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"La politique internationale est un monde d'hommes », disait en 1988 la féministe étatsunienne Ann Tickner, théoricienne des relations internationales. Il semble que cette constatation soit toujours d'actualité quelque trente années plus tard. Dès la création de la première chaire de recherche dans ce domaine, en 1919, c'est une vision masculine et occidentale du monde qui a prédominé. Les choses sont en train de changer, lentement, avec la place de plus en plus grande que prennent divers groupes de femmes au sein des facultés universitaires et des instances de pouvoir, et ce, partout dans le monde.Cet ouvrage au pari ambitieux - relevé avec brio - présente la variété et la richesse méthodologique et théorique des perspectives féministes sur les relations internationales, qui déconstruisent un certain récit conservateur de la discipline et offrent une vision approfondie des débats internationaux. Vingt-neuf chercheuses et deux chercheurs d'une douzaine de pays, associés à une vingtaine d'institutions, proposent des contributions sur la gouvernance mondiale, l'économie politique, la sécurité internationale et les mouvements transnationaux dans leur imbrication avec le genre, l'hétéronormativité, le racisme systémique, le colonialisme, les enjeux autochtones ou l'immigration."-- Fourni par l'éditeur.
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We come together on the 10th anniversary of our last day in Palestine, hundreds of presentations, articles, panels, and interventions later, to offer our Report Card reaffirming the relevance and urgency of re-telling stories of apartheid, ethnic cleansing, and settler colonialism and of Palestinian steadfastness, resistance and resilience. SPEAKERS: Dr. Angela Davis Dr. Anna Guevarra Dr. Barbara Ransby Dr. Beverly Guy-Sheftall Dr. Chandra Talpade Mohanty Dr. Gina Dent Dr. G. Melissa Garcia Dr. Rabab Abdulhadi Dr. Waziyatawin Co-sponsored by Arab and Muslim Ethnicities and Diaspora Studies
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Les rapports sociaux de race, de genre, de sexe sont inextricablement mêlés : telle est une idée centrale du féminisme décolonial tel qu’il se déploie depuis Abya Yala, du nom que le peuple kuna donnait au continent américain. L’article situe l’importance de renommer les femmes et féministes d’origine autochtone, une manière de défaire les discours coloniaux (parfois tenus par des universitaires féministes) sur les pratiques de genre avant la colonialité/modernité. Ochy Curiel illustre cette idée à partir de l’expérience du GLEFAS (Groupe latino-américain de formation et d’action féministe) : le décolonial n’y est pas seulement une critique du savoir académique, il est profondément ancré dans des pratiques autogestionnaires de luttes anticapitalistes, dans le lesbianisme politique, dans la rue, dans les associations, dans les organisations communautaires.
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« Les préjugés négatifs à l'encontre des autochtones existent et sont ancrés depuis longtemps dans la mémoire collective. Consciemment ou non, beaucoup croient encore que les autochtones sont trop revendicateurs, dépendants, profiteurs ou vivant de l’aide sociale, par exemple. Ce livret démystifie dix préjugés parmi les plus souvent entendus autour des autochtones. »-- Amnistie.ca.
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''To the colonized, the term 'research' is conflated with European colonialism; the ways in which academic research has been implicated in the throes of imperialism remains a painful memory.This essential volume explores intersections of imperialism and research - specifically, the ways in which imperialism is embedded in disciplines of knowledge and tradition as 'regimes of truth.' Concepts such as 'discovery' and 'claiming' are discussed and an argument presented that the decolonization of research methods will help to reclaim control over indigenous ways of knowing and being.Now in its eagerly awaited third edition, this bestselling book includes a co-written introduction features contributions from indigenous scholars on the book's continued relevance to current research. It also features a chapter with twenty-five indigenous projects and a collection of poetry.''-- Site de l'éditeur.
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À travers l’analyse de la bande dessinée Deer Woman créée en 2015 par Elizabeth LaPensée (Anishinaabe, Canada), notre article a pour objectif principal d’interroger la notion de « super-héroïne » à l’aune de représentations autochtones engagées. Il s’agit de voir en quoi cette revitalisation du mythe traditionnel de la Femme Cerf (Deer Woman) interroge l’identité en termes de sexe et de genre, la culture et la place des femmes autochtones, en prenant une position radicale face au problème sociétal des féminicides en Amérique du Nord. Nous postulons que la figure de Deer Woman peut aussi être vue aujourd’hui comme une allégorie mettant en garde contre la domination masculine sur les femmes et sur toutes autres formes de vie. Tout d’abord, nous étudierons les caractéristiques formelles de Deer Woman et les mythes fondateurs autochtones qui en sont à l’origine. Nous montrerons ensuite en quoi cette super-héroïne dont les pouvoirs apparaissent après qu’elle a été sexuellement agressée, tend à dénoncer et lutter contre les féminicides touchant les femmes autochtones. Enfin, nous nous demanderons comment cette bande dessinée pourrait laisser entrevoir l’émergence d’une super-héroïne autochtone éco-féministe.
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Les auteures interrogent l’apport des médias socionumériques aux luttes des femmes autochtones du Québec. À la suite du scandale de Val-d’Or – qui a vu des agents de la Sûreté du Québec éclaboussés par des allégations d’agressions sexuelles envers des femmes des nations crie et anichinabée –, les chercheuses ont mené une observation ethnographique dans les comptes Facebook et Twitter des principales militantes et associations autochtones ayant investi les médias socionumériques pour dénoncer ces violences policières. Complétée par des entrevues, leur analyse montre que la variété des actions privilégiées en ligne donne une visibilité accrue aux luttes des femmes autochtones et favorise leur prise de parole. Ces actions se révèlent des moyens efficaces pour décoloniser l’ordre social patriarcal et forger un « espace de la cause des femmes autochtones ».
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«In Keetsahnak / Our Murdered and Missing Indigenous Sisters, the tension between personal, political, and public action is brought home starkly. This important collective volume both witnesses the significance of the travelling exhibition Walking With Our Sisters and creates a model for antiviolence work from an Indigenous perspective. The contributors look at the roots of violence and how it diminishes life for all. They acknowledge the destruction wrought by colonial violence, and also look at controversial topics such as lateral violence, challenges in working with "tradition," and problematic notions involved in "helping." Through stories of resilience, resistance, and activism, the editors give voice to powerful personal testimony and allow for the creation of knowledge.»-- Provided by publisher.
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"On parle beaucoup au Québec, comme dans le reste du Canada, de réconciliation avec les Premières Nations. Mais pour qu'un rapprochement fécond puisse avoir lieu, qu'une nouvelle ère, égalitaire et respectueuse, s'ouvre, le cadre constitutionnel canadien ne peut à lui seul en définir les règles. Toute entente devra aussi tenir compte des traditions autochtones. C'est dans ce contexte que le livre de Leanne Simpson trouve toute sa pertinence. L'auteure s'y demande comment redonner force, consistance et valeur à un héritage politique, juridique et culturel mis à mal par le processus colonial. D'une façon aussi concrète que tonique et audacieuse, elle y explore la langue, les mythes, les coutumes et les expériences de sa culture ancestrale afin de recouvrer et révéler cette manière singulière et originale d'être au monde trop longtemps méprisée. Si l'entreprise est inspirante pour toute communauté issue des Premières Nations, elle l'est également pour quiconque s'intéresse aux contradictions de la modernité occidentale."-- Renaud-Bray.
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In reaction to the indigenous femicide in Canada, and to the inaction of the canadian government, the victim's relatives and grassroots indigenous women groups created various memorials. The author focuses on the commemorative art installation Walking With Our Sisters, project of the Métis artist Christi Belcourt. Thus, the author led a field survey, to better understand if it was an empowering experience for the women participants. She will also question the definition of western feminism, in contrast with indigenous feminism.
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The 2007 first edition of this book proposed that Indigenous feminism was a valid and indeed essential theoretical and activist position, and introduced a roster of important Indigenous feminist contributors. The book has been well received nationally and internationally. It has been deployed in Indigenous Studies, Law, Political Science, and Women and Gender Studies in universities and appears on a number of doctoral comprehensive exam reading lists. The second edition, Making More Space, builds on the success of its predecessor, but is not merely a reiteration of it. Some chapters from the first edition are largely revised. A majority of the chapters are new, written for the second edition by important new scholars and activists. The second edition is more confident and less diffident about making the case for Indigenous feminism and in deploying a feminist analysis. The chapters cover issues that are relevant to some of the most important issues facing Indigenous people--violence against women, recovery of Indigenous self-determination, racism, misogyny, and decolonisation. Specifically, new chapters deal with Indigenous resurgence, feminism amongst the Sami and in Aboriginal Australia, neoliberal restructuring in Oaxaca, Canada's settler racism and sexism, and missing and murdered Indigenous women in Canada."-- Résumé de l'éditeur.
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Based on the true stories of Indigenous women throughout the world, Deer Woman: An Anthology is an extension of the Deer Woman: A Vignette, comic book that itself is a powerful expression and weaves the stories of Deer Woman into a modern narrative of the struggles of Indigenous women in North America. This anthology features the work of more than a dozen Native women sharing stories of survival, empowerment, and healing. Edited by Elizabeth LaPensée and Weshoyot Alvitre and featuring the work of: Patty Stonefish, Allie Vasquez, Mia Casesa, Darcie Little Badger, Tara Ogaick, Kimberly Robertson, Barbara Kenmille, Maria Wolf Lopez, Tatum Bowie, Jackie Fawn, Rebecca Roanhorse, Carolyn Dunn, Nashoba Dunn-Anderson, and more, this anthology is an important addition to the current conversation about violence against women, especially Native women.-from publisher's website.
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This article explores the complex relationship between processes of making, memory, healing, and social activism activated by Walking With Our Sisters, a large-scale commemorative installation intended to foster awareness for missing and murdered Indigenous women in Canada.
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Cette thèse se veut une théorisation des processus par lesquels les activistes féministes Autochtones et femmes de couleur antiraciste-radicales identifient, conceptualisent et résistent aux formes interreliées de violence interpersonnelle, sexuelle et étatique carcérale au sein des sociétés de colons blancs du Canada et des États-Unis. J'argumente que l'état carcéral invasif a reconstitué et revivifié la production de la citoyenneté genrée et racisée et la suprématie blanche, en plus de pousser les femmes Autochtones et les femmes de couleur vers l'élimination légale et la mort sociale. Bien qu'elles soient en grande partie omises des cadres d'analyse de l'activisme féministe de masse anti-violence sexuelle, de l'abolitionnisme antiprison et des mouvements contre la brutalité policière, nous, femmes Autochtones et femmes de couleur, sommes à la fois les cibles de l'application de la loi et de la violence de l'état et les instigatrices de la résistance et des théoriciennes à part entière. L'objectif de cette thèse est double : d'abord, j'examine les nouvelles connaissances théoriques qui ont été amenées par des féministes Autochtones et femmes de couleur antiraciste-radicales sur la répression étatique et sur le rôle que jouent les tendances antiradicales, libérales et néolibérales (notamment celles perpétuées par le féminisme carcéral de masse, qui promeut des stratégies pro-criminalisation dirigées par l'État pour remédier à la violence sexiste et sexuelle) dans le maintien de l'état carcéral. Deuxièmement, j'argumente que l'érudition antiraciste-radicale, féministe activiste vient contrer la politique libérale de la reconnaissance et offre au lieu des modèles radicaux et oppositionnels de justice, de réparation et de riposte qui s'inscrivent dans une pratique féministe de justice transformatrice. La justice transformatrice tend à développer des stratégies pour aborder la violence intime, interpersonnelle, communautaire et structurelle du point de vue de l'organisation politique autonome dans le but de dépasser les systèmes imposés par l'état de criminalisation et de pénitence. Je situe ma recherche dans une lignée transnationale d'études féministes des prisons, de critical ethnic studies, d'études féministes Autochtones, de Black feminist studies, et de critical race feminism. Afin d'examiner l'érudition activiste des filles et des femmes qui sont aux premiers rangs d'un féminisme en développement, des mouvements antiviolence pour la justice médiatique, pour la justice transformatrice et pour l'abolition des prisons, j'emploie un éventail de méthodologies qui comporte l'auto-ethnographie, l'étude de cas et l'analyse du discours de textes issus des médias, de la loi et des mouvements sociaux. Je me base sur ces textes pour souligner que l'épistémologie des féministes Autochtones et femmes de couleur antiraciste-radicales jette les bases théoriques et activistes nécessaires au rejet de la politique libérale de la reconnaissance et nourrit un engagement sans compromis à l'abolition de l'état carcéral.
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Parler du mouvement des femmes autochtones au Canada comme de l’émergence d’un féminisme autochtone ne va pas forcément de soi, surtout pour les principales intéressées, soit les militantes pour la reconnaissance des droits des femmes autochtones. Pourtant les critiques qu’elles font du système patriarcal imposé à leurs nations par la colonisation et les espaces politiques qu’elles ont progressivement conquis les rapprochent des féministes québécoises avec lesquelles elles ont su forger des alliances au fil du temps.
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"The Winter We Danced is a vivid collection of writing, poetry, lyrics, art and images from the many diverse voices that make up the past, present, and future of the Idle No More movement. Calling for pathways into healthy, just, equitable and sustainable communities while drawing on a wide-ranging body of narratives, journalism, editorials and creative pieces, this collection consolidates some of the most powerful, creative and insightful moments from the winter we danced and gestures towards next steps in an on-going movement for justice and Indigenous self-determination"
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The article explores two intertwined ideas: that the United States is a settler colonial nation-state and that settler colonialism has been and continues to be a gendered process. The article engages Native feminist theories to excavate the deep connections between settler colonialism and heteropatriarchy, highlighting five central challenges that Native feminist theories pose to gender and women's studies. From problematizing settler colonialism and its intersections to questioning academic participation in Indigenous dispossession, responding to these challenges requires a significant departure from how gender and women's studies is regularly understood and taught. Too often, the consideration of Indigenous peoples remains rooted in understanding colonialism as an historical point in time away from which our society has progressed. Centering settler colonialism within gender and women's studies instead exposes the still-existing structure of settler colonialism and its powerful effects on Indigenous peoples and settlers. Taking as its audience practitioners of both "whitestream" and other feminisms and writing in conversation with a long history of Native feminist theorizing, the article offers critical suggestions for the meaningful engagement of Native feminisms. Overall, it aims to persuade readers that attending to the links between heteropatriarchy and settler colonialism is intellectually and politically imperative for all peoples living within settler colonial contexts.
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