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Ce projet porte sur les liens entre les pratiques artistiques et le changement social dans la lutte contre le racisme. Il a pour but d’étudier la réception de la fresque La vie des Noir·e·s compte, réalisée sous la direction de Never Was Average, et implique de porter attention non seulement sur l’oeuvre et l’appréciation de celle-ci, mais aussi sur les modalités de sa production au Québec et à Montréal, en particulier. Les objectifs poursuivis sont les suivants : (1) recueillir et documenter le point de vue de celles et ceux qui ont vu la fresque ; (2) identifier les réflexions et les actions par rapport au racisme anti-Noir·e·s ; (3) outiller les milieux artistiques et militants noirs ; (4) contribuer à la recherche sur/de la race en travail social féministe. Théoriquement, la recherche s’ancre dans trois axes d’analyse, à savoir : les féminismes noirs, la théorie critique de la race (Critical Race Theory), et les Cultural Studies. J’adopte également la notion d’intersectionnalité pour appréhender la subjectivité des participant·e·s (genre, race, classe, etc.) et les processus qui les sous-tendent. L’épistémologie féministe et la méthodologie qualitative interprétative critique permettent une démarche exploratoire, féministe et engagée. Un focus groups a réuni cinq personnes qui ont discuté l’appréciation de la fresque, la compréhension du message, et les réflexions générées chez elles par la fresque. L’analyse des données de l’entrevue par catégories conceptualisantes mène vers la théorisation enracinée des retombées de la fresque en lien avec la lutte au racisme anti-Noir·e·s. Le détail des résultats contribue à offrir une vision complexifiée du médium artistique, entre autres, dans une perspective de résistance, mais aussi de la langue et de la politisation des vies noires. Le poids de la langue, ici la langue française, révèle, une diversité d’enjeux allant des représentations culturelles qui circulent en société aux dynamiques sociopoliques qui marginalisent les personnes Noires. La manipulation politique perçue par les participantes entourant l’oeuvre évoque des sentiments de déception et la perte de confiance à l’égard des pouvoirs politiques. La discussion critique de ces éléments met en lumière des espaces où se joue la racialisation et les rapports de pouvoir dans le contexte québécois. En conclusion, des pistes de réflexion pour la recherche critique de la race en travail social, ainsi que des suggestions pour la pratique sont proposées. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : arts, artivisme, réception, travail social, travail social féministe critique, race, racisme, Montréal, féminismes, féminismes noirs, Québec.
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Shows how reproductive justice organizations' collaborative work across racial lines provides a compelling model for other groups to successfully influence change Patricia Zavella experienced firsthand the trials and judgments imposed on a working professional mother of color: her own commitment to academia was questioned during her pregnancy, as she was shamed for having children "too young." And when she finally achieved her professorship, she felt out of place as one of the few female faculty members with children. These experiences sparked Zavella's interest in the movement for reproductive justice. In this book, she draws on five years of ethnographic research to explore collaborations among women of color engaged in reproductive justice activism. While there are numerous organizations focused on reproductive justice, most are racially specific, such as the National Asian Pacific American Women's Forum and Black Women for Wellness. Yet Zavella reveals that many of these organizations have built coalitions among themselves, sharing resources and supporting each other through different campaigns and struggles. While the coalitions are often regional-or even national-the organizations themselves remain racially or ethnically specific, presenting unique challenges and opportunities for the women involved. Zavella argues that these organizations provide a compelling model for negotiating across differences within constituencies. In the context of the war on women's reproductive rights and its disproportionate effect on women of color, and increased legal violence toward immigrants, The Movement for Reproductive Justice demonstrates that a truly intersectional movement built on grassroots organizing, culture shift work, and policy advocating can offer visions of strength, resiliency, and dignity for all.
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Expanding the social justice discourse surrounding "reproductive rights" to include issues of environmental justice, incarceration, poverty, disability, and more, this crucial anthology explores the practical applications for activist thought migrating from the community into the academy. Radical Reproductive Justice assembles two decades’ of work initiated by SisterSong Women of Color Health Collective, creators of the human rights-based “reproductive justice” framework to move beyond polarized pro-choice/pro-life debates. Rooted in Black feminism and built on intersecting identities, this revolutionary framework asserts a woman's right to have children, to not have children, and to parent and provide for the children they have.
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Undivided Rights captures the evolving and largely unknown activist history of women of color organizing for reproductive justice—on their own behalf.Undivided Rights presents a textured understanding of the reproductive rights movement by placing the experiences, priorities, and activism of women of color in the foreground. Using historical research, original organizational case studies, and personal interviews, the authors illuminate how women of color have led the fight to control their own bodies and reproductive destinies. Undivided Rights shows how women of color—-starting within their own Latina, African American, Native American, and Asian American communities—have resisted coercion of their reproductive abilities. Projected against the backdrop of the mainstream pro-choice movement and radical right agendas, these dynamic case studies feature the groundbreaking work being done by health and reproductive rights organizations led by women-of-color.The book details how and why these women have defined and implemented expansive reproductive health agendas that reject legalistic remedies and seek instead to address the wider needs of their communities. It stresses the urgency for innovative strategies that push beyond the traditional base and goals of the mainstream pro-choice movement—strategies that are broadly inclusive while being specific, strategies that speak to all women by speaking to each woman. While the authors raise tough questions about inclusion, identity politics, and the future of women’s organizing, they also offer a way out of the limiting focus on "choice."Undivided Rights articulates a holistic vision for reproductive freedom. It refuses to allow our human rights to be divvied up and parceled out into isolated boxes that people are then forced to pick and choose among.
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Vidéo de la conférence-débat qui a eu lieu le 23 février 2015, Aux petits joueurs (59, rue Mouzaia - Paris 19e). Dans le cadre de la Semaine Anticoloniale et Antiraciste, http://www.anticolonial.net/spip.php?... Et autour du film "Ouvrir La Voix": Ouvrir La Voix est un film documentaire Afroféministe, matérialiste et intersectionnel qui s'intéresse aux Afro-descendantes d'Europe francophone. Sa sortie publique est prévue pour l'automne 2015. https://www.facebook.com/OuvrirLaVoix Durant cette discussion, la réalisatrice et des participantes du film débattent de sujets aussi divers que l'Afroféminisme, l'intersectionnalité, le racisme de gauche, les identités Afro-descendantes d'Europe, les LGBTQIAphobies, la lutte des classes, le validisme, etc. Intervenantes: Mrs Roots (https://mrsroots.wordpress.com/) Equimauves (https://equimauves.wordpress.com/) Many Chroniques (http://manychroniques.blogspot.fr/) Dictat Indignés (perleantilles.wordpress.com) Ndella Paye Amandine Gay -la réalisatrice du film-: (https://badassafrofem.wordpress.com/)
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Cette recherche propose d’interroger l’activité rap montréalaise d’un point de vue sociodiscursif et à l’aune du genre, à travers le prisme des pratiques, des représentations, des expériences et des trajectoires de rappeuses à Montréal. Inscrite dans le champ de la sociolinguistique et arrimée aux, ancrages théoriques et épistémologiques qui envisagent le genre comme un rapport social coproduit et les subjectivités en tant que traversées des rapports sociaux, mais jamais Pleinement déterminées par ces derniers, cette étude se base sur une enquête de terrain réalisée en 2011 auprès de rappeuses à Montréal. Axée sur un corpus discursif et interprété selon une méthode qui croise analyse du discours et analyse de contenu thématique, elle engage une approche des phénomènes et des processus à l’œuvre en tant qu’ils sont territorialisés.Les pratiques, les expériences et les représentations des rappeuses seront envisagées dans un contexte marqué par leur « rareté ». Il sera constaté qu’outre une actualisation des rapports sociaux de sexe, les pratiques et les expériences des rappeuses sont aussi impactées par les enjeux sociolinguistiques de l’espace montréalais, ainsi que par ce qui relève du concept de québéquicité. Ainsi, les rappeuses composent leurs pratiques et leurs trajectoires en étant toujours situées à une place unique, dynamique et forcément ambivalente au sein de la matrice de la domination, et qui se façonne notamment par l’imbrication du genre, du langage, des représentations sur le rap, et des héritages d’une idéologie de la francophonie canadienne-française, que réactualise notamment le concept de québéquicité contemporain.
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Cette thèse se veut une théorisation des processus par lesquels les activistes féministes Autochtones et femmes de couleur antiraciste-radicales identifient, conceptualisent et résistent aux formes interreliées de violence interpersonnelle, sexuelle et étatique carcérale au sein des sociétés de colons blancs du Canada et des États-Unis. J'argumente que l'état carcéral invasif a reconstitué et revivifié la production de la citoyenneté genrée et racisée et la suprématie blanche, en plus de pousser les femmes Autochtones et les femmes de couleur vers l'élimination légale et la mort sociale. Bien qu'elles soient en grande partie omises des cadres d'analyse de l'activisme féministe de masse anti-violence sexuelle, de l'abolitionnisme antiprison et des mouvements contre la brutalité policière, nous, femmes Autochtones et femmes de couleur, sommes à la fois les cibles de l'application de la loi et de la violence de l'état et les instigatrices de la résistance et des théoriciennes à part entière. L'objectif de cette thèse est double : d'abord, j'examine les nouvelles connaissances théoriques qui ont été amenées par des féministes Autochtones et femmes de couleur antiraciste-radicales sur la répression étatique et sur le rôle que jouent les tendances antiradicales, libérales et néolibérales (notamment celles perpétuées par le féminisme carcéral de masse, qui promeut des stratégies pro-criminalisation dirigées par l'État pour remédier à la violence sexiste et sexuelle) dans le maintien de l'état carcéral. Deuxièmement, j'argumente que l'érudition antiraciste-radicale, féministe activiste vient contrer la politique libérale de la reconnaissance et offre au lieu des modèles radicaux et oppositionnels de justice, de réparation et de riposte qui s'inscrivent dans une pratique féministe de justice transformatrice. La justice transformatrice tend à développer des stratégies pour aborder la violence intime, interpersonnelle, communautaire et structurelle du point de vue de l'organisation politique autonome dans le but de dépasser les systèmes imposés par l'état de criminalisation et de pénitence. Je situe ma recherche dans une lignée transnationale d'études féministes des prisons, de critical ethnic studies, d'études féministes Autochtones, de Black feminist studies, et de critical race feminism. Afin d'examiner l'érudition activiste des filles et des femmes qui sont aux premiers rangs d'un féminisme en développement, des mouvements antiviolence pour la justice médiatique, pour la justice transformatrice et pour l'abolition des prisons, j'emploie un éventail de méthodologies qui comporte l'auto-ethnographie, l'étude de cas et l'analyse du discours de textes issus des médias, de la loi et des mouvements sociaux. Je me base sur ces textes pour souligner que l'épistémologie des féministes Autochtones et femmes de couleur antiraciste-radicales jette les bases théoriques et activistes nécessaires au rejet de la politique libérale de la reconnaissance et nourrit un engagement sans compromis à l'abolition de l'état carcéral.
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The life story of Mrs. Daisy Sweeney, an African Canadian native of Montreal, Quebec, helps fill a void in the historical documentation of Montreal Blacks (especially female elders). Of particular significance is her prominence as a music educator and othermother during her life. The current literature on African Canadian othermothering experiences is not synonymous with both White or African American females and inclusion of their voices in academic, as well as mainstream spaces, is virtually non-existent. This dissertation asks: What did it mean to be a first generation 'Negro' working class bilingual female in a largely hostile White francophone Quebec metropolis in the early 20th Century? How can her narratives help shape and inform life history and African Canadian othermothering research? My sojourn with Mrs. Daisy Sweeney referenced African centered epistemology in my conceptual understanding of herself and community mothering. Capturing her conversations meant engaging with multiple methodologies articulated through African oral traditions, life history, archival canons and interdisciplinary inquiries. It is striking to note that there were not only certain tensions associated with memory loss and physical limitations (prompted by the aging process) that destabilized and enriched our 'interactive' communication, but also revealed a rupture and reversal of the participant/researcher dynamic. In spite of blatant racial discrimination that plagued Montreal's Black communities during that time, Daisy Sweeney fulfilled a life-long dream and taught hundreds of children the canon of classical piano for over 50 years. She lived her voice through her music, finding ways to validate her own identity and empowering others in the process. She used the musical stage as her platform to draw invaluable connections between race, gender, language and social class. Daisy Sweeney's generation of othermothers is dying out and, as the carriers of culture, the urgency to tell their stories must be emphasized. The account respects, reclaims and reflects those voices. It is time to write in African Canadian female elders and diversify the exclusionary genre of life history and archival research.
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Black studies emerged from the tumultuous social and civil rights movements of the 1960s and empowered African Americans to look at themselves in new ways and pass on a dignified version of Black history. However, it also enriched traditional disciplines in profound and significant ways. Proponents of Black and ethnic studies confronted the false notion that scholarly investigations were objective and unbiased explorations of the range of human knowledge, history, creativity, artistry, and scientific discovery. As they protested against hegemonic notions like universal psychology and re-evaluated canonical texts in literature, a new model of academic inquiry evolved: one committed to serving a range of populations, that critiqued traditional politics, culture, and social affairs, and worked with activist energy for the transformation of the existing social order. With an all-star cast of contributors, The Black Studies Reader takes on the history and future of this multi-faceted academic field. Topics include Black feminism, cultural politics, Black activism, lesbian and gay issues, African American literature and film, education, and religion. This authoritative collection takes a critical look at the current state of Black studies and speculates on where it may go from here.
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While most people believe that the movement to secure voluntary reproductive control for women centered solely on abortion rights, for many women abortion was not the only, or even primary, focus.Jennifer Nelson tells the story of the feminist struggle for legal abortion and reproductive rights in the 1960s, 1970s, and early 1980s through the particular contributions of women of color. She explores the relationship between second-wave feminists, who were concerned with a woman's right to choose, Black and Puerto Rican Nationalists, who were concerned that Black and Puerto Rican women have as many children as possible "for the revolution," and women of color themselves, who negotiated between them. Contrary to popular belief, Nelson shows that women of color were able to successfully remake the mainstream women's liberation and abortion rights movements by appropriating select aspects of Black Nationalist politics--including addressing sterilization abuse, access to affordable childcare and healthcare, and ways to raise children out of poverty--for feminist discourse.
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"One of our country's premier cultural and social critics, bell hooks has always maintained that eradicating racism and eradicating sexism must go hand in hand. But whereas many women have been recognized for their writing on gender politics, the female voice has been all but locked out of the public discourse on race. Killing Rage speaks to this imbalance. These twenty-three essays are written from a black and feminist perspective, and they tackle the bitter difficulties of racism by envisioning a world without it"--Back cover.
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Une collection audacieuse de pièces créatives et d’essais théoriques rédigés par des femmes de couleur. Making Face, Making Soul comprend plus de 70 œuvres de poètes, écrivains, artistes et activistes tels que Paula Gunn Allen, Norma Alarcón, Gloria Anzaldúa, Lorna Dee Cervantes, Barbara Christian, Chrystos, Sandra Cisneros, Michelle Cliff, Judith Ortiz Cofer, Elena. Creef, Audre Lorde, María Lugones, Jewelle Gomez, Joy Harjo, crochets de cloche, June Jordan, Trinh T. Minh-ha, Janice Mirikitani, Pat Mora, Cherríe Moraga, Pat Parker, Chela Sandoval, Barbara Smith, Mitsuye Yamada et Alice Marcheur.
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Pour cet épisode 5, je reçois la documentariste et sociologue Amandine Gay, qui se définit sur son blog comme «afro-descendante, noire, née sous X, cis, afroféministe, pansexuelle, anticapitaliste, antiraciste, anti-hétéronormativité, agnostique, afropunk, pro-choix (avortement, voile, travail du sexe), body-positive». En ce Mois des Adopté.e.s qui commence aujourd'hui, je vous propose un épisode durant lequel nous parlons de désir / non-désir de maternité quand on est née sous X et qu'on a été adopté mais aussi des modèles de parentalité et de justice reproductive. En France, le droit d'accoucher sous X concerne environ 600 femmes chaque année. La femme enceinte qui souhaite accoucher sous X doit avertir l'équipe médicale de l'établissement de santé de son choix (public ou privé, conventionné ou non). Aucune pièce d'identité ne peut lui être demandée et aucune enquête ne peut être menée. Elle peut lever le secret de son identité à tout moment au cours de sa vie. Je ne suis pas rémunérée pour ce podcast cependant n'hésitez pas à me soutenir en vous abonnant, likant, partageant, commentant ... Bonne écoute ! Infos utiles : Facebook d'Amandine Gay : https://www.facebook.com/amandinegayfilm Profil : https://www.agencearianegeffard.fr/amandine-gay Compte Instagram : https://www.instagram.com/orpheonegra/?hl=frTwitter : https://twitter.com/OrpheoNegra?