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« Émergence insoumise s'ouvre sur un souvenir de l'autrice qui attend un taxi après un colloque : « Non, mais croyez-vous vraiment que moi, une femme des Premières Nations, je vais aller attendre seule le soir, à Val-d'Or? » Ces mots, adressés au gardien qui lui indique que les portes de l'université sont sur le point de fermer, seront le catalyseur d'une réflexion sur le sort réservé aux femmes autochtones, aussi bien dans le milieu carcéral que dans la société canadienne en général. Alternant entre les réminiscences personnelles et les analyses du racisme systémique afin d'aller au-delà des statistiques et des préjugés, cet essai de Cyndy Wylde s'inscrit dans une tradition de littérature de combat, qui bouscule les idées reçues et dynamite le confort et l'indifférence. »
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Le MOOC Ohtehra’, l’art autochtone aujourd’hui vous fera découvrir la vitalité de l’art et de la culture des Premiers Peuples à travers les œuvres des collections du Musée des beaux-arts de Montréal. Plus d’une vingtaine de personnalités autochtones (artistes, historiens et historiennes de l’art, conservateurs et conservatrices de musée) vous expliqueront en quoi l’art autochtone d’aujourd’hui dialogue avec les grands courants de l’art moderne et contemporain, mais s’en distingue aussi sur des points essentiels. Ils vous parleront également des lois coloniales qui ont cherché à éradiquer leur culture et la façon dont ils ont résisté, artistiquement et politiquement, à cette assimilation forcée. Ce cours vous offre un regard unique sur l’art et la culture autochtone d’aujourd’hui, celui des Autochtones eux-mêmes.
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Les rapports sociaux de race, de genre, de sexe sont inextricablement mêlés : telle est une idée centrale du féminisme décolonial tel qu’il se déploie depuis Abya Yala, du nom que le peuple kuna donnait au continent américain. L’article situe l’importance de renommer les femmes et féministes d’origine autochtone, une manière de défaire les discours coloniaux (parfois tenus par des universitaires féministes) sur les pratiques de genre avant la colonialité/modernité. Ochy Curiel illustre cette idée à partir de l’expérience du GLEFAS (Groupe latino-américain de formation et d’action féministe) : le décolonial n’y est pas seulement une critique du savoir académique, il est profondément ancré dans des pratiques autogestionnaires de luttes anticapitalistes, dans le lesbianisme politique, dans la rue, dans les associations, dans les organisations communautaires.
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« Les préjugés négatifs à l'encontre des autochtones existent et sont ancrés depuis longtemps dans la mémoire collective. Consciemment ou non, beaucoup croient encore que les autochtones sont trop revendicateurs, dépendants, profiteurs ou vivant de l’aide sociale, par exemple. Ce livret démystifie dix préjugés parmi les plus souvent entendus autour des autochtones. »-- Amnistie.ca.
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À travers l’analyse de la bande dessinée Deer Woman créée en 2015 par Elizabeth LaPensée (Anishinaabe, Canada), notre article a pour objectif principal d’interroger la notion de « super-héroïne » à l’aune de représentations autochtones engagées. Il s’agit de voir en quoi cette revitalisation du mythe traditionnel de la Femme Cerf (Deer Woman) interroge l’identité en termes de sexe et de genre, la culture et la place des femmes autochtones, en prenant une position radicale face au problème sociétal des féminicides en Amérique du Nord. Nous postulons que la figure de Deer Woman peut aussi être vue aujourd’hui comme une allégorie mettant en garde contre la domination masculine sur les femmes et sur toutes autres formes de vie. Tout d’abord, nous étudierons les caractéristiques formelles de Deer Woman et les mythes fondateurs autochtones qui en sont à l’origine. Nous montrerons ensuite en quoi cette super-héroïne dont les pouvoirs apparaissent après qu’elle a été sexuellement agressée, tend à dénoncer et lutter contre les féminicides touchant les femmes autochtones. Enfin, nous nous demanderons comment cette bande dessinée pourrait laisser entrevoir l’émergence d’une super-héroïne autochtone éco-féministe.
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Les auteures interrogent l’apport des médias socionumériques aux luttes des femmes autochtones du Québec. À la suite du scandale de Val-d’Or – qui a vu des agents de la Sûreté du Québec éclaboussés par des allégations d’agressions sexuelles envers des femmes des nations crie et anichinabée –, les chercheuses ont mené une observation ethnographique dans les comptes Facebook et Twitter des principales militantes et associations autochtones ayant investi les médias socionumériques pour dénoncer ces violences policières. Complétée par des entrevues, leur analyse montre que la variété des actions privilégiées en ligne donne une visibilité accrue aux luttes des femmes autochtones et favorise leur prise de parole. Ces actions se révèlent des moyens efficaces pour décoloniser l’ordre social patriarcal et forger un « espace de la cause des femmes autochtones ».
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La Trousse d’outils pour les allié-es aux luttes autochtones, créée par le RÉSEAU en 2019, vise à éduquer les personnes et les groupes allochtones sur la façon dont elles peuvent utiliser leurs privilèges pour écouter, modifier les dynamiques du pouvoir et prendre des mesures concrètes en vue de la RÉconcili-Action.
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«In Keetsahnak / Our Murdered and Missing Indigenous Sisters, the tension between personal, political, and public action is brought home starkly. This important collective volume both witnesses the significance of the travelling exhibition Walking With Our Sisters and creates a model for antiviolence work from an Indigenous perspective. The contributors look at the roots of violence and how it diminishes life for all. They acknowledge the destruction wrought by colonial violence, and also look at controversial topics such as lateral violence, challenges in working with "tradition," and problematic notions involved in "helping." Through stories of resilience, resistance, and activism, the editors give voice to powerful personal testimony and allow for the creation of knowledge.»-- Provided by publisher.
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Une île habitée par une femme seule - peut-être l'île est cette femme. Sur cette île du tonnerre prennent vie toutes formes de voix et d'esprits habitant la femme solitaire. L'île est celle que l'on trouve comme un trésor aux confins de son intérieur. C'est l'île où on se retire, l'île où on naufrage, l'île où on se cache. L'île où on réapprend le langage des vivants. Aussi celui des morts. L'île où on traverse la mort pour revenir à la vie.
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"On parle beaucoup au Québec, comme dans le reste du Canada, de réconciliation avec les Premières Nations. Mais pour qu'un rapprochement fécond puisse avoir lieu, qu'une nouvelle ère, égalitaire et respectueuse, s'ouvre, le cadre constitutionnel canadien ne peut à lui seul en définir les règles. Toute entente devra aussi tenir compte des traditions autochtones. C'est dans ce contexte que le livre de Leanne Simpson trouve toute sa pertinence. L'auteure s'y demande comment redonner force, consistance et valeur à un héritage politique, juridique et culturel mis à mal par le processus colonial. D'une façon aussi concrète que tonique et audacieuse, elle y explore la langue, les mythes, les coutumes et les expériences de sa culture ancestrale afin de recouvrer et révéler cette manière singulière et originale d'être au monde trop longtemps méprisée. Si l'entreprise est inspirante pour toute communauté issue des Premières Nations, elle l'est également pour quiconque s'intéresse aux contradictions de la modernité occidentale."-- Renaud-Bray.
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L’analyse thématique de 32 entrevues réalisées avec des femmes Atikamekw révèle qu’elles connaissent le mode de vie de leurs ancêtres et le rôle que les femmes y jouaient, que ce rôle était prédominant et essentiel dans l’organisation spatiale des activités traditionnelles sur le territoire, que les accouchements sont des marqueurs spatiotemporels, que la désignation du lieu d’origine a changé à la suite des bouleversements sociaux et territoriaux, que la désignation des personnes par le nom traditionnel est toujours en usage, que les femmes Atikamekw étaient responsables de l’éducation. L’obligation d’envoyer les enfants dans les pensionnats de 1955 à 1972 a provoqué une cassure dans la transmission des savoirs sur le territoire et les différentes formes de colonisation ont érodé peu à peu l’influence des femmes.
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In reaction to the indigenous femicide in Canada, and to the inaction of the canadian government, the victim's relatives and grassroots indigenous women groups created various memorials. The author focuses on the commemorative art installation Walking With Our Sisters, project of the Métis artist Christi Belcourt. Thus, the author led a field survey, to better understand if it was an empowering experience for the women participants. She will also question the definition of western feminism, in contrast with indigenous feminism.
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The 2007 first edition of this book proposed that Indigenous feminism was a valid and indeed essential theoretical and activist position, and introduced a roster of important Indigenous feminist contributors. The book has been well received nationally and internationally. It has been deployed in Indigenous Studies, Law, Political Science, and Women and Gender Studies in universities and appears on a number of doctoral comprehensive exam reading lists. The second edition, Making More Space, builds on the success of its predecessor, but is not merely a reiteration of it. Some chapters from the first edition are largely revised. A majority of the chapters are new, written for the second edition by important new scholars and activists. The second edition is more confident and less diffident about making the case for Indigenous feminism and in deploying a feminist analysis. The chapters cover issues that are relevant to some of the most important issues facing Indigenous people--violence against women, recovery of Indigenous self-determination, racism, misogyny, and decolonisation. Specifically, new chapters deal with Indigenous resurgence, feminism amongst the Sami and in Aboriginal Australia, neoliberal restructuring in Oaxaca, Canada's settler racism and sexism, and missing and murdered Indigenous women in Canada."-- Résumé de l'éditeur.
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Based on the true stories of Indigenous women throughout the world, Deer Woman: An Anthology is an extension of the Deer Woman: A Vignette, comic book that itself is a powerful expression and weaves the stories of Deer Woman into a modern narrative of the struggles of Indigenous women in North America. This anthology features the work of more than a dozen Native women sharing stories of survival, empowerment, and healing. Edited by Elizabeth LaPensée and Weshoyot Alvitre and featuring the work of: Patty Stonefish, Allie Vasquez, Mia Casesa, Darcie Little Badger, Tara Ogaick, Kimberly Robertson, Barbara Kenmille, Maria Wolf Lopez, Tatum Bowie, Jackie Fawn, Rebecca Roanhorse, Carolyn Dunn, Nashoba Dunn-Anderson, and more, this anthology is an important addition to the current conversation about violence against women, especially Native women.-from publisher's website.
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Dans la version anglaise de ce texte paru pour la première fois en 2008, l’auteure explique le sens que prend pour elle le travail d’écriture dans la lutte politique des femmes autochtones. À travers une considération du travail de différentes auteures et militantes autochtones, elle y théorise le rapport de nécessité entre la voix de l’écrivaine et l’indépendance politique. Son texte s’avère important pour comprendre l’épistémologie autochtone, la relation entre la vie et l’écriture, de même que la perspective indigène sur la critique littéraire. De plus, l’auteure synthétise bien la perspective qu’elle a développée et portée dans l’ensemble de son travail intellectuel et militant, perspective qui reste peu connue à ce jour auprès du public francophone.
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Lorsque qu'une jeune Métisse est victime d'une violente agression, les contrecoups se font sentir dans toute la communauté du quartier North End de Winnipeg. Policiers chargés de l'enquête, famille, amis et connaissances voient leurs certitudes ébranlées à mesure que se précise le fil des évènements. Entre les femmes qui se relaient au chevet de l'adolescente et celles qui errent dans l'ombre, au dehors, des liens puissants se dessinent, esquissant le portrait d'une identité morcelée. Les voix de chacune prennent de l'ampleur, jusqu'à ce que la ligne brisée de leurs destins en vienne à former un arbre généalogique aux racines profondément ancrées dans le territoire manitobain.
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Kikanago : la résistance amérindienne Cette histoire inédite raconte la résistance de familles amérindiennes qui ont défié l’Église et le gouvernement. Marie-Jeanne, William et Grégoire, devenus adultes, nous disent comment leurs parents les ont protégés des pensionnats où tant d’enfants ont subi des sévices divers. L’histoire se passe à Val-d’Or et sur la Côte-Nord, mais aussi en Saskatchewan. Enquête a pu assister aux retrouvailles, soixante ans plus tard, entre Lyndia et la Famille Goodwin qui l’a protégée des pensionnats autochtones. Journaliste : Josée Dupuis Réalisatrice : Jo-Ann Demers Caméramans: Luc Simard, Luc Delorme, Cory Herperger Preneur de son: Éric Celton Monteuse: Hélène Morin
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From a variety of methodological perspectives, contributors to Living on the Land explore the nature and scope of Indigenous women's knowledge, its rootedness in relationships, both human and spiritual, and its inseparability from land and landscape.