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« Un trouble de santé mentale impose souvent le travail d'une vie, soit un profond apprentissage de soi, de sa maladie et de la maîtrise de celle-ci. Pour arriver un jour à valser avec son état et à mener la danse. » Nueva vida, c'est le récit d'un cheminement vers une nouvelle vie. C'est la preuve que, comme les chats, on peut retomber sur ses pattes neuf fois, sinon plus. Après la parution de Buena vida, alors que tout devrait bien aller, Florence K sent encore le trou noir qui la guette. Puis un psychiatre pose enfin un diagnostic sur le précipice au bord duquel elle marche depuis plusieurs années : celui de la bipolarité de type II. À partir de ce moment, avec un suivi et un traitement adapté, elle a pu atteindre un équilibre durable. Dans ce récit touchant, elle se livre avec transparence, pour briser les tabous et la solitude, plaider pour un meilleur accès aux soins et apporter de l'espoir à tous ceux qui connaissent les aléas vertigineux d'un trouble de santé mentale.
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Flamboyante et indépendante, Alys Robi a marqué le Québec en étant sa première star internationale puis en voyant sa carrière s’interrompre brutalement, à vingt-cinq ans à peine, lorsqu’elle est internée contre son gré. Mais au-delà de ces deux grands axes à partir desquels on la raconte toujours, qui était-elle ? Pourquoi a-t-elle été internée ? Pourquoi, surtout, a-t-on oublié à quel point elle a été formidable ?Chantal Ringuet a plongé dans les archives de cette femme qui était sa grand-tante afin d’en brosser enfin un portrait exhaustif et de réhabiliter la mémoire d’une artiste exceptionnelle. Dans cette émouvante biographie qui flirte avec l’essai littéraire, elle nous entraîne dans l’envers du décor, sur les traces de cette diva qui a été tour à tour reine de la chanson, féministe avant l’heure, traductrice littéraire, porte-parole pour la santé mentale, incarnation du kitsch et égérie de la communauté gaie. Une femme qui, malgré les épreuves inouïes qu’elle a affrontées, a poursuivi son chemin la tête haute.
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Durant la Crise et la Deuxième Guerre mondiale, on imagine Montréal sans ressources pour la culture, Montréal ligotée, bâillonnée. C’est bien mal la connaître. Au contraire, elle s’engage alors dans une des grandes révolutions du siècle, soit celle des médias qui parlent et qui chantent. Le cinéma, la radio, le disque y recomposent l’environnement du divertissement et des arts d’une manière surprenante. Et ces nouveaux médias ne remplacent pas la presse, le concert ou le théâtre, ils s’y ajoutent, multipliant l’offre à un point qu’on n’avait encore jamais vu. Cela révolutionne la vie chez soi où, en plus du journal et du magazine, dont les tirages explosent, le piano rencontre deux nouveaux concurrents, le gramophone et le récepteur radio. Sans être riche, on peut entendre des concerts, même de musique autochtone et de grandes vedettes, chez soi, on peut « swinger » sur le jazz chez soi. On peut aussi sortir, ce que facilite un urbanisme stimulé par les nouvelles gares. Les salles de cinéma, de danse, se multiplient. C’est là qu’on se laisse emporter par le jazz ou « Tico, tico ». On se plaint chaque année que le théâtre se meurt ? Ça n’empêche pas une rencontre entre Shakespeare et Alfred Pellan. Ou d’aller entendre un transethnique prêcher l’écologie. Et aussi de s’habiller à la mode pour aller skier sur la montagne. Ce bouleversement transforme le visage de la ville, comme nous le révèlent les peintres juifs, les radioromans, ou deux œuvres majeures du temps, Two solitudes et Bonheur d’occasion. On ne verra plus jamais Montréal avec les mêmes yeux, on n’entendra plus jamais Montréal avec les mêmes oreilles. Avec des textes de Marie Beaulieu, Justin Bur, Marc H. Choko, Marie-José des Rivières, Dominic Hardy, Lorne Huston, Germain Lacasse, Laurier Lacroix, Marie-Thérèse Lefebvre, Renée Legris, Jocelyne Mathieu, Sandria P. Bouliane, Adrien Rannaud, Peggy Roquigny, Lucie Robert, Mario Robert, Denis Saint-Jacques, Chantal Savoie, Esther Trépanier et Elspeth Tulloch.
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« Il y a de ces moments où l'on peut avoir l'impression de patauger dans une boue solide, presque opaque, à travers laquelle la lumière peine à passer. Et pourtant, lorsqu'on s'y attarde un peu, combien de fois tirons-nous nos initiatives les plus courageuses, nos créations les plus belles, nos décisions les plus sages au moment où nous sommes nous-mêmes couverts de boue, lorsque nous nous retrouvons dans la merde jusqu'au cou ? » Florence K a vécu une enfance de saltimbanque. Elle baigne dans la musique et les tournées. Dans Buena vida, elle livre un récit rempli d'humanité, de musique, de voyages, et dévoile une partie de son existence qu'elle surnomme « l'abysse ». Sa vingtaine a été parsemée de grandes joies, entre le bonheur de la maternité et celui d'avoir réussi à faire de la musique son gagne-pain. Mais Florence est aussi passée par un trou noir qui a bien failli l'engloutir et duquel elle est sortie encore plus amoureuse de la vie. C'est en toute transparence qu'elle partage sa descente aux enfers et sa renaissance, car « la vie, c'est tout ce qu'on a ».