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Over the course of the last decade the organ works of Canadian composer Rachel Laurin (b. 1961) have gained critical acclaim among professional organists. Her organ music has captured the attention of American and Canadian organists, resulting in a series of commissions for new organ works. To date, there are over thirty-two compositions for organ solo. This document explores stylistic issues in Laurin's compositions for solo organ and for organ with other instruments. Pieces that have been selected for in-depth study include Chromatic Fantasietta, Scherzetto, Toccatarina (to Katarina) and Asian Legend from Twelve Short Pieces, Volume 3, op. 64, Étude Héroïque, Op.38, and the Sonata for Organ and Horn, Op.60, II. On a Painting by Thomson. At the outset of the document an overview of Canadian organ culture is provided, followed by an introduction to Laurin's life and works. Subsequently, a structural and harmonic analysis of Laurin's compositions is presented. As this analysis will reveal, the expressive dimensions of her works embrace elements of Romanticism and Impressionism.
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L'analyse proposée des films C.R.A.Z.Y. (Jean-Marc Vallée, 2005), J'ai tué ma mère (Xavier Dolan, 2009), Les amours imaginaires (Dolan, 2010) et Laurence Anyways (Dolan, 2012) convoque trois perspectives : le rock, le camp et le queer. Dans ces films québécois, la musique rock semble orienter la narration et l'esthétique. Elle fait également le pont entre l'anticonformisme auquel renvoie le paradigme rock et l'identité marginale des personnages. L'esthétique de l'image se plie parfois à la bande sonore, qui encourage certains effets visuels. Cela dit, les films de Vallée et de Dolan se servent différemment de l'esthétique rock et du camp, ce qui s'accorde aux représentations distinctes qu'ils produisent eu égard à l'orientation ou à la diversité sexuelles et au genre. L'excès des films de Dolan, leur hyperréférentialité, leur jeu constant entre recherche d'émotions esthétiques et d'émois narratifs, leur fréquente suspension de la réalité contribuent à une écriture du différé dans laquelle les personnages queer jouissent d'une amplitude considérable, alors que dans C.R.A.Z.Y. la performance hyperbolique s'articule plutôt à une analytique de l'homophobie (sociétale et intériorisée) que le film s'efforce de dresser, sans pouvoir échapper à un certain malaise.
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Cette recherche propose d’interroger l’activité rap montréalaise d’un point de vue sociodiscursif et à l’aune du genre, à travers le prisme des pratiques, des représentations, des expériences et des trajectoires de rappeuses à Montréal. Inscrite dans le champ de la sociolinguistique et arrimée aux, ancrages théoriques et épistémologiques qui envisagent le genre comme un rapport social coproduit et les subjectivités en tant que traversées des rapports sociaux, mais jamais Pleinement déterminées par ces derniers, cette étude se base sur une enquête de terrain réalisée en 2011 auprès de rappeuses à Montréal. Axée sur un corpus discursif et interprété selon une méthode qui croise analyse du discours et analyse de contenu thématique, elle engage une approche des phénomènes et des processus à l’œuvre en tant qu’ils sont territorialisés.Les pratiques, les expériences et les représentations des rappeuses seront envisagées dans un contexte marqué par leur « rareté ». Il sera constaté qu’outre une actualisation des rapports sociaux de sexe, les pratiques et les expériences des rappeuses sont aussi impactées par les enjeux sociolinguistiques de l’espace montréalais, ainsi que par ce qui relève du concept de québéquicité. Ainsi, les rappeuses composent leurs pratiques et leurs trajectoires en étant toujours situées à une place unique, dynamique et forcément ambivalente au sein de la matrice de la domination, et qui se façonne notamment par l’imbrication du genre, du langage, des représentations sur le rap, et des héritages d’une idéologie de la francophonie canadienne-française, que réactualise notamment le concept de québéquicité contemporain.
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Vivier: A Night Report is a kind of poetical archive of musical details, protocols, experiences, concepts, memories, fears, desires and sorrows connected to Canadian composer Claude Vivier's (1948-1983) unusual destiny. All characters from Marko Nikodijević's opera originate from Vivier's life and works but they are re-indexed, or reenacted differently. The countertenor voice of Vivier is what primarily makes him different from all the rest of the characters. Even it could be claimed that the rest of the voices are dominated by Vivier's vocal presence on stage. Vivier stands as symbol for minority, queer, vulnerable. During his short life he was trying to get his own voice, voice as the personification of freedom and possibility to be heard. Finally he gets vivid, imaginative opera in which both his physical and personified voices are shining by creativity that his art emanate. He gets his singing voice, and he finally gets heard.
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In the 1940s it was unheard of for women to be members of a professional orchestra, let alone play "masculine" instruments like the bass or trombone. Yet despite these formidable challenges, the Montreal Women's Symphony Orchestra (MWSO) became the only all-women orchestra in Canadian history. Formed in 1940, the MWSO became the first orchestra to represent Canada in New York City's Carnegie Hall and one of its members also became the first Canadian black woman to play in a symphony in Carnegie Hall. While the MWSO has paved the way for contemporary female musicians, the stories of these women are largely missing from historical records. From Kitchen to Carnegie Hall illuminates these revolutionary stories, including the life of the incredible Ethel Stark, the co-founder and conductor of the MWSO. Ethel's work opened doors of equal opportunity for marginalized groups and played an important role in breaking gender stereotypes in the Canadian music world.