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Ignorée, invisible, la question du genre reste cachée sous le développement. Et pourtant, comprendre le développement n’est pas possible sans une perspective de genre. Cet ouvrage, didactique, montre en quoi et comment le concept de genre permet de revisiter les études de développement. Le genre permet de comprendre la construction historique, sociale et culturelle des différences et des inégalités. Il offre des outils pour une analyse critique du système capitaliste globalisé. Le genre, inscrit dans le féminisme, permet aux catégories dominées et marginalisées, en particulier les femmes mais pas seulement, de faire entendre leurs voix. Dans le contexte actuel de crise globale et d’accroissement des inégalités, il propose des pistes pour renouveler la pensée sur le développement, mais aussi pour agir autrement. Combinant diverses disciplines et thématiques, cet ouvrage montre que la portée heuristique du genre ne se limite pas aux domaines habituellement considérés comme féminins (l’éducation, la famille, le social, la santé de la reproduction, etc.) mais s’étend à tous les domaines (le politique, le droit, la sécurité, la diplomatie, l'économie, etc.). Ce livre met aussi en évidence la diversité et l’enrichissement mutuel des diverses traditions de recherche entre le monde francophone, anglophone et hispanophone. Il s’adresse particulièrement aux étudiant-es, chercheur-es et enseignant-es, militant-es, chargé-es de programme dans des organisations de coopération et représentant-es des pouvoirs publics au Nord et au Sud.
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La parenté de l'institution esclavagiste avec le sexage réside dans l'appropriation sans limites de la force de travail, c'est-à-dire de l'individualité matérielle elle-même." Sexe, race et pratique du pouvoir. L'idée de nature réunit un ensemble d'articles publiés par Colette Guillaumin entre 1977 et 1993. Pour présenter ce livre essentiel, d'abord publié chez côté-femmes en 1992 et depuis longtemps épuisé, Brigitte Lhomond écrivait en 1993 dans la revue Multitudes: "Une idée centrale structure le travail de Colette Guillaumin et unifie les articles présentés dans cet ouvrage, celle du lien inextricable entre les "formes matérielles" et les "formes mentales" que prennent les relations de domination (ces "deux faces de la même médaille"), lien entre la matérialité des rapports de pouvoir et la pensée de ceux-ci. Cette pensée, cette idéologie, celle du "sens commun" tout autant que celle des discours théoriques et scientifiques, exprime et justifie tout à la fois ces rapports. ... Le concept d'appropriation est un élément essentiel apporté par Guillaumin à la théorie des rapports entre les sexes, où le corps même des individues dominées (et pas seulement leur travail) est l'objet de la mainmise, comme ce fut le cas dans le servage de l'Ancien Régime, l'esclavage de plantation, et dans ce que Guillaumin nomme, pour les femmes, le "sexage". Le sexage s'exprime dans l'"appropriation privée", ou le "propriétaire" est un homme particulier (comme dans l'institution du mariage), et dans l'"appropriation collective" quand l'usage du corps des femmes est disponible à l'ensemble du groupe des hommes. Usage qu'il serait faux de réduire à des dimensions exclusivement sexuelles. La prise en charge par les femmes - et elles seules ou presque - de l'entretien physique et moral, non seulement des hommes mais aussi des enfants, des malades, des vieillards, est un élément essentiel de l'usage qui est fait de leur corps.
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"Electrifying, provocative, and controversial when first published thirty years ago, Donna Haraway's "Cyborg Manifesto" is even more relevant today, when the divisions that she so eloquently challenges--of human and machine but also of gender, class, race, ethnicity, sexuality, and location--are increasingly complex. The subsequent "Companion Species Manifesto," which further questions the human-nonhuman disjunction, is no less urgently needed in our time of environmental crisis and profound polarization. Manifestly Haraway brings together these momentous manifestos to expose the continuity and ramifying force of Haraway's thought, whose significance emerges with engaging immediacy in a sustained conversation between the author and her long-term friend and colleague Cary Wolfe. Reading cyborgs and companion species through and with each other, Haraway and Wolfe join in a wide-ranging exchange on the history and meaning of the manifestos in the context of biopolitics, feminism, Marxism, human-nonhuman relationships, making kin, literary tropes, material semiotics, the negative way of knowing, secular Catholicism, and more. The conversation ends by revealing the early stages of Haraway's "Chthulucene Manifesto," in tension with the teleologies of the doleful Anthropocene and the exterminationist Capitalocene. Deeply dedicated to a diverse and robust earthly flourishing, Manifestly Haraway promises to reignite needed discussion in and out of the academy about biologies, technologies, histories, and still possible futures."-- Provided by publisher.
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Confrontées à une société sexiste et raciste qui leur impose des images stigmatisantes d’elles-mêmes, les femmes noires des États-Unis n’en ont pas moins une longue histoire de résistances. Dans cet essai incontournable enfin traduit en français, Patricia Hill Collins nous offre une synthèse impressionnante de cette tradition d’oppression et de militantisme. La pensée féministe noire puise autant dans la littérature, les récits de vie, l’histoire militante, la philosophie sociale et politique, la sociologie critique que dans la culture populaire. Elle nous incite à penser non seulement les oppressions enchevêtrées, mais aussi les luttes passées et à venir. Ce livre donne accès à un savoir profondément ancré dans l’expérience irréductible des Africaines-Américaines; un savoir essentiel pour qui se préoccupe de justice sociale et pour un féminisme véritablement inclusif.
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Partant du constat du silence des femmes noires sur leur sexualité, de l’invisibilité ou du traitement partiel de cet objet dans les recherches noires ou féministes en général, ce texte dresse le tableau des différentes approches possibles de la sexualité, celle des femmes noires en particulier. Si la sexualité peut se penser comme un système d’oppression autonome parallèle aux autres systèmes de race, de classe, de nation, de genre, on peut aussi la penser comme élément particulier de chaque système spécifique d’oppression. Mais l’analyse de la pornographie, de la prostitution, du viol invite plutôt à la penser comme ‘site d’intersectionnalité’ où se rencontrent et s’entrecroisent différents systèmes d’oppression.
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Combient y-at-il de sexes? "Deux!", répond l'opinion. "Deux" répond la science. Heureuse concordance : c'est donc que l'opinion a raison, conclura-t-on. Mais est-on si certain que l'opinion et la science disent, sur la question du sexe, la même chose? Quand l'opinion affirme qu'il y a deux sexes, elle soutient qu'il existe, dans chaque espèce, deux types d'individus et seulement deux. Il y aurait alors le masculin et le féminin. Mais quand la science avance qu'il y a deux sexes, que vise-t-elle ? Quelle est, pour un biologiste, la signification des termes "mâle" et "femelle" ? En tentant de compter les sexes, on doit bientôt se risquer à distinguer le normal du pathologique.
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The editors and contributors to Color of Violence ask: What would it take to end violence against women of color? Presenting the fierce and vital writing of organizers, lawyers, scholars, poets, and policy makers, Color of Violence radically repositions the antiviolence movement by putting women of color at its center. The contributors shift the focus from domestic violence and sexual assault and map innovative strategies of movement building and resistance used by women of color around the world. The volume's thirty pieces—which include poems, short essays, position papers, letters, and personal reflections—cover violence against women of color in its myriad forms, manifestations, and settings, while identifying the links between gender, militarism, reproductive and economic violence, prisons and policing, colonialism, and war. At a time of heightened state surveillance and repression of people of color, Color of Violence is an essential intervention.
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Ce nouveau format de publication tend vers le livre d’artistes et illustres autant les postures féministes que ces privilèges. Postures & Privilèges, voilà un thème qui s’impose. Parce que les oppressions sont multiples; parce que les féminismes sont pluriels. Parce que les luttes tirent précisément leur force et leur vitalité de cette diversité d’expériences, de points de vue et de positionnements théoriques dans lesquels chaque féministe se construit. Et parce qu’en étant plurielles, on peut être allié.e.s et solidaires, veut-on espérer. *** FéminÉtudes est une revue étudiante, féministe et multidisciplinaire. La revue est née en 1995 de l’initiative d’étudiantes féministes dans l’intérêt de partager leurs recherches et de créer un groupe affinitaire. La revue est dirigée par des collectifs de rédaction bénévoles et autogérés, et soutenue par l’Institut de Recherches en Études Féministes (IREF) de l’Université du Québec à Montréal. Au fil des ans, FéminÉtudes a réussi à se bâtir une réputation et une légitimité dans le champ de la recherche en études féministes, tout en offrant une tribune au travaux et aux réflexions de dizaines d’étudiant.e.s. Au-delà de la recherche, c’est également pour l’avancement des luttes féministes que FéminÉtudes souhaite continuer à grandir.
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Cet article examine les potentialités réparatrices et réconciliatrices de la Commission de vérité et réconciliation (CVR) qui a été mise en place au Canada de 2008 à 2015 en réponse aux traumatismes vécus par les autochtones dans les pensionnats. L’auteure conclut que ces potentialités sont relativement limitées. Les principales limites tiennent à l’absence d’un espace de dialogue entre les victimes et les responsables, à une centration sur les narratifs traumatiques des victimes mais aussi à une conception dépolitisée du principe de la réconciliation. La CVR du Canada n’a pas inscrit la décolonisation comme vecteur de réconciliation mais a préféré s’engager dans la voie d’une pacification des relations entre les peuples. Or, l’auteure soutient que la réconciliation entre les peuples autochtones et l’État nécessite de dépasser les gestes de guérison et de réparation matérielle ou symbolique. La décolonisation des institutions, la redistribution des territoires et une réforme constitutionnelle en profondeur restent les seules avenues possibles pour parvenir à réconcilier avec ses oppresseurs un peuple victime d’un génocide culturel.
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« Dans la langue innue, amun signifie « rassemblement ». Sous la direction de Michel Jean, écrivain et journaliste innu, ce collectif brûlant d'actualité réunit des auteurs autochtones de divers horizons, de différentes nations et générations. Leurs nouvelles, variées, reflètent non seulement l'histoire et les traditions, mais aussi la réalité des Premières Nations au Québec et au Canada. Offrant à lire les points de vue d'artistes de renom, ce livre est le théâtre d'un rassemblement qui ne se fait que trop rarement. »--Quatrième de couverture.
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« Ce site se veut à la fois le récit de Kaianishkat, un projet de formation à la recherche destinée à des femmes autochtones en communauté, et un espace de partage des outils d’accompagnement à la recherche qui ont été codéveloppés tout au long de ce projet, [...] sous forme de courtes fiches explicatives des principaux éléments à considérer dans le cadre de la réalisation d’une recherche. Ces fiches, destinées en premier lieu à des femmes autochtones souhaitant réaliser des projets de recherche en communauté, peuvent, en revanche, être utiles à quiconque veut amorcer un processus de recherche » [Portion du résumé original]
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L'humour, malgré toute la légèreté qu'on peut lui prêter, ne se pratique pas en état d'apesanteur sociale. Loin d'être un discours sans conséquence ou un miroir plus ou moins poli de la société, il participe bien souvent à exclure et à stigmatiser plusieurs groupes sociaux et à reconduire – parfois de façon ironique – des rapports de pouvoir. Le présent mémoire propose d'étudier trois humoristes stand-up pratiquant un humour libéré de stéréotypes dégradants et critique des structures de pouvoir. À partir d'outils conceptuels empruntés aux féminismes intersectionnels, la grammaire d'un humour « émancipateur » sera débroussaillée. Les stratégies d'écriture de Margaret Cho, de Chelsea Peretti et d'Hari Kondabolu serviront d'exemples afin de révéler comment la forme artistique du stand-up peut participer à construire des espaces de résistance et de transformation politiques. Les monologues de ces humoristes, comme ceux de la plupart de leurs semblables, s'ancrent dans le quotidien en observant sous un angle nouveau des habitudes et des mentalités. Les trois humoristes se distinguent toutefois par quatre grandes stratégies : 1) par des humours orientés non pas vers les exclu-e-s et les précaires, mais vers les structures de pouvoir; 2) par de longues prémisses partageant les référents nécessaires à la compréhension de blagues; 3) par des recadrages participant à politiser le quotidien; 4) par l'utilisation de procédés humoristiques rarement mobilisés en stand-up. Phénomène remarquable, aucun-e des humoristes ne se réclame d'un humour « politique », et chacun-e privilégie un mode humoristique distinct : le confessionnel chez Cho, l'absurde chez Peretti et l'observationnel chez Kondabolu. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Humour, stand-up, féminisme, intersectionnalité, stéréotypes, patriarcat, racisme, suprématie blanche, sexisme, cissexisme, hétérosexisme.
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«Les féminismes expriment fondamentalement une révolte. Savoir ce que l'on refuse, ce qui ne peut plus durer, ce qui constitue une injustice ne suffit pas pour établir ce que l'on recherche ni même pour trouver les moyens d'y parvenir. Et puisque les motifs de révolte sont nombreux et procèdent de l'expérience singulière de chacune, "faire mouvement" pose problème.» Afin d'établir sa légitimité, le féminisme a d'abord postulé que toutes les femmes sont liées par une oppression commune. Si le constat reste exact, l'universalisme féminin mène à une impasse. Ne faudrait-il pas plutôt construire des solidarités qui n'obligent pas certaines à sacrifier leurs enjeux sur l'autel de l'unité? Néolibéralisme, liberté, justice sociale, défense des droits ou rapport à l'État, les réflexions courageuses de Diane Lamoureux abordent de front les questions qui animent le féminisme des dernières décennies et qui traversent la pensée politique au Québec. En cherchant à cerner les conditions de radicalité du féminisme, elle rompt une fois de plus avec la tentation du conformisme. L'unisson n'est ni possible ni souhaitable. Le féminisme ne fait pas mouvement: il est mouvement. -- 4e de couv.
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Les féminismes expriment fondamentalement une révolte. Savoir ce que l'on refuse, ce qui ne peut plus durer, ce qui constitue une injustice ne suffit pas pour établir ce que l'on recherche ni même pour trouver les moyens d'y parvenir. Et puisque les motifs de révolte sont nombreux et procèdent de l'expérience singulière de chacune, "faire mouvement" pose problème.» Afin d'établir sa légitimité, le féminisme a d'abord postulé que toutes les femmes sont liées par une oppression commune. Si le constat reste exact, l'universalisme féminin mène à une impasse. Ne faudrait-il pas plutôt construire des solidarités qui n'obligent pas certaines à sacrifier leurs enjeux sur l'autel de l'unité? Néolibéralisme, liberté, justice sociale, défense des droits ou rapport à l'État, les réflexions courageuses de Diane Lamoureux abordent de front les questions qui animent le féminisme des dernières décennies et qui traversent la pensée politique au Québec. En cherchant à cerner les conditions de radicalité du féminisme, elle rompt une fois de plus avec la tentation du conformisme. L'unisson n'est ni possible ni souhaitable. Le féminisme ne fait pas mouvement: il est mouvement.
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Une enquête dans laquelle des psychologues, des sociologues et des démographes examinent les mécanismes sociaux à l'oeuvre dans la manifestation des inégalités entre les hommes et les femmes au moment de la naissance de leur premier enfant en Suisse romande. Le poids du passé, la répartition des tâches domestiques et l'emploi du temps sont quelques-uns des aspects abordés.
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Dans cet article, l’autrice met en dialogue des théories et des concepts phares du féminisme matérialiste qui ont servi de cadre à sa recherche doctorale intitulée « Rapports sociaux de sexe et sexualité dans le Québec contemporain : les trajectoires adolescentes lesbiennes ». Cette recherche permet d’illustrer le rôle structurant des rapports sociaux de sexe dans l’engagement des filles dans la romance hétérosexuelle. L’auteure présente ainsi successivement la contribution de Delphy, celle de Guillaumin, de Rich, de Wittig et, enfin, de Mathieu, tout en positionnant leurs apports respectifs et en soulignant leur enrichissement ou approfondissement mutuel. Elle argumente également la nécessité d’articuler le concept de socialisation différentielle des sexes à la perspective de la contrainte à l’hétérosexualité pour rendre compte de l’expérience des jeunes lesbiennes, et plus largement des filles, à l’adolescence.
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Game of Thrones, Legally Blonde, Sixteen Candles, Starship Troopers… Mirion Malle analyse des oeuvres marquantes du petit et grand écran sous l’angle du genre et du féminisme. Quelles places ont les femmes dans les blockbusters et les séries télé ? Quel est l’impact sur notre société ? Voilà les questions auxquelles répond Commando Culotte avec pédagogie mais aussi humour et légèreté, alternant critiques et déconstruction de mythes sexistes comme “les filles n’ont pas d’humour", “la friendzone", “le maquillage c’est nul et c’est pour les filles, les flingues c’est cool et c’est pour les garçons", et bien d’autres.
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Gender identity and sexuality play crucial roles in the educational experiences of students, parents, and teachers. Teacher education must more directly address the ways that schools reflect and reproduce oppressive gender norms, working to combat homophobia, transphobia, heteronormativity, and gendered expectations in schools. This volume examines teacher candidates’ experiences with gender and sexuality in the classroom, offering insight and strategies to better prepare teachers and teacher educators to support LGBTQ youth and families. This volume addresses the need for broader, more in-depth qualitative data describing teacher candidates’ responses to diversity in the classroom (including gender, sexuality, race, class and religion). By using pedagogical tools such as narrative writing and positioning theory, teacher candidates explore these issues to better understand their own students’ narratives in deeply embodied ways. This book calls for schools to be places where oppression, in all its complexity, is explored and challenged rather than replicated.
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Quel féminisme pourrait aujourd'hui réunir les Nords et les Suds? Sans nul doute un féminisme non hégémonique, qui prenne en compte les spécificités des unes et des autres mais qui, ce faisant, ne cherche pas à opposer centre et périphérie. Ces caractéristiques, qui représentent autant d'exigences, sont précisément celles d'un « féminisme de la frontière », capable de se projeter, qui croise sans recouper, et qui rejette aussi bien la fusion que l'hybridation: un féminisme « transversal », foncièrement décolonisé. Cet ouvrage se propose de déconstruire des catégories classiques assimilées ou appliquées au féminisme, comme le care ou l'empowerment, dans une approche qui emprunte tout à la fois à la philosophie sociale et à la pensée décoloniale, pensée qui se définit à la fois contre la postmodernité et la postcolonialité. Féminismes du Nord et du Sud d'hier et d'aujourd'hui sont ainsi soumis a une critique à la fois historique et épistémologique, s'agissant aussi bien de décoloniser la Shéhérazade médiévale que la Fat(i)ma adepte du féminisme dit musulman, et les femmes du Kazanistan rawlsien autant que celles de la Tunisie post-révolutionnaire.