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Christine Bard, professeure d’histoire contemporaine à l’Université d’Angers. Conférence présentée dans le cadre du colloque « Regards croisés sur les antiféminismes » le 30 avril 2019 à l’Université du Québec à Montréal par le RéQEF et l’IREF.
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« Proudhon : un anarchiste misogyne et antiféministe », avec Francis Dupuis-Déri, Université du Québec à Montréal, membre de l’IREF et du RéQEF. Conférence présentée dans le cadre du colloque « Regards croisés sur les antiféminismes » le 30 avril 2019 à l’Université du Québec à Montréal par le RéQEF et l’IREF.
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L'histoire de l'IREF, racontée par les professeures de l'UQAM, Francine Descarries, Louise Cossette et Julie Lavigne.
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Ce mémoire aborde la place occupée par les catégories de sexe dans les interventions gouvernementales québécoises concernant la pratique sportive de 1979 à 2013. Au début des années 1960, le gouvernement du Québec, qui s'inspire d'une philosophie occidentale favorisant un « droit au loisir », se pose comme un acteur de premier plan dans le développement des sports dans la province. Notre démarche vise donc à analyser les préoccupations concernant l'égalité dans la participation sportive entre les femmes et les hommes dans les politiques québécoises en matière de sport publiées de 1979 à 2013. De 1979 à 1989, l'influence d'un courant de pensée à la fois libéral et féministe est certainement un facteur important pour expliquer que l'égalité entre les femmes et les hommes dans les sports occupe une place significative dans les politiques en matière de sport du gouvernement provincial. De 1989 à 2013, les préoccupations entourant l'égalité entre les sexes dans les politiques en matière de sport au Québec diminuent considérablement. Pourtant, des organismes publics et issus de la société civile dénoncent toujours des inégalités importantes pour les femmes évoluant dans les milieux sportifs. Une étude approfondie des politiques institutionnelles et du contexte sociopolitique permet de constater que la conception de l'égalité épousée par ces gouvernements ainsi que la montée du néolibéralisme sont au cœur des transformations qui font en sorte que l'État soit moins préoccupé par le rôle joué par les rapports sociaux de sexe dans les sports. Notre mémoire montre une transformation du rôle du gouvernement du Québec à l'égard de l'égalité entre les femmes et les hommes dans les sports. Globalement, cette évolution se traduit par une compréhension limitée de l'impact des rapports sociaux de sexe sur la présence des femmes dans les sports et par une remise en question des moyens mis de l'avant pour favoriser un « droit au loisir » pour tous et pour toutes. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : 1979-2013, sport, loisir, féminisme, gouvernement, Québec, idéologie, égalité, équité, politiques gouvernementales, femmes, rapports sociaux de sexe.
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Conférence de Joan W. Scott présentée en anglais le 18 octobre 2012 par l’Institut de recherches et d'études féministes. Joan W. Scott est titulaire de la Chaire de recherche Harold F. Linder en sciences sociales à l’Institute for Advanced Study de Princeton au New Jersey. Autrice de nombreux articles et ouvrages traduits dans plusieurs langues, elle est bien connue pour son élaboration théorique du concept de genre comme catégorie d’analyse.
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Qu’est-ce que le genre ? Comment les identités sexuelles et les rapports entre hommes et femmes sont-ils construits, et comment se transforment-ils ? Quel rôle jouent, dans ces processus, la politique et les mobilisations collectives, l’économique et le social, mais aussi le langage et l’inconscient ? Historienne mondialement reconnue, Joan W. Scott a imposé l’idée selon laquelle le genre ne constitue pas seulement un domaine d’investigation : c’est un instrument critique destiné à transformer la réflexion dans tous les secteurs. Pour elle, il se situe au cœur de toute relation de pouvoir et traverse l’ensemble des dynamiques à l’œuvre dans la société. Ce volume réunit les grands essais de Joan W. Scott sur le genre publiés entre 1986 et 2011. Des textes qui renouvellent l’analyse de questions aussi diverses que la laïcité, la démocratie, la représentation de l’État et de l’identité nationale, ou encore celle du marxisme et des classes sociales. À l’heure où les études sur le genre se multiplient, Joan W. Scott s’interroge sur l’avenir du féminisme. Elle s’inquiète de la manière dont cette catégorie est si souvent vidée de ses implications radicales. Et montre comment elle peut continuer à nous inciter à penser autrement.
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En 1980, lors de la conférence de la National Women’s Studies Association qui s’est tenue à Bloomington, Indiana, j’ai assisté à une présentation sur « Les femmes dans l’islam » au cours de laquelle je suis intervenue vivement, depuis ma place dans le public, car les intervenantes invitées, trois femmes arabes, présentaient, selon moi un tableau idéalisé de la situation des femmes dans l’islam. Les sociétés islamiques se distinguaient peut-être même plutôt – c’est en tout cas ce que je pensais à l’époque – par le fait qu’elles plaçaient sans équivoque les femmes sous le contrôle des hommes et par le fait qu’elles accordaient aux hommes, de façon tout aussi explicite, le droit à une sexualité et le droit d’exploiter les femmes. Comme le soutenaient les intervenantes, à son avènement l’islam avait apporté un certain nombre de progrès positifs pour les femmes en Arabie. Il avait également accordé certains droits aux femmes tels que le droit à la propriété (qui, en Occident, ne fut accordé aux femmes qu’au dix-neuvième siècle et qui n’est d’ailleurs toujours pas accordé aux femmes selon, parexemple, la loi rabbinique, tout comme le droit de témoigner). Et on ne pouvait certainement pas dire que l’islam était plus malveillant à l’égard des femmes que les deux autres religions monothéistes. Cependant, il me semblait que cela ne justifiait en rien le fait de minimiser la position d’approbation flagrante qui est celle de l’islam en ce qui concerne la supériorité des hommes et le contrôle exercé par ces derniers sur les femmes. Ni d’ailleurs le fait d’occulter les difficultés rencontrées par les femmes, en particulier en ce qui concerne les lois sur le mariage, le divorce et la garde des enfants. Cet article est la traduction de : « Western Ethocentrism and Perceptions of the Harem », Feminist Studies, vol. 8, n°3, autumn 1985, p. 521-534. Cet article a été écrit en 1982 donc avant la disparition de l’Union Soviétique qui date de 1992.