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Résultats 43 ressources
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"Tiefer highlights key steps in the ""creation"" of a new diagnosis, female sexual dysfunction, and of the campaign to challenge its reductionist approach to women's sexual problems. "
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Principes additionnels et obligations additionnelles des états au sujet de l’application du droit international des droits humains en matière d’orientation sexuelle, d’identité de genre, d’expression de genre et de caractéristiques sexuelles pour completer les Principes de Jogjakarta Depuis leur adoption en 2006, les Principes de Jogjakarta ont évolué pour devenir une déclaration faisant autorité sur les droits humains des personnes « d’orientations sexuelles et d’identités de genre diverses ». La dernière décennie a été témoin de développements significatifs dans le domaine du droit international des droits humains, ainsi que dans la compréhension des violations des droits humains subies par les personnes « d’orientations sexuelles et d’identités de genre diverses », et dans la reconnaissance des violations souvent distinctes touchant des personnes en raison de leur « expression de genre » ou de leurs « caractéristiques sexuelles ».Les Principes de Jogjakarta plus 10 (PJ+10) visent à documenter et à détailler ces développements à travers un ensemble de Principes additionnels et d’Obligations additionnelles des États.
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"More than thirty years after the birth of the modern women's movement and the beginnings of feminist art-making and art history, the time is ripe to examine the legacies of those revolutions. In Women Artists at the Millennium, artists, art historians, and critics examine the differences that feminist art practice and critical theory have made in late twentieth-century art and the discourses surrounding it. In 1971, when Linda Nochlin published her essay "Why Have There Been No Great Women Artists?" in a special issue of Art News, there were no women's studies, no feminist theory, no such thing as feminist art criticism; there was instead a focus on the mythic figure of the great (male) artist through history. Since then, the "woman artist" has not simply been assimilated into the canon of "greatness" but has expanded art-making into a multiplicity of practices with new parameters and perspectives. In Women Artists at the Millennium artists including Martha Rosler and Yvonne Rainer reflect upon their own varied practices and art historians discuss the innovative work of such figures as Louise Bourgeois, Lygia Clark, Mona Hatoum, and Carrie Mae Weems. And Linda Nochlin considers changes since her landmark essay and looks to the future, writing, "We will need all our wit and courage to make sure that women's voices are heard, their work seen and written about."--Jaquette
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Rédigé par deux transgenres, un portrait de la communauté transexuelle française qui fait justice des préjugés et s'efforce de balayer toutes les idées reçues.
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S’il existe une question féministe qui mérite approfondissement parce qu’elle est compliquée et recouvre des enjeux fondamentaux pour nos existences, c’est bien celle des imbrications structurelles entre l’oppression fondée sur le sexe et les oppressions fondées sur l’appartenance à une race, ethnie ou culture, regroupées ici sous l’appellation “racisme”. Nouvelles Questions Féministes revient ainsi, dans le présent numéro, sur la thématique amorcée dans le premier volume de cet ensemble de deux numéros consacrés au sexisme et au racisme. En effet, qu’il s’agisse de l’imposition du voile ou de son interdiction, de la prostitution, des mariages non consentis, des violences ou des discriminations sur les lieux de travail, l’oppression sexiste ne s’inscrit ni ne se lit dans le corps abstrait de “la femme” universelle et anhistorique, mais dans celui de femmes particulières et particularisées, dans un contexte social déterminé, caractérisé par d’autres rapports de domination.
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S’il existe une question féministe qui mérite approfondissement parce qu’elle est compliquée et recouvre des enjeux fondamentaux pour nos existences, c’est bien celle des imbrications structurelles entre l’oppression fondée sur le sexe et les oppressions fondées sur l’appartenance à une race, ethnie ou culture, regroupées ici sous l’appellation “racisme”. Nouvelles Questions Féministes revient ainsi, dans le présent numéro, sur la thématique amorcée dans le premier volume de cet ensemble de deux numéros consacrés au sexisme et au racisme. En effet, qu’il s’agisse de l’imposition du voile ou de son interdiction, de la prostitution, des mariages non consentis, des violences ou des discriminations sur les lieux de travail, l’oppression sexiste ne s’inscrit ni ne se lit dans le corps abstrait de “la femme” universelle et anhistorique, mais dans celui de femmes particulières et particularisées, dans un contexte social déterminé, caractérisé par d’autres rapports de domination.
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Le pédopsychiatre présente les découvertes récentes de la psychanalyse, la neurobiologie, la génétique, l'histoire, la sociologie, etc., à propos de la construction de l'identité sexuelle et de la part d'inné et d'acquis dans la définition des préférences sexuelles.
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Nous sommes un collectif de féministes Noires qui se réunit depuis 1974. Depuis lors, nous avons commencé un processus de définition et de clarification politique, tout en poursuivant notre travail politique dans les groupes auxquels nous appartenions, en alliance avec d’autres organisations et mouvements progressistes. La définition la plus générale de notre politique actuelle peut se résumer comme suit : nous sommes activement engagées dans la lutte contre l’oppression raciste, sexuelle, hétérosexuelle et de classe...
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Québec, 12 novembre 1691, Nicolas Daucy dit St-Michel, lieutenant d'une compagnie de la Marine, est banni à vie de la Nouvelle-France pour son crime de sodomie. Paris, 25 mai 1726, Benjamin Deschauffours, célèbre tenancier d'une maison de débauche pour «homosexuels», est quant à lui brûlé vif sur la place publique pour avoir commis ce même crime «détestable», tellement monstrueux que les pères de l'Église «ne luy ont point voulu donner de nom». Montréal, 1er avril 2004, Michael Hendricks et René Leb?uf proclament le solennel «oui, je le veux» et deviennent le premier couple du même sexe à unir officiellement leur destinée au Québec, trois ans jour pour jour après la célébration aux Pays-Bas du premier mariage civil entre conjoints du même sexe. Du bûcher à la mairie! Cette histoire de la répression juridique de l'homosexualité montre qu'un acte autrefois jugé abominable peut, des années plus tard, se voir protégé par la société de droit. De la construction sociale de ce crime à sa spectaculaire disparition, Patrice Corriveau explique le phénomène en examinant le rôle joué par la famille, le clergé, la médecine et la société civile dans la définition et la gestion du personnage homosexuel. L'auteur met à l'avant-scène les discours institutionnels qui ont soutenu la prise en charge et le contrôle social de l'individu aux comportements homoérotiques en France et au Québec. Parallèlement à cette normalisation des mariages homosexuels en Occident, on assiste à un déplacement de la haine jadis portée à l'encontre de l'homosexuel vers le pédophile et le père incestueux. Est-ce là la logique qui sous-tend l'évolution du système pénal en matière de gestion de la sexualité humaine? -- Quatrième de couv.
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J'écris de chez les moches, pour les moches, les frigides, les mal baisées, les imbaisables, toutes les exclues du grand marché à la bonne meuf, aussi bien que pour les hommes qui n'ont pas envie d'être protecteurs, ceux qui voudraient l'être mais ne savent pas s'y prendre, ceux qui ne sont pas ambitieux, ni compétitifs, ni bien membrés. Parce que l'idéal de la femme blanche séduisante qu'on nous brandit tout le temps sous le nez, je crois bien qu'il n'existe pas. V.D.
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Ce travail tente d’analyser l’évolution de la division sexuelle et internationale du travail dans le cadre néolibéral, en croisant les dimensions patriarcales, capitalistes et racistes, et en observant plus particulièrement le marché du travail informel, considéré comme caractéristique de la mondialisation. S’y détachent deux figures, la deuxième étant en grande partie créée par la première : l’homme en armes et la femme « de service » (« travailleuse domestique » ou « travailleuse sexuelle »). Pour de vastes pans des secteurs non privilégiés de la population, il s’agit désormais du principal horizon dans le domaine de « l’emploi ». Précaires, souvent mal rémunérés et peu reluisants pour qui les exerce, ces « emplois » tristement emblématiques sont pourtant au cœur de la réorganisation néolibérale du travail.
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It is useful on the occasion of the 21st anniversary of the ‘Cyborg Manifesto’ not only to reconsider its lessons in the context of what is frequently described as the re-engineering of ‘life itself’, but to look at Haraway’s earlier work on embryos. In this article I begin with Haraway’s analysis of embryology in the 1970s to suggest her cyborg embryo was already there, and has, if anything, gained relevance in today’s embryo-strewn society. I argue further, as the title suggests, that the cyborg embryo has been crucial in defining our path to what I am calling here, building on Haraway’s notion of trans from Modest_Witness, ‘transbiology’ - broadly meaning stem cell research, cloning, tissue engineering and regenerative medicine. To illustrate this argument I draw on recent ethnographic fieldwork in a new stem cell derivation facility in the UK built adjacent to an IVF surgery. Using this example, I explore the important and paradoxical role of IVF in the emergence of stem cell science, cloning and transbiology, suggesting that Haraway’s analysis remains crucial to understanding the ironic and contradictory, and unexpectedly generative, circumstances through which the IVF-stem cell interface - the door to transbiology - came into being.
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Parmi les personnes qui ont réellement fait avancer les choses et apporté des changements dans la vie de beaucoup de femmes, il y a Rina Nissim qui a oeuvré depuis son engagement au sein du MLF de Genève au début des années 1970 pour que les femmes se réapproprient leur corps et leur santé. Ce numéro de « Nouvelles Questions féministes » sur la santé consacre une bonne partie de ses pages à une discussion avec Rina Nissim. Cette militante du groupe « avortement » et self-help » du MLF genevois raconte comment elle est passée de l'école d'infirmière à une vie de militantisme et de voyages, avec la naturopathie pour bagage. Publiant des ouvrages sur la santé des femmes ayant eu un succès important tel que « Mamamélis », cette pionnière en Suisse ouvre le « dispensaire des femmes »fonctionnant sur un mode autogéré, suite à un voyage aux États-Unis, avec d'autres femmes infirmières psychologues et médecins. Les femmes vont alors trouver une alternative aux rapports de pouvoirs classiques des relations médecin-patient et aux médicaments traditionnels, dans un mouvement de prise de conscience et d'action sur leur propre corps. L'engagement international de Rina, en Amérique Central et en Inde principalement où elle s'installe cinq ans et coordonne différents projets, aura permis a de nombreuses femmes de se découvrir elles-mêmes et les autres, de se débarrasser de la honte et se rendre compte que la maladie est souvent liée à un positionnement social.
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Cet article rend compte des travaux en sciences sociales qui se sont intéressés aux sciences et à leur rôle dans la construction des identités sexuées. Il poursuit trois objectifs : introduire à une réflexion sur ce qu’a été dans le passé le savoir sur la différence des sexes et sur ce qui constitue dans différents corpus de connaissances scientifiques le féminin et le masculin, les femmes et les hommes ; repousser au plus loin les frontières communément admises de la naturalité du corps féminin, interroger le « fait » ou le « donné » du sexe – d’autres diraient la matérialité et la discursivité du sexe ; insister sur les façons dont les sciences contemporaines se mêlent et s’emmêlent dans la construction des identités sexuées, en focalisant l’attention sur les travaux qui montrent comment les sciences et les techniques transforment littéralement les corps. Il n’est alors plus seulement question de fabrication des sexes et du genre, mais de redéfinition des frontières et des limites des corps. Au-delà de la contribution historienne à ces réflexions, l’article met en évidence l’affirmation d’un champ de recherche à l’intersection des études de genre et des études sociales des sciences et des techniques qui emprunte à des traditions disciplinaires et méthodologiques et définit de nouveaux objets et de nouvelles manières de faire les sciences sociales.
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" La passion de la pédérastie, surtout lorsqu'elle a été contractée dans le jeune âge, abâtardit les natures les plus vigoureuses, effémine les caractères les mieux trempés et engendre la lâcheté. Elle éteint chez ceux qu'elle possède les sentiments les plus nobles, ceux du patriotisme et de la famille ; elle fait d'eux des êtres inutiles à la société. " Ainsi s'exprime Félix Carlier, chef de la police des mœurs à Paris, dans les années 1850. Et le Dr Ambroise Tardieu, médecin-chef des hôpitaux, professeur agrégé à la faculté de médecine de Paris, expert auprès des tribunaux, de surenchérir : " [...] Il est difficile de ne pas admettre chez les pédérastes une véritable perversion des facultés morales. A voir la dégradation profonde, la révoltante saleté des individus qui recherchent et qu'admettent près d'eux des hommes en apparence distingués par l'éducation et par la fortune, on serait le plus souvent tenté de croire que leur sens et leur raison sont altérés. " C'est que nous sommes à l'apogée de l'empire de " Napoléon le petit ". C'est le règne des grands bourgeois, des banquiers et d'un ordre moral strict sur lequel la Police, et bientôt la Médecine, sont chargée de veiller sans relâche. La répression de l'homosexualité devient alors l'obsession des autorités : incarcération, internement en hôpitaux psychiatriques, suicide, chantage, tel est le lot du " pédéraste " sous le Second Empire. Avec Nos ancêtres les pervers, Pierre Hahn, historien et pionnier du militantisme gay dans les années 1970, fait revivre pour nous cette époque charnière de l'histoire de l'homosexualité en France.
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L'article présente le résultat d'une recherche sur la vie affective et sexuelle des jeunes Français-es descendant de migrant-e-s originaires du Maghreb, qui décrit comment les jeunes femmes se positionnent par rapport au principe de virginité. Alors que cette norme est un mode de contrôle de la sexualité des femmes, certaines le revendiquent, tandis que celles qui l'ont transgressé expriment combien cette décision leur fut difficile. Pour comprendre la prégnance de leur attachement à la valeur de la virginité, l'autrice replace leurs discours et pratiques dans le contexte social qui les a fait naître. Elle décrit donc comment les discriminations et la stigmatisation racistes façonnent l'expérience de vie de ces jeunes femmes et montre combien cette expérience du racisme se combine à l'expérience du sexisme dans les familles et dans la société globale. Ici, l'imbrication du sexisme et du racisme fait peser sur elles un système de contraintes complexe qui les soumet à des injonctions paradoxales. Ce n'est qu'au regard de ces injonctions que la revendication par certaines de cette norme qui par ailleurs les opprime devient intelligible.
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Cette publication de 2006 interroge la place et l’importance du militantisme au féminin. *** FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.