Votre recherche
Résultats 7 ressources
-
Pretty in Punk combines autobiography, interviews, and sophisticated analysis to create the first insider's examination of the ways punk girls resist gender roles and create strong identities.Why would an articulate, intelligent, thoughtful young women shave off most of her hair, dye the remainder green, shape it into a mohawk, and glue it onto her head? What attracts girls to male-dominated youth subcultures like the punk movement? What role does the subculture play in their perceptions of themselves, and in their self-esteem? How do girls reconcile a subcultural identity that is deliberately coded “masculine” with the demands of femininity?Research has focused on the ways media and cultural messages victimize young women, but little attention has been paid to the ways they resist these messages. In Pretty in Punk, Lauraine Leblanc examines what happens when girls ignore these cultural messages, parody ideas of beauty, and refuse to play the games of teenage femininity. She explores the origins and development of the punk subculture, the processes by which girls decide to “go punk,” patterns of resistance to gender norms, and tactics girls use to deal with violence and harassment.Pretty in Punk takes readers into the lives of girls living on the margins of contemporary culture. Drawing on interviews with 40 girls and women between the ages of 14-37, Leblanc examines the lives of her subjects, illuminating their forms of rebellion and survival. Pretty in Punk lets readers hear the voices of these women as they describe the ways their constructions of femininity—from black lipstick to slamdancing—allow them to reject damaging cultural messages and build strong identities. The price they pay for resisting femininity can be steep—girls tell of parental rejection, school expulsion, institutionalization, and harassment. Leblanc illuminates punk girls' resistance to adversity, their triumphs over tough challenges, and their work to create individual identities in a masculine world.
-
Girls in male-dominated youth subcultures confront ideologies of gender which remain largely invisible and often tacitly accepted in many women's everyday lives. Punk girls choose to construct their femininity within a highly male-dominated, "masculinist," context; girls are present in such youth subcultures, but the masculine definition of their norms problematizes their participation. Thus, punk girls struggle to accommodate female gender norms within subcultural identities which are deliberately coded as "masculine." Although young women in America encounter the norms of the female gender role on a daily basis, punk girls' negotiations between the norms of femininity and those of punk open these prescriptions to critical examination which they might not otherwise be accorded. In this dissertation, I explore accounts of punk girls' engagements with both mainstream and subcultural gender norms. In constructing this account of girls' lived experiences in the punk subculture, I rely primarily upon the phenomenology, or experiential narrative, of punk girls' everyday lives. I elicited these accounts within the context of conducting participant observation m the punk scenes of four North American cities (Atlanta, Montreal, New Orleans, and San Francisco) from 1993 to 1995, conducting ethnographic interviews with forty punk girls. In the following, I explore various facets of punk girls' engagements with gender norms, including punk girls' narratives of engagement with the subculture; the construction of punk as a discourse of masculinity; punk girls' stylistic, behavioral, and discursive reconstructions of femininity; punk girls' experiences of public harassment and sexual harassment, and their strategic responses to these. I argue that these girls use the punk subculture in order to carry out resistances to varied forms of gender oppression, thereby developing stronger self-concepts in the face of adversity.
-
Au sein de la province du Québec, la majorité des immigrants choisissent de vivre à Montréal et y forment des communautés au sein desquelles leurs pratiques musicales du pays d’origine perdurent au-delà du processus migratoire. Depuis trois ans, notre équipe de recherche travaille à Montréal auprès de diverses communautés issues de l’immigration pour comprendre comment le musical participe au « Vivre ensemble ». Nous émettons l’hypothèse que la musique est pour les immigrants un outil pertinent d’intégration et de négociation identitaire afin de vivre au sein d’une société conviviale et d’y contribuer. La perspective comparative qui est la nôtre vise à faire ressortir ce qui est privilégié selon les cas de figures par les communautés elles-mêmes tant au sujet des répertoires musicaux que des processus de reconstruction identitaires à travers la musique. Dans cet article, nous présenterons nos observations au sujet de la communauté issue de l’immigration roumaine et moldave. Le groupe ainsi nommé est loin de représenter une homogénéité quelconque en dehors de l’origine qui est mentionnée sur les fiches de données produites par Statistiques Canada. Nous nous appuyons sur des exemples précis issus de nos travaux de terrain auprès de cette communauté afin de démontrer que nous avons affaire à un cosmopolitisme musical qui trouve pleinement sa place et son expression dans un tel contexte urbain.
-
La culture hip-hop est apparue au Québec dans les années 1980. À Montréal en particulier, différents groupes ethniques et culturels se sont approprié le rap et l’emploient comme un mode d’expression de leurs réalités quotidiennes, le transformant ainsi en un référent identitaire. Nous proposons que la culture hip-hop offre un espace d’intégration et d’adaptation à des jeunes de diverses origines ethniques et culturelles, souvent marginalisés au sein de la culture québécoise dominante. Loin d’être un instrument de résistance et de contestation mondialisé, adapté et manipulé sur le plan local, le rap québécois nous apparaît comme une stratégie d’intégration mise en place par de jeunes artistes qui visent ainsi à rendre leur culture davantage visible au sein de la société majoritaire, tant au niveau public que médiatique.
-
En plus d’offrir un portrait des productions culturelles queer au Québec tant francophones qu’anglophones, dont certaines autochtones, cet ouvrage s’attarde à révéler le caractère queer de celles qui ne le sont pas de facto. Il se présente comme un manuel de référence sur le sujet, avec des essais critiques – qui portent autant sur la littérature et le monde du spectacle que sur les arts médiatiques ou la presse gay – et des textes expérimentaux – fictions, dessins, récits autobiographiques. Plus de 27 œuvres de fiction publiées entre 1965 et 2017 y sont analysées sous différents aspects, avec des méthodologies diverses, mais toujours sous l’éclairage queer (un terme à la nature instable, paradoxale, que calque la forme éclatée de l’ouvrage). Du polyamour à l’inceste, en passant par le racisme, l’urbanité, le suicide, le non-désir d’enfant, l’alimentation ou les processus de production, le queer met en scène des personnages hétéros ou homosexuels, intersexués, cis, trans, travailleur·euse·s du sexe, gros et plusieurs autres… Cette juxtaposition d’états, de genres, de thèmes, de formes et de pratiques constitue l’une des forces de ce livre qui intéressera bien sûr un lectorat d’intellectuel·le·s et de personnes issues des communautés LGBTQIA2S+, mais pas seulement. Il deviendra, sans nul doute, une ressource indispensable pour l’enseignement de nouvelles perspectives dans le cadre des sciences humaines et sociales.