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"The Winter We Danced is a vivid collection of writing, poetry, lyrics, art and images from the many diverse voices that make up the past, present, and future of the Idle No More movement. Calling for pathways into healthy, just, equitable and sustainable communities while drawing on a wide-ranging body of narratives, journalism, editorials and creative pieces, this collection consolidates some of the most powerful, creative and insightful moments from the winter we danced and gestures towards next steps in an on-going movement for justice and Indigenous self-determination"
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The article explores two intertwined ideas: that the United States is a settler colonial nation-state and that settler colonialism has been and continues to be a gendered process. The article engages Native feminist theories to excavate the deep connections between settler colonialism and heteropatriarchy, highlighting five central challenges that Native feminist theories pose to gender and women's studies. From problematizing settler colonialism and its intersections to questioning academic participation in Indigenous dispossession, responding to these challenges requires a significant departure from how gender and women's studies is regularly understood and taught. Too often, the consideration of Indigenous peoples remains rooted in understanding colonialism as an historical point in time away from which our society has progressed. Centering settler colonialism within gender and women's studies instead exposes the still-existing structure of settler colonialism and its powerful effects on Indigenous peoples and settlers. Taking as its audience practitioners of both "whitestream" and other feminisms and writing in conversation with a long history of Native feminist theorizing, the article offers critical suggestions for the meaningful engagement of Native feminisms. Overall, it aims to persuade readers that attending to the links between heteropatriarchy and settler colonialism is intellectually and politically imperative for all peoples living within settler colonial contexts.
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Sakahàn, qui veut dire « allumer [un feu] » en algonquin, réunit plus de 150 œuvres récentes créées par 80 artistes provenant de 16 pays, y compris des installations conçues spécialement pour ce projet. Poétiques, surprenantes et audacieuses, ces œuvres proposeront une relecture des enjeux culturels et sociaux auxquels font face les peuples autochtones. Des sites partenaires dans la région d’Ottawa et à l’étranger participeront à cet événement culturel sans précédent.
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In this article I outline an Australian Indigenous women's standpoint theory. I argue that an Indigenous women's standpoint generates problematics informed by our knowledges and experiences. Acknowledging that Indigenous women's individual experiences will differ due to intersecting oppressions produced under social, political, historical and material conditions that we share consciously or unconsciously. These conditions and the sets of complex relations that discursively constitute us in the everyday are also complicated by our respective cultural differences and the simultaneity of our compliance and resistance as Indigenous sovereign female subjects.
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Parmi les sujets absents du débat sur les impacts et les conséquences du Plan Nord se trouvent, invisibles, les femmes autochtones. Celles qui constituent plus de 50 % de la population autochtone dans le Nord sont les moins écoutées, les moins consultées, les plus vulnérables. La question est absente et il y a peu de données disponibles quant à l’impact des activités minières ou des chantiers hydroélectriques sur la condition des femmes. Or, l’expérience de Femmes autochtones du Québec révèle que ce type de développement a souvent des incidences négatives sur la situation des femmes autochtones dans les communautés en exacerbant les préjugés, les violences et les inégalités. Pour poser la réalité des femmes autochtones dans et hors réserve, il faut préciser qu’en 2001, les femmes autochtones enregistraient un taux de monoparentalité deux fois plus élevé que celui des femmes non autochtones (19 % contre 8 %). Les nombreuses familles dirigées par des femmes autochtones sont donc plus dépendantes de l’aide sociale que les hommes autochtones le sont.
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Les personnes bispirituelles, identifiées par de nombreux noms et positions tribales spécifiques au sein de leurs communautés, vivent, aiment et créent de l'art depuis des temps immémoriaux. Ce n’est cependant que dans les années 1970 que la littérature autochtone queer contemporaine a attiré l’attention du public. Même aujourd’hui, seule une poignée de livres en parlent spécifiquement, notamment la collection de 1988 Living the Spirit: A Gay American Indian Anthology. Depuis la publication de ce livre il y a vingt-trois ans, aucune autre collection n'a été publiée se concentrant explicitement sur l'écriture et l'art des peuples autochtones bispirituels et queer. Cette collection historique s'efforce de refléter la complexité des identités au sein des communautés autochtones gaies, lesbiennes, bisexuelles, transgenres, queer et bispirituelles (GLBTQ2). Rassemblant le travail d'écrivains confirmés et de nouvelles voix talentueuses, cette anthologie couvre les genres (fiction, non-fiction, poésie et essai) et les thèmes (mémoire, histoire, sexualité, indigénéité, amitié, famille, amour et perte) et représente un tournant décisif. moment dans les littératures amérindiennes et autochtones, les études queer et les intersections entre les deux. En collaboration, les pièces de Sovereign Erotics démontrent non seulement la diversité radicale des voix des écrivains autochtones GLBTQ2 d'aujourd'hui, mais également la beauté, la force et la résilience des personnes autochtones GLBTQ2 au XXIe siècle. Contributeurs : Indira Allegra, Louise Esme Cruz, Paula Gunn Allen, Qwo-Li Driskill, Laura Furlan, Janice Gould, Carrie House, Daniel Heath Justice, Maurice Kenny, Michael Koby, M. Carmen Lane, Jaynie Lara, Chip Livingston, Luna Maia , Janet McAdams, Deborah Miranda, Daniel David Moses, DM O'Brien, Malea Powell, Cheryl Savageau, Kim Shuck, Sarah Tsigeyu Sharp, James Thomas Stevens, Dan Taulapapa McMullin, William Raymond Taylor, Joel Waters et Craig Womack
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Résumé Cet article analyse les usages de savoir-faire genrés dans la création contemporaine autochtone canadienne. Ils sont considérés dans leur caractère doublement situé, culturel et sexué. Comment analyser les usages des savoir-faire dits « féminins » (couture, broderie) dans les œuvres de plasticiennes contemporaines ? La réflexion s’appuie sur l’étude des trajectoires biographiques et des œuvres de trois artistes canadiennes autochtones. Une double stigmatisation de ces artistes, marquée de stéréotypes ethniques et genrés, est repérée dans les conditions d’exposition de leurs œuvres en tant qu’autochtones (musées d’ethnologie) et en tant que femmes (musées locaux, statut non professionnel des créatrices). Leurs démarches pourront être qualifiées de postcoloniales, interrogeant les frontières normatives entre arts « majeurs » et arts « mineurs », ainsi que la place des arts « premiers » et des femmes créatrices dans l’histoire de l’art
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Much documentation gathered on Native American women's activities originated in the journals of European male missionaries and explorers. These first visitors observed Native societies through the eyes of their own culture, a culture in which male activities were the only happenings of note. 1 This bias led to indirect and distorted descriptions of Native American women's activities and beliefs. 2 Scholars who study Native American women today have made significant inroads into their histories; however, many interpretations remain incorrect and undeveloped. Devon Mihesuah states, "Because many authors write from a patriarchal or white feminist perspective, the value of Indian women is vastly underrated." 3 Gretchen Bataille and Kathleen Sands address this shortcoming, saying, "The portrayal of American Indian women in North America over the last four centuries offers an uneven body of documentary evidence about the lives of Native women as individuals and members of their group." This study's purpose is to increase the visibility of Native American women in leadership roles by recording the voices and histories of nine Native American women leaders. It focuses on the experiences, perceptions, and beliefs of the women interviewed, giving a voice to nine of today's Native American female leaders, nine Ogimah Ikwe (leader women).
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Cet article explore la grand-maternité telle qu’elle est construite et vécue chez les Inuits du Nunavik, à partir d’une recension de la littérature ainsi que des résultats préliminaires d’une recherche qualitative visant à connaître le point de vue des grands-mères inuites sur leur place et leurs rôles au sein de la famille. L’étude met notamment en lumière la place centrale et indispensable des grands-mères dans les soins et l’éducation des petits-enfants. Elle soulève également certains questionnements quant à la pertinence des programmes psychosociaux actuellement en place. Ces observations tendent en faveur d’une reconnaissance du rôle essentiel des grands-mères inuites à travers la mise en place de programmes et de services mieux adaptés à cette clientèle.
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Many promote Reconciliation as a "new" way for Canada to relate to Indigenous Peoples. In Dancing on Our Turtle's Back: Stories of Nishnaabeg Re-Creation, Resurgence, and a New Emergence activist, editor, and educator Leanne Simpson asserts reconciliation must be grounded in political resurgence and must support the regeneration of Indigenous languages, oral cultures, and traditions of governance. Simpson explores philosophies and pathways of regeneration, resurgence, and a new emergence through the Nishnaabeg language, Creation Stories, walks with Elders and children, celebrations and protests, and meditations on these experiences. She stresses the importance of illuminating Indigenous intellectual traditions to transform their relationship to the Canadian state. Challenging and original, Dancing on Our Turtle's Back provides a valuable new perspective on the struggles of Indigenous Peoples.
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Queer studies highlights the importance of developing analyses that go beyond identity and representational politics. For Native studies in particular, queer theory points to the possibility of going beyond representing the voices of Native peoples, a project that can quickly become co-opted into providing Native commodities for consumption in the multicultural academic-industrial complex. The subjectless critique of queer theory can assist Native studies in critically interrogating how it could unwittingly re-create colonial hierarchies even within projects of decolonization. This critique also sheds light on how Native peoples function within the colonial imaginary-including the colonial imaginary of scholars and movements that claim to be radical. At the same time, Native studies can build on queer of color critique's engagement with subjectless critique. In the move to go "postidentity," queer theory often reinstantiates a white supremacist, settler colonialism by disappearing the indigenous peoples colonized in this land who become the foils for the emergence of postcolonial, postmodern, diasporic, and queer subjects. With respect to Native studies, even queer of color critique does not necessarily mark how identities are shaped by settler colonialism. Thus a conversation between Native studies and queer theory is important, because the logics of settler colonialism and decolonization must be queered in order to properly speak to the genocidal present that not only continues to disappear indigenous peoples but reinforces the structures of white supremacy, settler colonialism, and heteropatriarchy that affect all peoples.
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"Can the specific concerns of Indigenous women be addressed within current mainstream feminist and post-colonial discussions? Indigenous Women and Feminism: Politics, Activism, Culture proposes that a dynamic new line of inquiry -- Indigenous feminism -- is necessary to truly engage with the crucial issues of cultural identity, nationalism, and decolonization particular to Indigenous contexts. Through the lenses of politics, activism, and culture, this wide-ranging collection examines the historical roles of Indigenous women, their intellectual and activist work, and the relevance of contemporary literature, art, and performance for an emerging Indigenous feminist project. The questions at the heart of these essays -- What is at stake in conceptualizing Indigenous feminism? How does feminism relate to Indigenous claims to land and sovereignty? What lessons can we learn from the past? How do Indigenous women engage ongoing violence and social and political marginalization? -- cross disciplinary, national, academic, and activist boundaries to explore in depth the unique political and social positions of Indigenous women."--Page 4 de la couverture."A vital and sophisticated discussion that will change the way we think about modern feminism, Indigenous Women and Feminism will be invaluable to scholars, activists, artists, community organizers, and those concerned with Indigenous and feminist issues at home and abroad."-- Résumé de l'éditeur.
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La gravité des violences qui s’exercent contre les femmes autochtones du Canada est très élevée. Le présent rapport montre que la réaction des différents niveaux de gouvernement aux menaces qui pèsent sur les femmes des communautés autochtones est inadaptée et parcellaire. Le gouvernement canadien a le devoir indiscutable et impératif de garantir la sécurité des femmes autochtones, de en justice les auteurs de violences à leur encontre et de s’attaquer aux problèmes de fond que sont la marginalisation et la pauvreté.
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"Cet ouvrage bilingue (français et innu-aimun) est une invitation au dialogue. Bâtons à message fait référence à un ensemble de repères qui permettent aux nomades de s’orienter à l’intérieur des terres et de retrouver leur voie/voix. Également poétique de la relation, l’ouvrage est fondé sur l’entraide, la solidarité et le partage, nécessaires à la survie du peuple innu. La poésie de Joséphine Bacon, simple et belle, est hommage au territoire, aux ancêtres et à la langue innu-aimun. Cette poésie-témoignage recoupe l’histoire dans ses zones les plus inédites. Une vision cosmogonique qui nous plonge dans l’intensité de la parole des aînés: l’itinéraire des porteurs de rêves et de visions, les horizons des femmes guides, le courage des hommes chasseurs, les enfants garants de la continuité du voyage et les arbres, infatigables témoins de la route."-- Site de l'éditeur.