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Pendant près d’un demi-siècle (1920–1970), Montréal a été un centre névralgique du jazz en Amérique du Nord. Le légendaire nightlife de la ville et l’abondance de travail qu’il offrait attiraient des musiciens de tout le continent. Dans ce livre, John Gilmore décrit l’effervescence culturelle de cette époque. Il nous transporte à Montréal, après la tombée de la nuit, dans les lieux mythiques aujourd’hui presque tous disparus où ont vécu et joué les Myron Sutton, Johnny Holmes, Oscar Peterson, Louis Metcalf, Steep Wade, Maury Kaye et René Thomas. Dans cette contribution fondamentale à l’histoire du jazz, on découvre que les Noirs américains venus s’établir à Montréal au début du XXe siècle ont largement contribué à la culture populaire nord-américaine. Gilmore souligne qu’au-delà des réalisations individuelles des musiciens, la production du jazz a été profondément influencée par des facteurs politiques, sociaux et économiques : la prohibition et la ségrégation raciale aux États-Unis, l’essor économique – notamment du secteur ferroviaire – de Montréal puis la Grande Dépression des années 1930, la Seconde Guerre mondiale, le « nettoyage » de la ville et la renaissance de la « moralité civique » des années 1950 et, enfin, l’émergence de l’indépendantisme québécois.
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We examine the uses of and attitudes towards language of members of the Montreal Hip-Hop community in relation to Quebec language-in-education policies. These policies, implemented in the 1970s, have ensured that French has become the common public language of an ethnically diverse young adult population in Montreal. We argue, using Blommaert's (2005) model of orders of indexicality, that the dominant language hierarchy orders established by government policy have been both flattened and reordered by members of the Montreal Hip-Hop community, whose multilingual lyrics insist: (1) that while French is the lingua franca, it is a much more inclusive category which includes ‘Bad French,’ regional and class dialects, and European French; and (2) that all languages spoken by community members are valuable as linguistic resources for creativity and communication with multiple audiences. We draw from a database which includes interviews with and lyrics from rappers of Haitian, Latin-American, African-American and Québécois origin.