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Le présent ouvrage porte sur l’expression musicale populaire contemporaine des Innus du Québec et du Labrador (Canada). Les chants et musiques innus sont abordés dans une perspective d’affirmation identitaire et de guérison sociale liées aux processus de décolonisation et de revalorisation de la culture. L’ouvrage concerne plus précisément les Innus des communautés de Uashat mak Mani-utenam et d’Ekuanitshit situées sur la côte nord du golfe du Saint-Laurent. La création et la diffusion de chansons populaires en langue innu-aimun sont devenues depuis peu un phénomène très important dans la plupart des communautés innues. Ces chansons s’inspirent à la fois des modes traditionnels de relation au son et au monde, de la tradition de chants chrétiens en langue innu-aimun ainsi que des musiques de violoneux, country, folk, rock et des divers courants actuels. Malgré ces multiples influences, elles révèlent une attitude musicale propre aux Innus, en continuité avec un mode d’être ancestral, où le chant confère du pouvoir sur soi-même et dans le monde environnant. Ancrées dans l’expérience contemporaine, ces musiques sont des agents de transformation qui prennent aussi part au processus de guérison de l’être innu.
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Lorsque la barmaid du Rocher Percé que fréquente la diaspora à Montréal se met à chanter avec les portiers pour secouer la nostalgie des clients, commence à s'écrire une page de la petite histoire du Québec et de sa populaire chanson country. Les trois disques d'or enregistrés au début des années 70 par les Gaspésiens Julie Daraîche, Bernard et Fernand Duguay ont donné au répertoire des chansons immortelles et c'est sur cette base solide que s'est bâtie la légende de la Famille Daraîche, ralliant sur quatre décennies et deux générations l'authenticité de Julie, la musicalité de Paul, l'énergie de Dani et la douceur de Katia. Leur histoire en est une d'audace, de solidarité et d'appartenance qui rejoint et inspire depuis plus de 45 ans les artistes et le public qui retrouvent en eux leurs propres racines.
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De Louise Belhumeur, née à Shawinigan, élevée à Montréal et étudiante à l'École nationale de théâtre elle est devenue Louise Forestier, grande artiste ayant louvoyé toute sa vie entre chanson, théâtre, cinéma, radio et télévision. Dans son autobiographie qu'elle qualifie d'autoportrait, Louise Forestier se raconte avec générosité et franchise. Ses rencontres, ses triomphes et ses défaites ainsi que les moments déterminants de la vie d'une femme sensible et d'une artiste passionnée. Celle qui a connu le succès avec entre autres l'Osstidcho, Demain matin, Montréal m'attend, Starmania, IXE-13, Les Ordres et son rôle dans Le Négociateur a su toujours se renouveler avec audace, humour, créativité et authenticité. Nous la suivons de son enfance, au sein d'une famille pas toujours facile, à ses amours tumultueuses, à son état de mère absente, de femme déterminée à vaincre la dépression, à celle qui a vécu des heures de gloire professionnelle nombreuses. Un voyage au centre des événements culturels qui ont marqué le Québec et notre histoire collective et qui incluent des gens comme Robert Charlebois, Yvon Deschamps, Mouffe, Ginette Reno, Les Cyniques, Isabelle Boulay et Zachary Richard. Un récit touchant, dans lequel la femme artiste laisse libre cours à ses pensées, à ses souvenirs et à sa passion.
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De la cuisine au studio explore les parcours de douze artistes issues de trois générations différentes : femmes signataires du manifeste Refus global en 1948, premières cinéastes qui ont œuvré à l’ONF dans les années 1970 et artistes médiatiques impliquées au Studio XX. À partir d’entrevues avec les artistes, Anna Lupien pose un regard sociologique sur l’expérience de créatrices qui ont investi l’art en tant qu’espace d’expression dans la sphère publique. De quelle façon ont-elles élaboré des stratégies créatives et par le fait même donné corps à des transformations sociales engendrées par le mouvement féministe, notamment en ce qui a trait à la conciliation travail-famille ? Comment ont-elles intégré des milieux artistiques qui ne leur étaient pas ouverts d’emblée ? Comment se sont-elles engagées pour le bien commun à travers leur parcours artistique ? Les histoires de ces artistes – Madeleine Arbour, Christine Brault, Mireille Dansereau, Dorothy Todd Hénaut, Stéphanie Lagueux, Bérengère Marin-Dubuard, Helena Martin Franco, Terre Nash, Anne-Claire Poirier, Françoise Riopelle, Bonnie Sherr Klein et Françoise Sullivan – témoignent des luttes inachevées du mouvement féministe et des brèches qu’elles ont pratiquées dans l’ordre des choses, suscitant des rencontres originales entre l’art et le politiqu