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C’est là un ouvrage de référence qui présente la recherche sur la musique, les genres et les sexualités, et plus largement la vie musicale non dominante au Québec depuis le dernier quart du XIXe siècle jusqu’à aujourd’hui. Issu des travaux réalisés en 202-2022 par le pôle universitaire DIG! Différences et inégalités de genre dans la musique au Québec (D!G), un réseau interdisciplinaire et intersectoriel qui réunit les chercheur·ses, publics, artistes et autres professionnel·les de la musique qui s’intéressent à cette thématique, l’ouvrage comprend une revue de la littérature et une bibliographie de plus de 800 ressources scientifiques.
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Cette recherche propose d’interroger l’activité rap montréalaise d’un point de vue sociodiscursif et à l’aune du genre, à travers le prisme des pratiques, des représentations, des expériences et des trajectoires de rappeuses à Montréal. Inscrite dans le champ de la sociolinguistique et arrimée aux, ancrages théoriques et épistémologiques qui envisagent le genre comme un rapport social coproduit et les subjectivités en tant que traversées des rapports sociaux, mais jamais Pleinement déterminées par ces derniers, cette étude se base sur une enquête de terrain réalisée en 2011 auprès de rappeuses à Montréal. Axée sur un corpus discursif et interprété selon une méthode qui croise analyse du discours et analyse de contenu thématique, elle engage une approche des phénomènes et des processus à l’œuvre en tant qu’ils sont territorialisés.Les pratiques, les expériences et les représentations des rappeuses seront envisagées dans un contexte marqué par leur « rareté ». Il sera constaté qu’outre une actualisation des rapports sociaux de sexe, les pratiques et les expériences des rappeuses sont aussi impactées par les enjeux sociolinguistiques de l’espace montréalais, ainsi que par ce qui relève du concept de québéquicité. Ainsi, les rappeuses composent leurs pratiques et leurs trajectoires en étant toujours situées à une place unique, dynamique et forcément ambivalente au sein de la matrice de la domination, et qui se façonne notamment par l’imbrication du genre, du langage, des représentations sur le rap, et des héritages d’une idéologie de la francophonie canadienne-française, que réactualise notamment le concept de québéquicité contemporain.
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In Toronto and Montreal, Brazilian popular music performances constitute a context for intercultural encounter. Performances offer Brazilians the opportunity to present their culture of origin while emphasising their identification with it. The issue of representation is quite complex, however, due to the involvement of a majority of non-Brazilian musicians, audience members, artistic directors, producers, promoters, and journalists. This dissertation focuses on music reception and cultural representation and how these may influence each other after music has been decontextualised and recontextualised. I look closely at local non-Brazilian audiences possessing different degrees of familiarity with Brazilian music, and I demonstrate how cultural stereotypes influence their conceptions and expectations of Brazilian music, culture, and people. I argue that a desire for cultural difference and the exotic, encouraged by discourses of cultural diversity, influences the reception of performances. I suggest that, through the privileged gaze of non-Brazilian attendees, performances may be adjusted to correspond to audience fantasies of Brazil. Some non-Brazilians would like to become knowledgeable of, and even intimate with Brazilian culture, which would satisfy their desire to be cosmopolitan. However, pleasure frequently matters more to them than a nuanced understanding of Brazilian culture; this explains, I contend, why some Torontonians and Montrealers have become comfortable with essentialist and stereotypical representations. I examine how some non-Brazilian musicians, promoters, and band agents reinforce mythologies of Brazil to meet audience demands and sometimes to satisfy their own fantasies. I analyse the reproduction of similarly problematic discourses on Brazil in the presentations of Brazilian artists as both a form of autoexoticism and a particular type of tactical or strategic essentialism. Rather than to represent and understand Brazilian culture, I argue that, through local music performances, Brazilians and non-Brazilians in Toronto and Montreal interpret Brazilianness.