Votre recherche
Résultats 1 583 ressources
-
Etudie l'homosexualité masculine, désignée par l'expression d'amour philosophique au XVIIIe siècle, en montrant que celle-ci est alors une question philosophique avant tout. Il montre notamment que les Lumières constituent une période charnière où l'on passe du péché de sodomie à la notion d'homosexualité et aux prémices d'une identité gay et étudie les positions ambiguës de philosophes. Contenu: 1 / Dernier regard sur le vieux monde : Quelques monarques. Grands et petits seigneurs. L'homosexualité dans le clergé. Le peuple et l'homosexualité. Gay old England. Derniers bûchers. 2 / Du sodomite à l'homosexuel : Questions de genre. Naissance de l'homosexualité. Education, sexe et médecine. Naissance de l'homophobie moderne. 3 / Homosexualité et philosophie : Le bourgeois philosophe. La poursuite du débat en France. 4 / Révolution-Empire : l'aboutissment. L'émergence d'une revendication. L'aboutissement révolutionnaire. La confirmation impériale.
-
«Bourdieu avait déjà considéré que la famille, loin d'être une "donnée immédiate de la réalité sociale" était en fait "un instrument de construction de cette réalité". Quelle signification donner alors au présent ouvrage consacré aux familles homoparentales ? Il y a dans cet intitulé l'expression d'une revendication qui a pris toute sa force au cours des dernières décennies : celle de pouvoir être parent et homosexuel, cette revendication étant indissociable de l'aspiration à constituer une famille comme les autres. C'est bien dans ce mouvement que s'inscrit cet ouvrage, militant au meilleur sens du terme. L'objectif est en effet l'existence dans l'espace public d'un fait social dans toute sa complexité, c'est-à-dire avec la volonté d'un traitement raisonnable (au sens de faire appel à la raison) fondé sur un recours intensif aux sciences de l'homme.Distinguer la procréation de la sexualité et considérer que le couple conjugal et parental peut ne pas être fondé sur la différence des sexes, ceci tout en revendiquant le droit au label "famille", c'est consacrer le fait que la famille ne s'impose plus aux individus comme une institution immuable à laquelle il n'ont comme choix que celui de s'ajuster ; ils se donnent désormais le droit de concevoir l'organisation de leur univers privé en fonction de leurs propres aspirations et en référence à des valeurs qui prétendent relever tout autant de l'intérêt général que de celui des enfants éventuellement concernés.» Jacques CommailleRendant compte des études théoriques sur la parenté et des recherches sociologiques, ethnologiques, anthropologiques, juridiques et cliniques sur les familles homoparentales et leurs enfants, cette nouvelle édition, revue, mise à jour et augmentée, constitue une référence incontournable pour aborder les interrogations suscitées aujourd'hui par la très controversée question de l'homoparentalité.
-
To a large extent, scholarship on black politics often focuses primarily on institutions, rule of law, processes, political actors, and citizens but with very little attention to issues of gender and sexuality. In contrast, the principal aim of this book is to explore what the author sees as the inextricable links between racism and gender. The basic thesis of this well-written, important, and provocative book is that the fight against racism, especially the “new racism,” can never be won without first challenging sexism, which simultaneously oppresses African-American men and women.
-
L’individualisme contemporain appelle en contrepartie à une éthique de la responsabilité. Responsabilité envers soi-même et envers autrui, à l’égard des générations futures et d’une humanité fragile. Quelle traduction concrète donner au principe de responsabilité dans le contexte des transformations de la famille ? Cette question traverse l’ensemble des contributions proposées ici, selon deux prises d’angle complémentaires : d’une part, celle des valeurs et finalités pouvant orienter adéquatement les choix au sein des couples et des familles et dans le cadre des interventions professionnelles ; d’autre part, celle de la recherche collective du bien commun et de l’aménagement des cadres légaux et symboliques de la filiation.
-
This collection of original essays will unravel the current heterosexual scene in two parts: one on rights and privileges, the other on popular culture. Topics covered include weddings, proms, citizenship, marriage penalties, cartoons, mermaids and myth.
-
Cette publication porte sur la place et la notion d’égalités dans les luttes féministes. *** FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
-
Certains l’ont vu comme le plus important débat social de notre époque, c’est en tout cas une question déchirante, sur laquelle ont dû se pencher la plupart des pays occidentaux. Ce livre raconte l’histoire inédite du mariage gai au Canada : la bataille des arguments juridiques et politiques, les stratégies secrètes et surtout les jeux de coulisses qui ont conduit à cette nouvelle avancée des droits de la personne.Pour témoigner des motivations des couples qui ont amorcé le mouvement, puis des juges et des politiciens qui ont pris le relais, Sylvain Larocque s’appuie sur une trentaine d’entrevues exclusives, y compris avec le premier ministre Paul Martin, des ministres, des conseillers politiques et des avocats. On saisit ce qui a convaincu Jean Chrétien et son successeur d’aller de l’avant avec cette véritable « patate chaude » ; on comprend ce qu’ont ressenti les opposants face à cette redéfinition d’une institution millénaire ; on mesure l’ampleur d’une controverse qui en appelait aux convictions intimes de chacun. Suivant Sylvain Larocque Sylvain Larocque est correspondant parlementaire de La Presse Canadienne à Ottawa. Il a suivi de près les tractations juridico-politiques ayant entouré le mariage homosexuel.
-
Résumé Si la question de la différence a historiquement été centrale au projet féministe, comme politique et comme théorie, elle est aujourd’hui insuffisante pour penser des rapports de genre qui apparaissent, à la lumière de la critique postcoloniale et des politiques de l’identité, traversés par d’autres rapports de pouvoir. Toutefois, cette critique semble avoir des difficultés à émerger en France où l’histoire du mouvement, en particulier la place qu’y a occupé la question de la lutte des classes, le lien qu’il a entretenu entre théorie et politique, et l’histoire du postcolonialisme — ou plutôt son absence — ont participé à tenir la question de l’articulation entre genre, « race » et ethnicité à l’écart des revendications et de la théorie féministe. Cette configuration historique, sociale et théorique a engendré un certain malaise dans le concept, c’est-à-dire une difficulté à critiquer les acquis théoriques du féminisme et à déconstruire la catégorie « femmes », autrement dit le sujet même du féminisme.
-
À l’intersection de la citoyenneté, de la sexualité et de la race, une nouvelle perspective sur l’expérience immigrante Queer Migrations rassemble des chercheurs pour fournir des analyses des normes, des institutions et des discours qui affectent les immigrant.e.s queer de couleur, et propose également des études ethnographiques sur la façon dont ces nouvelleaux arrivant.e.s ont transformé les communautés d'immigrant.e.s établies à Miami, San Francisco et New York. Contributeurices : Martin F. Manalansan IV, Susana Peña, Erica Rand, Timothy Randazzo, Horacio N. Roque Ramírez, Alisa Solomon, Siobhan B. Somerville, Alexandra Minna Stern.
-
Les essais de la théoricienne et militante américaine Catharine A. MacKinnon qui forment ce recueil ont été élaborés à partir de conférences données dans les années 1980. Pionniers et mondialement connus, ils ont marqué les consciences, les travaux universitaires et fait évoluer les politiques publiques et le droit américain: reconnaissance en 1986 du harcèlement sexuel comme discrimination de sexe, puis de la pornographie et de la prostitution comme violences contre les femmes. Soubassement du mouvement #MeToo, ils sont incontournables pour quiconque « cherche des réponses aux grandes questions que pose la subordination des femmes aux hommes». La sexualité est au féminisme ce que le travail est au marxisme : rien ne nous appartient davantage, et pourtant il n’est rien dont on ne soit davantage dépossédées. C.A. McK.
-
Notre article s'articule autour des points suivants: comment la critique féministe de histoire de l'art a-t-elle déplacé le ou les «objets» autour desquels s'articulait traditionnellement la discipline? Quels nouveaux «objets» ont dès lors été constitués? Et comment, à l'épreuve de ceux-ci, les histoires de l'art féministes doivent-elles, elles aussi, constamment se repositionner? L'exemple paradigmatique du corps dans la performance des années 70 nous permet d'interroger dans un deuxième temps la façon dont les artistes elles-mêmes ont déplacé la définition de l'objet, et par conséquent aussi celle du sujet - de l'œuvre comme de la perception.
-
Extrait de l'introduction : "Depuis quelques années, la question des relations entre les hommes et les femmes dans la société est revenue sur le devant de la scène. Plutôt tombée en désuétude dans les années 1980, elle est redevenue une question socialement vive, c'est-à-dire donnant lieu à un vif débat, dans le grand public comme dans le champ scientifique. Dès qu'on l'aborde, elle laisse bien peu de personnes indifférentes."
-
Dialogues sur la troisième vague féministe rassemble des voix qui, chacune à sa manière, propose des pistes de réflexion quant à la nature des changements qui affectent le féminisme québécois. Ces dialogues explorent des thématiques liées au pouvoir, à la sexualité et à l'image du corps, liées à la mondialisation, aux conflits générationnels, au backlash, et à la relation entre la théorie, la pratique et la culture populaire
-
À l'heure où le mariage entre conjoints de même sexe fait l'objet d'un projet de loi à la Chambre des Communes et suscite les passions dans la classe politique autant que dans la population canadienne, ce livre tombe à point nommé pour éclairer les consciences. Avec cet essai, Ginette Pelland retrace judicieusement le chemin parcouru et, surtout, identifie celui qu'il nous reste à faire collectivement pour aspirer à une société plus juste.
-
Dénonce les différentes formes prises par l'homophobie au quotidien et met en lumière l'impact de cette forme de violence sociale. Etudie les enjeux de la pénalisation et de la prévention de l'homophobie et de la garantie des mêmes droits pour les hétérosexuels et les homosexuels.
-
Cet article propose une réflexion sur une problématique sociale peu ou mal connue : les obstacles et les éléments de discrimination auxquels de nombreuses femmes immigrées sont confrontées et plus particulièrement par celles des groupes racisés ou appartenant aux minorités visibles. Ces difficultés contribuent à la précarité de leurs situations dans leurs efforts d’insertion dans la société québécoise. Cette réflexion apporte un éclairage sur les facteurs qui freinent ou qui compromettent l’intégration socioéconomique des femmes qui vivent des situations d’inégalité, d’injustice et de précarité. Elle permet de plus aux intervenantes et intervenants qui travaillent auprès de cette population de mieux tenir compte de leurs conditions de vie. L’auteure invite également à revoir, dans une perspective d’analyse différenciée selon les sexes, les politiques publiques et les programmes sociaux qui prévalent actuellement en matière d’immigration et d’intégration.This article offers a reflection on a little or badly known social problem : the obstacles and factors of discrimination that many immigrant women, especially those belonging to racialized groups or visible minorities, encounter in their efforts to integrate within Quebec society. These difficulties contribute to make their situation more precarious in their efforts to integrate. This reflection throws some light on the factors that hinder or even compromise the socioeconomic integration of these immigrant women who strive under conditions of inequality, injustice and precariousness. She also gives the professionals who work with this population an informed perspective that can enable them to better take into account their living conditions. The author also calls for re-examining, from a perspective of gender-differentiated analysis, the public policies and social programs that currently prevail in the fields of immigration and integration.