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Une île habitée par une femme seule - peut-être l'île est cette femme. Sur cette île du tonnerre prennent vie toutes formes de voix et d'esprits habitant la femme solitaire. L'île est celle que l'on trouve comme un trésor aux confins de son intérieur. C'est l'île où on se retire, l'île où on naufrage, l'île où on se cache. L'île où on réapprend le langage des vivants. Aussi celui des morts. L'île où on traverse la mort pour revenir à la vie.
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Dans la version anglaise de ce texte paru pour la première fois en 2008, l’auteure explique le sens que prend pour elle le travail d’écriture dans la lutte politique des femmes autochtones. À travers une considération du travail de différentes auteures et militantes autochtones, elle y théorise le rapport de nécessité entre la voix de l’écrivaine et l’indépendance politique. Son texte s’avère important pour comprendre l’épistémologie autochtone, la relation entre la vie et l’écriture, de même que la perspective indigène sur la critique littéraire. De plus, l’auteure synthétise bien la perspective qu’elle a développée et portée dans l’ensemble de son travail intellectuel et militant, perspective qui reste peu connue à ce jour auprès du public francophone.
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7e Congrès international des recherches féministes dans la francophonie (CIRFF2015) Plénière d’ouverture sous le thème Penser Créer Agir avec : - Natasha Kanapé Fontaine, poète et slameuse. Lundi 24 août, salle Marie-Gérin-Lajoie, UQAM.
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"Frayer, à même la cicatrice, frayer. Tailler l'histoire, remonter les mémoires, observer les courses et les égarements de la fraie : l'écriture de Marie-Andrée Gill est là dans toute sa splendeur. Du haut du rempart devant le lac - le Piekuakami -, elle replonge dans les instants confondants de l'adolescence vécue dans la réserve, à chercher à quoi ressembler, "quoi faire de sa peau". Par sa poésie délinquante, Marie-Andrée Gill transvase les contrastes qui définissent la communauté innue qui l'a vue grandir. Puisque nos morts ne s'envolent pas, elle retrace les cicatrices pour éventuellement laisser passer la lumière, revient au "village qui n'a pas eu le choix"."--Résumé de l'éditeur
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"Cet ouvrage bilingue (français et innu-aimun) est une invitation au dialogue. Bâtons à message fait référence à un ensemble de repères qui permettent aux nomades de s’orienter à l’intérieur des terres et de retrouver leur voie/voix. Également poétique de la relation, l’ouvrage est fondé sur l’entraide, la solidarité et le partage, nécessaires à la survie du peuple innu. La poésie de Joséphine Bacon, simple et belle, est hommage au territoire, aux ancêtres et à la langue innu-aimun. Cette poésie-témoignage recoupe l’histoire dans ses zones les plus inédites. Une vision cosmogonique qui nous plonge dans l’intensité de la parole des aînés: l’itinéraire des porteurs de rêves et de visions, les horizons des femmes guides, le courage des hommes chasseurs, les enfants garants de la continuité du voyage et les arbres, infatigables témoins de la route."-- Site de l'éditeur.
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" . . . methodologically innovative . . . precise and perceptive and conscious . . . " —Text and Performance Quarterly "Woman, Native, Other is located at the juncture of a number of different fields and disciplines, and it genuinely succeeds in pushing the boundaries of these disciplines further. It is one of the very few theoretical attempts to grapple with the writings of women of color." —Chandra Talpade Mohanty "The idea of Trinh T. Minh-ha is as powerful as her films . . . formidable . . . " —Village Voice " . . . its very forms invite the reader to participate in the effort to understand how language structures lived possibilities." —Artpaper "Highly recommended for anyone struggling to understand voices and experiences of those 'we' label 'other'." —Religious Studies Review Audio book narrated by Betty Miller. Produced by Speechki in 2021.