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Le combat pour l’égalité des sexes est le plus radical qui puisse être. Masculin/Féminin nous montre en effet comment la différence des sexes structure la pensée humaine puisqu’elle en commande les deux concepts primordiaux : l’identique et le différent. La manière dont chaque culture construit cette différence met en branle toute sa conception du monde, sa sociologie et sa biologie comme sa cosmologie. Changer le rapport du masculin et du féminin, c’est bouleverser nos ressorts intellectuels les plus profonds, élaborés au fil des millénaires. En démontant les mécanismes de la différence, ce livre offre des solutions pour parvenir à l’égalité.
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Plusieurs essais, rédigés à partir de 1969, qui abordent les sujets des représentations féminines dans l'art, entre la fin du XVIIIe siècle et le XXe siècle, l'érotisme et les images du féminin dans l'art du XIXe siècle et la question pourquoi n'y a-t-il pas eu de grands artistes femmes. L'auteur identifie l'idéologie dominante sur laquelle repose la place donnée aux femmes.
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Explores the historical roots of the debate about women in Islamic societies by tracing the developments in Islamic discourses on women and gender up to the present. The book describes the gender systems in place in the Middle East both before and after the rise of Islam.
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Sandra Harding here develops further the themes first addressed in her widely influential book, The Science Question in Feminism, and conducts a compelling analysis of feminist theories on the philosophical problem of how we know what we know.Following a strong narrative line, Harding sets out her arguments in highly readable prose. In Part 1, she discusses issues that will interest anyone concerned with the social bases of scientific knowledge. In Part 2, she modifies some of her views and then pursues the many issues raised by the feminist position which holds that women's social experience provides a unique vantage point for discovering masculine bias and and questioning conventional claims about nature and social life. In Part 3, Harding looks at the insights that people of color, male feminists, lesbians, and others can bring to these controversies, and concludes by outlining a feminist approach to science in which these insights are central. "Women and men cannot understand or explain the world we live in or the real choices we have," she writes, "as long as the sciences describe and explain the world primarily from the perspectives of the lives of the dominant groups."Harding's is a richly informed, radical voice that boldly confronts issues of crucial importance to the future of many academic disciplines. Her book will amply reward readers looking to achieve a more fruitful understanding of the relations between feminism, science, and social life.
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S’inscrivant dans le mouvement des études féministes qui ont marqué les années quatre-vingt, cet ouvrage réunit les différents points de vue de femmes universitaires engagées dans des champs de recherches aussi divers que la biologie, le droit, la linguistique. Partant de l’examen critique de la distinction sexe et genre, elles analysent les mécanismes qui assurent le maintien de la domination masculine et font progresser la réflexion sur les déterminants de la subordination des femmes.
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Dans toutes les sociétés, et que les acteurs sociaux en soient conscients ou non, la conception du sexe anatomique comporte toujours un aspect stratégique, c'est-à-dire politique, dans l'organisation des relations entre les sexes. Deux questions se posent et se croisent : la conceptualisation du sexe (quel rapport établit-on entre le biologique et le social ?) et la catégorisation des sexes (qu'est-ce qu'un homme, qu'est-ce qu'une femme, qu'est-ce que du masculin, du féminin, de l'unisexe ou du troisième genre... ?). Si l'oppression des femmes est générale, les idéologies du sexe sont diverses. L'autrice s'est intéressée à ceux et celles qui parlent et à celles qui se taisent, aux métamorphoses subtiles du discours savant, aux interprétations et aux déterminants de la conscience des femmes, aux normes des sociétés et des individus sur le sexe et le genre, et aux tentatives de subversion. Que ce soit du côté des normes ou du côté des contestataires, et qu'elles disent que le genre traduit, ou symbolise, ou construit le sexe, les idéologies témoignent du sexe social : que l'anatomie est politique.
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L'égalité réelle entre hommes et femmes met un terme au modèle millénaire de la complémentarité, (l'homme avec la femme) ou conflictuelle (l'homme contre la femme). Un nouveau modèle s'élabore sous nos yeux : la ressemblance des sexes. Plus qu'une révolution des mœurs, Élisabeth Badinter y voit une véritable mutation et la mise en question de notre identité.
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Entre l’écriture rassemble sept textes qui, sur une dizaine d’années, de 1975 à 1984, ont posé la question de l’« écriture féminine » : réflexion sur un des points les plus controversés des nouveaux féminismes. Tout en poursuivant une critique aiguë et gaie de l’écriture au masculin, et en donnant parallèlement une œuvre de fiction abondante, Hélène Cixous explore, depuis La Venue à l’écriture, l’espace où s’affirme de la différence. Écrire n’est jamais neutre, le geste, le texte sont sexués : « J’écris-femme. Quelle différence ? » C’est la question que tous ces textes relance, d’une langue à l’autre, d’un sexe à l’autre, de l’art de peindre à l’art d’écrire. La venue à l’écriture.
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Can science, steeped in Western, masculine, bourgeois endeavors, nevertheless be used for emancipatory ends? In this major contribution to the debate over the role gender plays in the scientific enterprise, Sandra Harding pursues that question, challenging the intellectual and social foundations of scientific thought.Harding provides the first comprehensive and critical survey of the feminist science critiques, and examines inquiries into the androcentricism that has endured since the birth of modern science. Harding critiques three epistemological approaches: feminist empiricism, which identifies only bad science as the problem; the feminist standpoint, which holds that women's social experience provides a unique starting point for discovering masculine bias in science; and feminist postmodernism, which disputes the most basic scientific assumptions. She points out the tensions among these stances and the inadequate concepts that inform their analyses, yet maintains that the critical discourse they foster is vital to the quest for a science informed by emancipatory morals and politics.
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Arraisonner quelqu'un, c’est en vieux français tenter de le persuader, argumenter pour lui faire entendre raison. En termes de marine et de police sanitaire, arraisonner un navire, c'est l'interpeller, interrompre sa route pour le contrôler. Ainsi, c'est de la double face, matérielle et mentale, du contrôle et de la manipulation des femmes que traite ce livre collectif. Par l'analyse de sociétés très diverses, anciennes et modernes, comme par la critique des discours scientifiques, les auteurs — ethnologues, sociologues, linguistes – éclairent avec rigueur et imagination théoriques deux domaines encore peu explorés de la problématique des sexes : 1) L’élaboration sociale (politique) de la sexualité et la manipulation des mécanismes de la reproduction — dont l'exposé dément les explications naturalistes ; 2) Les conditions socio-sexuées de la connaissance, les effets sur la conscience de l’oppression matérielle subie et exercée — dont l'analyse exclut toute explication idéaliste. Si les deux sexes sont socialement construits, ce n'est pas de façon symétrique. Objets de raisonnements réducteurs et réduites dans leur corps et dans leur raison, soumises à persuasion ou raisonnées de force, inspectées, contrôlées dans leur tête et dans leur ventre tel un navire sa cargaison, son état sanitaire, son port d'attache : ainsi sont-elles créées « femmes » dans de multiples sociétés. Ainsi s'exerce l'arraisonnement des femmes.
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Stratégies des pouvoirs, stratégies des femmes pour leur résister : c’est toujours la même chose et c’est toujours différent. Lieux concrets et formes subtiles d’oppression, qu’il s’agisse d’institutions, d’organisations ou de discours. Insurrections héroïques des femmes, actions d’éclat ou mouvements souterrains méconnus des historiens, tentatives suivies d’échec. Alliances inattendues, effets imprévisibles, paradoxes. Le livre fait apparaître l’impossibilité de s’en tenir à des catégories massives, tranchées, telles que « la droite », « la gauche », « la femme ouvrière », « la bourgeoise », « la lesbienne », « la catholique », « la féministe ». À la place, une irréductible pluralité des représentations, des actions, des réactions. 4è de couverture
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Première femme diplômée psychiatre de France, le Docteur Madeleine Pelletier (1874-1939) s’est fortement engagée toute sa vie pour les idées féministes. Elle est l'une des premières féministes à aborder la notion de genre et à en faire l'une des causes de l'inégalité des sexes. Pour elle, le féminisme doit apparaître pour les femmes comme une évidence, une priorité avant tout autre combat. La liberté des femmes passe selon elle par une éducation sexuelle complète, une liberté sexuelle égale à celle des hommes, et par le droit de disposer de son corps (Elle est l’une des premières femmes à écrire sur le droit à l’avortement). En raison de ses écrits et de ses positions radicales, cette combattante féministe d’avant-garde fut soupçonnée d’avoir pratiqué un avortement et se verra condamnée pour crime en 1939. Elle fut alors internée d’office dans un asile psychiatrique où elle mourra rapidement.Ses écrits féministes restent d’actualité dans notre société où l’égalité des sexes reste toujours à construire et le droit à l’avortement souvent remis en question.
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« Il s’agit de faire toute la lumière possible, en l’état actuel des connaissances, sur une protestation aussi ancienne que la pensée, mais régulièrement déjouée par les pièges de l’imaginaire masculin et du discours dominant. » Cette « querelle » des femmes a été analysée selon quatre temps forts : le temps du féminisme élitaire (du VIe siècle à 1789) ; une période de féminisme en mouvement (1789-1871) ; un temps de féminisme bourgeois et réformiste (1871-1945) ; enfin, une période de féminisme radical, inaugurée par Simone de Beauvoir dans Le Deuxième Sexe (1949). « C’est au total quinze siècles d’une autre histoire qui se déroulent sous nos yeux dans ces 500 pages d’analyse patiente, une histoire tour à tour sereine et passionnée, grave et légère, besogneuse et festive, une histoire arrachée aux pesanteurs des mythes, des doutes et de la mauvaise foi. » M.A. et D.A.