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BAT – Das Bulletin des Archivs für Textmusikforschung
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Le présent mémoire porte sur les changements dans les représentations sociales de l'enfant, à l'intérieur du récit de la chanson québécoise. Le corpus de cette partie du discours culturel occupée par la chanson étant très vaste, nous avons limité notre recherche à l'étude des textes des chansons de Madame Bolduc et de Gilles Vigneault. Ces deux auteurs ont en commun le fait d'avoir amorcé leur carrière en des périodes particulièrement significatives de l'évolution de la société québécoise, soit la Crise de 1929 et la Révolution tranquille. Ces deux contextes socioéconomiques très typés nous ont permis d'aborder notre sujet de recherche dans une perspective diachronique. Au départ, nous posons l'hypothèse que l'enfant, représenté dans les chansons de Madame Bolduc, est un être que nous qualifions de subsumé, et que celui qui est représenté dans les chansons de Gilles Vigneault est un être que nous qualifions de sui generis. Pour faire la démonstration de cette hypothèse, notre mémoire se présente en deux grandes parties subdivisées en quatre chapitres. La première partie s'élabore autour des discours social et culturel et autour des rôles familiaux. Le premier chapitre aborde la chanson à travers les concepts de discours social, d'intertextualité , d'acceptabilité et de performance. On y retrouve aussi une mise en contexte des principaux artisans de la chanson québécoise ainsi que des outils de diffusion de cette chanson et ce, pour chacune des deux périodes étudiées. Dans le chapitre 2, en parlant des rôles familiaux et des relations parents/enfants, nous jetons un regard sur la famille et l'enfant au Québec. La deuxième partie de notre ouvrage s'intéresse directement aux chansons de Madame Bolduc et de Gilles Vigneault. Le chapitre 3 nous présente un panorama de la vie de Madame Bolduc ainsi qu'une analyse des représentations sociales de l'enfant et de la famille dans les textes de ses chansons. Cette présentation se répète au chapitre 4 mais , cette fois, relativement à Gilles Vigneault. Notre conclusion traite, dans une perspective diachronique, des changements dans les représentations sociales de l'enfant entre les chansons de Madame Bolduc et celles de Gilles Vigneault. Comme le soulevait notre hypothèse de départ, cette étude nous a permis de conclure que l'enfant, représenté dans les textes des chansons de Madame Bolduc, est un être subsumé et que, à l'opposé , les textes des chansons de Gilles Vigneault nous présentent un enfant sui generis.
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Desjardins, L. (1999). Pauline Julien. La vie à mort. Leméac. https://worldcat.org/fr/title/46471805
La vie et la carrière de Pauline Julien sont un véritable roman. Née à Trois-Rivières en 1928, elle commence son parcours de comédienne à Québec et à Montréal avant de tenter sa chance à Paris où elle débute comme diseuse et chanteuse dans les boîtes à chansons de la rive gauche. Interprète de Bertolt Brecht, Boris Vian, Léo Ferré, elle côtoie Barbara, Ricet Barrier et Anne Sylvestre. Elle ajoute à son répertoire, au fil d'une carrière entre le Québec, la France, la Suisse et la Belgique, les chansons de Raymond Lévesque, Gilles Vigneault, Michel Tremblay, Réjean Ducharme, Félix Leclerc... Après son arrestation en octobre 1970, cette militante passionnée devient la figure de proue d'une nouvelle affirmation culturelle, politique et féminine du Québec. Sa vie publique d'interprète cachait une femme angoissée, passionnée d'écriture. Pauline Julien a légué ses carnets personnels, tenus pendant près de quarante ans, à Louise Desjardins qui les a utilisés pour écrire le parcours d'une femme marquante du Québec moderne, des plus attachantes aussi, une femme de cœur et de tête, une femme de parole à fleur de peau, libre, qui avait l'âme à la tendresse... Pauline Julien a mené sa vie tambour battant, emportée par son tempérament fougueux et sa voix si particulière, qui fait vibrer le cœur de toutes les générations.
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« L'histoire d'Alys Robi, la première grande star du Québec des années 1940, auteur d'un destin exceptionnel qui nous amène jusqu'aux portes du paradis hollywoodien avant de nous faire vivre par la suite, une chute qui ressemble à celle d'un ange.».
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La chanson, comme toutes les formes d'expression, s'inspire largement de la quotidiennete, elle subit donc inevitablement l'influence de la realite urbaine qui, depuis le debut du XX$\sp{e}$ siecle, occupe une place preponderante dans la societe quebecoise. La ville est tout d'abord percue de facon negative par des gens qui se sont exiles de la campagne afin de pouvoir survivre; lentement, elle devient un espace essentiel dont on subit l'influence. Le but de ce memoire est de dresser, dans un premier temps, un portrait de l'evolution de la notion d'urbanite et des valeurs qui s'y rattachent dans la chanson quebecoise, puis, dans un deuxieme temps, de decrire le processus de modification de la perception de la ville dans l'imaginaire quebecois, des annees 1930 aux annees 1990.
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La tryannie des censeurs a étouffé la chanson traditionnelle sous les voiles de la moralité. Si elle ne peut renaître vive et provoquante dans les parcs des cités, qu'on lui arrache au moins ces suaires. Parodiant ces vierges imputrescibles que la dévotion vénère, on verra que la brunette chanson porte encore un sourire qui gagne jusqu'à la fossette du menton. Encore un peu qu'elle siffflerait son âne pour répondre à la'ppel de la cornemuse.