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Quand Hubert Lenoir, lors de son entrevue à Tout le monde en parle, a déclaré : « J’ai un peu le goût de me crisser en feu ces temps-ci », s’attirant les remontrances des animateurs qui jugeaient de mauvais goût le fait de dire une telle chose à la télévision, et de surcroît sur un plateau où se trouvait un invité ayant déjà fait une tentative de suicide, cela a provoqué un certain émoi dans le public, et on reprocha d’un côté au chanteur de banaliser le suicide et de l’autre aux animateurs d’avoir banalisé la détresse peut-être tout à fait sérieuse de celui-ci. Plutôt que de prendre part à ce débat, ou encore de proposer des stratégies pour briser les tabous au sujet du suicide, je voudrais aborder la dimension littéraire de ce fameux malaise télévisuel, qui est liée au malaise de l’époque contemporaine face à ce que j’appellerai ici la mise en scène de l’affliction.