'éradication éventuelle du racisme et de ses conséquences? Cette catégorie ambiguë relève-t-elle de la biologie ou bien renvoie-t-elle à une réalité de nature socio-politique? Le racisme est-il d'abord un attribut des individus ou des institutions - un état mental fait de croyances et d'affects ou un système social? Toute discrimination raciale est-elle inévitablement raciste? Est-elle immorale et injuste même dans les cas où elle ne serait pas entièrement irrationnelle? Enfin, la discrimination positive est-elle justifiable? Telles sont quelques-unes des questions abordées dans ce recueil, qui propose une introduction au champ d'investigation que la race, le racisme et les discriminations constituent pour la philosophie - ici envisagée dans son articulation avec les sciences sociales. Il réunit dix textes majeurs, presque tous inédits en français. »
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Le féminisme académique entretient une relation ambiguë avec l’intersectionnalité qu’il encense et discipline du même souffle. Par un ensemble de discours et de pratiques, la pensée critique raciale est évacuée de l’appareillage actuel de l’intersectionnalité et les personnes racialisées comme productrices des savoirs intersectionnels se trouvent marginalisées dans les débats et les espaces académiques contemporains. La science sert souvent d’alibi dans de telles opérations. Ces dernières font l’objet de l’analyse de l’auteure qui les conceptualise en tant que blanchiment de l’intersectionnalité.
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La mine, c’est à la fois le crayon, l’expression et le potentiel explosif. Nous disons mines de rien, parce qu’il s’agit de petites choses, ces petits riens souvent passés sous silence, et qui, pourtant, nous minent. Trois professeures de lettres délaissent les formes académiques pour se donner le plaisir des billets d’humeur, de l’archéologie du quotidien, en solidarité avec toutes celles qui subissent les humiliations invisibles. Têtues, critiques, moqueuses ou graves, elles s’entendent sur un point: si le monde a beaucoup changé, si l’égalité semble à portée de main, le sexisme demeure bien vivace partout. Mines de rien, ce sont trois féministes qui mettent en commun leurs plumes grinçantes pour dépeindre nos travers avec des lunettes pas vraiment roses. Du marketing aux toilettes publiques, en passant par les médias sociaux, la culture du viol, l’instinct maternel ou la masturbation, leurs chroniques s’indignent de l’ordinaire sexiste, et prouvent qu’il est aussi arbitraire qu’anachronique. Ici la conscience aiguë du phallocentrisme n’est pas un poids, mais un moteur. Mieux vaut, paraît-il, en rire. Mieux vaut surtout s’en indigner.
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Présenté en deux parties, un essai et une création, ce mémoire se veut une première exploration de la présence du polyamour dans la littérature québécoise. Alors que la monogamie règne toujours en maître du « vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants » dans la plupart des fictions littéraires, le modèle polyamoureux – posant qu’il est possible et acceptable d’aimer plus d’une personne et d’entretenir plusieurs relations amoureuses à la fois – s’inscrit comme un nouveau possible. Considérant ce modèle comme une critique de la monogamie institutionnelle et de la contrainte à cette dernière (ou mononormavité), la présente recherche étudie la représentation du polyamour dans trois romans québécois : C’est la faute au bonheur d’Arlette Fortin (2001), Ainsi font-elles toutes de Clara Ness (2005) et Tarquimpol de Serge Lamothe (2007). L’étude du nombre de partenaires impliqués, de leur configuration et du contrat établi dans chaque cellule amoureuse permet de mettre en lumière les éléments communs ou exclusifs à chaque récit et de comparer leurs discours. L’essai est suivi d’un court roman racontant l’irruption d’une cinquième personne dans un appartement où les colocataires partagent déjà leur amour, leurs ressources et, occasionnellement, leur sexualité. Cette création se pose à la fois en continuation et en opposition avec les romans étudiés, en évitant les pièges hétéronormatifs présents dans ces derniers, et en intégrant le polyamour dans le quotidien des personnages.
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Cet ouvrage présente une réflexion pluridisciplinaire sur l'éthique féministe du care. Élaborée par Carol Gilligan dans In a Different Voice en 1982, cette «éthique de la sollicitude» a été très prisée dans les années 1980. Plus récemment, nous assistons à l'émergence d'une enthousiaste seconde génération de théoricien.ne.s du care qui y voient un terreau fertile pour réfléchir aux oppressions liées à la division genrée du travail.Comment ce renouveau se traduit-il? Quels sont les enjeux éthiques, politiques et épistémologiques que permet de mettre en lumière cette approche? Le care équivaut-il essentiellement au travail de soin effectué en majorité par les femmes, ou comprend-il l'ensemble des services domestiques, affectifs et sexuels fournis dans un rapport d'interdépendance?L'originalité de ce premier ouvrage faisant le point sur la question au Québec tient entre autres à son souci constant de débarrasser le care du sentimentalisme qu'on lui a souvent reproché, et surtout, de le réinvestir de tout son potentiel critique et féministe.Avec des textes de Bettina Bergo, Agnès Berthelot-Raffard, Sophie Bourgault, Sophie Cloutier, Marjolaine Deschênes, Stéphanie Gaudet, Naïma Hamrouni, Mariko Konishi, Monique Lanoix, Patricia Paperman et Julie Perreault.
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Introduction du numéro "Intersectionnalité" de la revue Recherches féministes, nov 2015.