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Dans ce chapitre extrait de son ouvrage Black Sexual Politics (2004), Patricia Hill Collins s’intéresse à la nouvelle configuration de la question raciale aux États-Unis, qu’elle nomme le « Nouveau Racisme ». Il s’agit d’une logique discriminante, dans une Amérique post mouvement des Droits civiques, qui ne place plus uniquement le biologique comme facteur explicatif d’une prétendue déviance des Noir.e.s mais qui justifie davantage l’exclusion et le contrôle d’une large partie de celles-ci en arguant et en se basant sur des facteurs culturels. La culture populaire noire constitue alors un espace stratégique de lutte pour la définition de l’identité noire. En examinant notamment les représentations de genre racisées (black gender ideology) produites dans la musique rap, en lien avec les médias de masse, la sociologue américaine interroge plus généralement la compréhension de l’identité noire par la société américaine, qui reste toujours hantée par l’histoire de l’esclavage.
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L'étude porte sur la question de la scolarisation des femmes et de l'éducation scolaire des filles et sur certains aspects socioculturels relevant des pratiques sociales qui entraveraient profondément la réussite scolaire des filles et excluraient les femmes du système éducatif formel. Sur le plan méthodologique, trois techniques d'investigation ont été utilisées: une étude documentaire, un questionnaire et des guides d'entrevues ont été soumis aux femmes et à des personnes ressources. Les résultats obtenus révèlent ce qui suit: 1. La division sociale du travail entre les hommes et les femmes, qui attribue aux femmes les travaux domestiques, les soins aux enfants, les élever, initier les filles aux valeurs traditionnelles, etc. n'est établie que sur les principes de la nature et de l'apparence physique de celles-ci. Étant donné qu'initialement, les femmes sont considérées comme le sexe ayant les aptitudes à pouvoir assumer facilement ces types de responsabilités. 2. Le système de la dot et les procédures du mariage selon le milieu, qui ont pour fondement la politique du système patriarcal, apparaissent comme une dette, un crédit à rembourser par le biais des divers services que les femmes rendent à leur mari et aux familles. En tel cas, pour s'accommoder aux normes sociales, pour se faire apprécier, les femmes adoptent certains comportements qui souvent les empêchent de jouir pleinement de leurs droits. 3. Le complexe d'infériorité par rapport aux hommes que les femmes intériorisent et transmettent aux filles, favorise généralement l'adoption d'une attitude de soumission totale, sinon d'esclavage, par celles-ci à l'égard de leur mari et des hommes en général. Ainsi, par peur d'être mal vu par la société, d'être jugées par leurs pairs, les femmes en viennent à accepter sans condition leur situation de dominées, d'exploitées et d'exclues du système scolaire. Pour y remédier, nous avons proposé des stratégies d'action axées sur la sensibilisation auprès des femmes par rapport à leurs droits fondamentaux, l'éducation des enfants sur une base équitable et l'application de programmes d'actions à l'endroit des différents acteurs et de la population. La prise en compte et la réalisation de ces approches de solution pourraient contribuer à améliorer les conditions pénibles de la surcharge du travail des femmes, à remédier aux conditions scolaires difficiles des filles, favorisant ainsi leur maintien aux études de même que leur réussite. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Patriarcat, Division sexuelle du travail, Rapports sociaux de sexes, Domination, Genre.