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Le présent mémoire traite des rôles et des représentations sociales des femmes à l'intérieur des Églises Baptistes Évangéliques franco-québécoises. La visée principale est de dégager et d'analyser les représentations sociales liées à la féminité ainsi que l'impact de ces rôles et représentations sur la vie de ces croyantes. Notre hypothèse est la suivante : de ces représentations découlent des rapports sociaux de sexe, considérés comme complémentaires, mais qui sont en fait basés sur une hiérarchie entre les hommes et les femmes au détriment de ces dernières. Pour en faire la démonstration, nous analyserons la littérature interne ainsi que les données colligées lors d'entretiens individuels et de groupe à l'aide de théories féministes matérialistes. Dans un premier temps, nous présenterons les données recueillies définissant ce que sont la féminité et la masculinité, l'épouse et l'époux ainsi que la maternité et la paternité. Nous verrons ensuite que de ces représentations sociales découlent une répartition des tâches tant au sein du foyer que dans l'Église. Différents concepts seront mis à profit pour analyser ces données. D'abord la représentation sociale telle que théorisée par la psychosociologue Denise Jodelet, puis le sexage, le genre et celui des rapports sociaux de sexe définis respectivement par les trois sociologues suivantes : Colette Guillaumin, Christine Delphy et Danièle Kergoat. Nous exposerons différentes formes d'appropriation observables à l'intérieur de notre objet d'étude et ferons ensuite la démonstration que des mécanismes sont mis en place afin de les préserver. En somme, nous verrons que cette complémentarité dite naturelle et à l'image de Dieu constitue en fait une construction humaine. Nous allons démontrer pourquoi on ne peut pas parler d'égalité dans la complémentarité. Finalement, nous allons conclure en émettant l'hypothèse que l'évolution du rôle des femmes à l'intérieur de la communauté franco-évangélique québécoise ira en augmentant en termes de possibilités, et ce malgré les résistances rencontrées. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : christianisme, évangélisme, protestantisme, baptisme, femme, féminisme, rapports sociaux de sexe, appropriation.
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Which comes first, the body or the word? Food or sex; affect or ideas? Taking Judith Butler’s contention that the body is discursively constructed, this paper will examine the relationship between language and corporeality in Dorothy Allison’s story “A Lesbian Appetite.” Allison, a writer who interrogatesracial and sexual identitiesin the American South, offers a particularly significant treatment of this dynamic by placing the physical body and discursively produced lesbian subjects at the center of her story. As critic Christina Jarvis puts it, this story “provides a useful intervention within recent queer theory, offering sexual identities that are performative as well as attentive to the specificities of race, class, sex, ethnicity, and the body” (2000) and regional cuisine. This paper will examine the liminal subjectivities of the discursive and corporeal body, racial and gendered. While there is in the postmodern approach a powerful sense of indeterminacy in literature and life, there is another force requiring that we acknowledge the corporeality of the body, the “real,” materiality. It argues for the transformative integration of theory and practice, materialist feminism informed by a postmodern consciousness as applied to Allison’s work. Here, language constructs the possibility of change