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C’est là un ouvrage de référence qui présente la recherche sur la musique, les genres et les sexualités, et plus largement la vie musicale non dominante au Québec depuis le dernier quart du XIXe siècle jusqu’à aujourd’hui. Issu des travaux réalisés en 202-2022 par le pôle universitaire DIG! Différences et inégalités de genre dans la musique au Québec (D!G), un réseau interdisciplinaire et intersectoriel qui réunit les chercheur·ses, publics, artistes et autres professionnel·les de la musique qui s’intéressent à cette thématique, l’ouvrage comprend une revue de la littérature et une bibliographie de plus de 800 ressources scientifiques.
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"This thesis explores embodiment and gender within the contemporary Montreal swing dance community. Drawing on scholarship in musicology, dance studies, jazz studies, and gender studies, I investigate the relationship between dancers and musicians/DJs. I explore the many facets of this choreomusical conversation and trace this dialogic and collaborative relationship on the social dance floor. The contemporary community is a product of the swing revival and navigating issues of authenticity thus becomes an important consideration for dancers, musicians, and DJs alike. One product of this revival is the set of heteronormative values that underpin the contemporary community. I investigate to what extent these values are reified, challenged, or altogether subverted by participants through musical and choreomusical choices. To this end I conducted interviews with six informants, each of whom has experience as both a dancer and musician and/or DJ. Their privileged position arising from their dual experience affords them insight on the ways in which dancers and musicians/DJs function within the community. This thesis builds on existing scholarship by situating the voices of individuals with choreomusical experience in dialogue with existing scholarship, and ultimately revalues the importance of both embodied knowledge and gender within the swing community"-- Author's abstract
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Dans la littérature sur la danse exotique de la première moitié du xxe siècle, la danseuse noire apparaît soit comme la victime d’une industrie du divertissement capitalisant sur les mises en scène érotisantes, exotisantes et primitivisantes de son corps, soit comme la parodie subversive du stéréotype dit « primitif-exotique » incarné sur scène. Pour paraphraser bell hooks, le plaisir corporel, voire charnel, lié à la danse est avant tout abordé en tant que réalité à laquelle il faut résister, qui doit être masquée ou transcendée, ce qui force ainsi un processus de distanciation entre le travail artistique de la danseuse et le capital érotique de son corps. Dans cet article, l’auteure s’appuie sur une collection d’entretiens réalisés dans le contexte du travail de recherche ayant mené à la production cinématographique Show Girls: Celebrating Montreal’s Legendary Black Jazz Scene (1999) avec des danseuses qui travaillaient dans l’industrie du spectacle durant l’« âge d’or » du jazz montréalais (1925-1955). Les récits que révèlent ces entretiens permettent d’aller au-delà des questions de représentation dans la littérature sur la danse exotique pour poser un regard sur l’agentivité artistique de ces femmes qui résistent à la désarticulation entre leur travail artistique et le capital érotique de leurs corps.