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Résultats 11 ressources
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C’est là un ouvrage de référence qui présente la recherche sur la musique, les genres et les sexualités, et plus largement la vie musicale non dominante au Québec depuis le dernier quart du XIXe siècle jusqu’à aujourd’hui. Issu des travaux réalisés en 202-2022 par le pôle universitaire DIG! Différences et inégalités de genre dans la musique au Québec (D!G), un réseau interdisciplinaire et intersectoriel qui réunit les chercheur·ses, publics, artistes et autres professionnel·les de la musique qui s’intéressent à cette thématique, l’ouvrage comprend une revue de la littérature et une bibliographie de plus de 800 ressources scientifiques.
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Dans le sillage de l’ouvrage dirigé par Octobre et Patureau (Octobre et Patureau 2018), cet article engage à une réflexion sur le traitement de la question du genre dans les dispositifs numériques de médiation produits par des organismes de diffusion et de production musicale. Les études en sociologie du travail artistique (Coulangeon et Ravet 2003 ; Buscatto 2007 ; Bousquet et al. 2018) ne cessent de montrer que l’ensemble des mondes de la musique, aussi bien classiques que jazz ou pop, est traversé par une double ségrégation genrée horizontale (répartition sexuée selon le type d’emploi) et verticale (moindre accès aux postes à responsabilités). On pourrait imaginer que les producteurs de dispositifs numériques de médiation de la musique, portant des valeurs de vivre-ensemble, d’inclusion sociale et d’agentivité (Perez-Roux et Montandon 2014 ; Carrel 2017), et conscients des effets normatifs et prescriptif des supports éducationnels (Octobre 2014), viennent questionner ces frontières. Le « dénombrement » et l’analyse de « cas » tirés du dépouillement systématique d’une centaine dispositifs numériques consultables en ligne et produits par des organismes de production et de diffusion musicale permettront de montrer que tel n’est pas le cas.
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"Dans cet ouvrage collectif, la parole est donnée exclusivement à des personnes trans noires, vivant en France pour la grande majorité. Ce recueil coordonné par Michaëla Danjé, femme trans membre et co-fondatrice de Cases Rebelles, contient des essais, de la fiction, de la poésie, des interviews, etc. Ce livre est constitué d'une multiplicité de voix, de perspectives et d'expériences diverses. Différentes générations sont également représentées. AfroTrans est beau, complexe, riche de lumière, d'amour et de force! "--Goodreads.com
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Une troupe de théâtre musical en tournée, ce n’est pas une première. Une troupe de théâtre musical, composée majoritairement de drag queens, jouant un texte original écrit par l’une d’elles et soutenue par un groupe de musique et des danseurs, ça, c’est une première !
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En mars 2019, Stéphanie Vallet a publié un article dans La Presse portant sur la sous-représentativité des artistes féminines dans le palmarès Billboard « Canadian Hot 100 ». Les résultats de son étude démontrent une forte décroissance de la présence des femmes dans l’industrie musicale canadienne — un écosystème dans lequel les ondes radio continuent de jouer un rôle important quant à la découvrabilité et à la professionalisation des artistes. Cependant, au-delà des questions de genre abordées par Vallet, les enjeux liés à la représentativité des artistes issu·es de la diversité ethnoculturelle et linguistique à la radio doivent également être soulevés. Les théories de « social remembering » (Misztal 2003 ; Strong 2011) offrent un cadre critique pour se pencher sur les « Big Data » compilées par des industries où les femmes et les artistes racisé·es semblent systématiquement désavantagé·es. Dans le but d’entamer le portrait de la représentativité sur les ondes de la radio commerciale au Québec, cet article aborde la représentativité des artistes minorisé·es sur les ondes de CKOI-FM (96.9) de Montréal. CKOI-FM a été choisie non seulement parce qu’il s’agit d’une station francophone « top 40 » (diffusant tous les genres musicaux), mais aussi parce qu’entre 2015 et 2017 elle utilisait le slogan « Changeons le monde un hit à la fois » (Girard 2017) — un message à fortes résonances avec les slogans militants visant la justice sociale. Ce projet offre donc l’occasion d’investiguer la validité des déclarations faites par une radio qui se vante de « changer le monde ». En adoptant une approche féministe intersectionnelle à l’analyse des données appelée « data feminism » (d’après D’Ignazio et Klein 2020), cette étude évaluera les différents taux de représentativité à CKOI-FM parmi les 100 chansons les plus jouées chaque année entre 2010 et 2020 afin de considérer le rôle que jouent les ondes radio dans la formation de la culture musicale populaire au Québec et, par extension, de la mémoire sociale.
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Three volunteer hosts and programmers of a feminist music show at a campus-community radio station, Anna Leventhal, Catherine McInnis, and Angela Wilson, sat down in 2008 to chat about feminist radio. They discussed the concept of a feminist music show and the possibilities and limitations of female-only spaces; the “fem-con” concept that campus-community radio stations be mandated to play a certain amount of music by women, in the same way they are mandated by the CRTC to play Canadian content; the transformative social and political potential of community radio; and the inclusion of trans and gender-nonconforming voices on the show.
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Though they no longer call themselves Top 40, popular music radio stations remain present on the dial today, complete with loud, mostly male DJs, hoping to attract a mainly female audi ence. Using the talk on two Montréal music stations, which hire mainly male announcers who select music assumed to fit wom en’s tastes, Christine Maki examines the continuing perception that women’s voices aren’t low or authoritative enough and that emotional issues prevent them from presenting difficult news stories. Her conclusion: the overall medium remains relatively unchanged over the decades, despite massive evolution in the wider media landscape.
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Taking over the airwaves in a small neighbourhood in Montréal was the first step in the creation of the Temporary Autonomous Radio, a pirate station open to women and serving its community when needed. From Montréal, founder Marian van der Zon moved TAR to the West Coast, temporarily on the airways in Victoria, Nanaimo, and rural Vancouver Island. Pirate radio under five watts is usually overlooked in Canada. Beyond music festivals, TAR serves to provide information about issues not often covered in mainstream media. Most importantly, it allows women to be themselves and explore their identities through a non-gendered medium