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L'humour, malgré toute la légèreté qu'on peut lui prêter, ne se pratique pas en état d'apesanteur sociale. Loin d'être un discours sans conséquence ou un miroir plus ou moins poli de la société, il participe bien souvent à exclure et à stigmatiser plusieurs groupes sociaux et à reconduire – parfois de façon ironique – des rapports de pouvoir. Le présent mémoire propose d'étudier trois humoristes stand-up pratiquant un humour libéré de stéréotypes dégradants et critique des structures de pouvoir. À partir d'outils conceptuels empruntés aux féminismes intersectionnels, la grammaire d'un humour « émancipateur » sera débroussaillée. Les stratégies d'écriture de Margaret Cho, de Chelsea Peretti et d'Hari Kondabolu serviront d'exemples afin de révéler comment la forme artistique du stand-up peut participer à construire des espaces de résistance et de transformation politiques. Les monologues de ces humoristes, comme ceux de la plupart de leurs semblables, s'ancrent dans le quotidien en observant sous un angle nouveau des habitudes et des mentalités. Les trois humoristes se distinguent toutefois par quatre grandes stratégies : 1) par des humours orientés non pas vers les exclu-e-s et les précaires, mais vers les structures de pouvoir; 2) par de longues prémisses partageant les référents nécessaires à la compréhension de blagues; 3) par des recadrages participant à politiser le quotidien; 4) par l'utilisation de procédés humoristiques rarement mobilisés en stand-up. Phénomène remarquable, aucun-e des humoristes ne se réclame d'un humour « politique », et chacun-e privilégie un mode humoristique distinct : le confessionnel chez Cho, l'absurde chez Peretti et l'observationnel chez Kondabolu. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Humour, stand-up, féminisme, intersectionnalité, stéréotypes, patriarcat, racisme, suprématie blanche, sexisme, cissexisme, hétérosexisme.
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Explorations in Contemporary Feminist The Battle Against Oppression for Writers of Color, Lesbian and Transgender Communities is a work that bridges issues of oppression across diverse communities within the contemporary feminist movement. Fictional writings by authors such as Toni Morrison, Maya Angelou, Rose Tremain, and others are addressed in regard to their content of social messages. The major focus of this book is the need for personal-redefinition by members of marginalized communities seeking a ground of self-determination and respect, as expressed by various authors. The connections between authors' perspectives are rasied and a critical gaze is directed at the claim that personal choice equates with freedom.