Votre recherche
Résultats 2 ressources
-
J'écris c'qui m'chante , dit-elle. Et elle a bien raison ! Au lieu d'une biographie pompeuse, Diane Dufresne nous livre avec bonheur une vie en éclats. Écrivain, peintre, chanteuse : nous la retrouvons sous ses multiples facettes – l'existentialiste, la rockeuse, l'amoureuse impudique (sur scène) et la femme secrète, inattendue. Nous nous retrouvons aussi nous-mêmes, à travers les émotions que Diane exprime. Des pages magnifiques sur l'amitié, l'amour, la solitude... D'intimes confidences où resurgissent nos peurs : peur de l'inconnu, de la mort, du destin de la Terre et du nôtre. Et parmi toutes ces craintes un oubli capital : celui de savourer la vie. Pourquoi sentons-nous toujours qu'on a quelque chose à faire au lieu de quelque chose à vivre ? Avec ses splendeurs d'écriture, sa fantaisie, son humanité, son humilité, cette diseuse de belle aventure nous enchante et nous fait du bien.
-
Pendant près d’un demi-siècle (1920–1970), Montréal a été un centre névralgique du jazz en Amérique du Nord. Le légendaire nightlife de la ville et l’abondance de travail qu’il offrait attiraient des musiciens de tout le continent. Dans ce livre, John Gilmore décrit l’effervescence culturelle de cette époque. Il nous transporte à Montréal, après la tombée de la nuit, dans les lieux mythiques aujourd’hui presque tous disparus où ont vécu et joué les Myron Sutton, Johnny Holmes, Oscar Peterson, Louis Metcalf, Steep Wade, Maury Kaye et René Thomas. Dans cette contribution fondamentale à l’histoire du jazz, on découvre que les Noirs américains venus s’établir à Montréal au début du XXe siècle ont largement contribué à la culture populaire nord-américaine. Gilmore souligne qu’au-delà des réalisations individuelles des musiciens, la production du jazz a été profondément influencée par des facteurs politiques, sociaux et économiques : la prohibition et la ségrégation raciale aux États-Unis, l’essor économique – notamment du secteur ferroviaire – de Montréal puis la Grande Dépression des années 1930, la Seconde Guerre mondiale, le « nettoyage » de la ville et la renaissance de la « moralité civique » des années 1950 et, enfin, l’émergence de l’indépendantisme québécois.